Wrecks N’effect

En 1993 sort un film de série B, MétéorMan. Le film dont le scénario est sans grande originalité suit les péripéties d’un black ordinaire dont la vie va changer au contact d’ une météorite… Quel intérêt de parler de ce film me diriez vous? Ses musiques! La bande originale, publiée sous le label Motown la même année est définitivement inspirée des sons groove de l’ époque. Mais à y regarder de plus prêt un titre n’ y figure pas, un morceau joué dans le film pourtant, issu contre toute attente de l’ album Dangerous du King of Pop!

“She Drives me Wild” n’ est jamais sorti en single. On le retrouvera quand même édité en face B du maxi single “Heal the World” en 1992. Le titre est définitivement d’ inspiration New Jack swing. Une clef de contact, un moteur, une porte claque. Le son est urbain et le klaxon devient gimmick. La voix est dure presque pleine de reproche, le rap  par Wrecks N’Effect en est du coup presque plus doux aux oreilles… Les sons entêtant revenant en boucle sur les instruments appuyent le propos : Jackson raconte l’histoire de cette fille qui fait tourner les têtes et qui semble s’ en amuser au point de le “rendre fou”. Il la veut, il la désire, même ses vêtements ne dissimulent plus son sex-appeal, et il sait qu’ elle sera sienne…