Un Lyonnais chez les Bretons

Brest est aujourd’hui à 1h20 environ de la capitale des Gaules, en avion (merci Easyjet). L’occasion d’aller jeter un œil, alors que l’arrière-saison cette année est plus sympathique que les tristes mois d’été…

L’accueil se fait sans pluie mais avec le crachin local. Un temps qui invite à découvrir tout de suite la ville de Brest, détruite dans son ensemble pendant la guerre et reconstruite presque entièrement. Seuls quelques vestiges perdurent et se fondent dans une ville moderne, Brest la blanche! Ville d’eau, son histoire se fonde autour de son château et ses ponts qui aujourd’hui bénéficient des techniques les plus modernes…

C’est à la fin du mois de septembre que les Brestois investissent les rues pour une foire populaire, à la Saint Michel. Les chineurs trouveront sans doute leur plaisir ici! La place de la Liberté (ou place du Lib’) se remplit, devant un hôtel de ville qui fera écho à la mairie ou le TNP de Villeurbanne.

Aux détours de rues, vous pourrez découvrir des graphes et autres dessins éphémères d’artistes, venus égayer les murs blancs de la ville.

A l’ouest de Brest, Le Conquet est la ville la plus occidentale du continent, sur la pointe Saint-Mathieu. Le petit port de pêche au charme pittoresque est à voir, à marée basse, laissant découvrir ses bateaux et roches escarpées. En tirant plus au sud, c’est sur Plougonvelin que se côtoient le phare, la chapelle et la tour d’observation militaire de Saint-Mathieu…

Intermède culturel: celui proposé par la salle de spectacle Le Quartz  qui livrait la dernière représentation d’un spectacle-maison: Chorus, une variation d’un morceau de Bach, réinterprété sans fin, amenant les chanteurs dans une chorégraphie, celle d’un mouvement collectif exprimant tour à tour la joie, les peines, la violence…

Mon escale prendra fin sur la presqu’ile du Crozon, terre de relief, de monolithes et de plages magnifiques… J’étais en Bretagne???

Merci à mon guide de m’avoir « supporter » et fait découvrir ces lieux qui me donnent déjà envie d’y retourner 😉

Lisbonne 2014

On poursuit le tour des villes du sud de l’Europe avec Lisbonne… 2h00 d’avion de Lyon, ligne directe avec EasyJet (possibilité de formule incluant vols + hôtels). Juin est une bonne période (pas trop chaud) et vous pourrez profiter des fêtes de la ville (entre le 12 et 14). Premier avertissement: prévoir de bonnes chaussures, car ça n’a l’air de rien mais toute la ville est posée sur des collines et ça grimpe!!! Si les villes françaises n’hésitent pas à faire payer le prix fort pour se rendre sur les aéroport (il vous en coute 26€ aller-retour à Lyon), vous ne payerez que 1,70€ à Lisbonne, qui a connecté le métro à l’aéroport!!!

image_thumb Lisbonne 2014

Sur la rua Marques de Fronteira, vous pourrez trouver des hôtels qui surplombent le parc Eduardo VII. Plusieurs stations de métro sont à proximité. Mais vous trouverez sans doute sympa de vous balader dedans et de voir le Taje au loin, avant de rejoindre les artères centrales…

Tout au long de l’avenue de la Liberdade, vous ne serez pas surpris de croiser les différents hommes célèbres, politiques ou poètes, qui ont marqué la ville et le pays.

Avant d’arriver sur la praça do comercio, n’hésitez pas à monter sur le toit de l’arc de triomphe. Cette « porte » vers le Taje permet une vue à 360° autour de la ville! Un bon moyen de se rendre compte de l’environnement qui vous entoure! En redescendant, vous profiterez du « musée de la ville » pour découvrir pendant une petite heure, de façon ludique, l’histoire de la ville!

Alfma: le village dans la ville! Si le quartier à l’est de la place est un vrai petit village, il l’est encore plus au moment des préparatifs des fêtes des saints et notamment St Antoine de Padoue (le 13 juin est férié).

Depuis le Igreja de São Vicente de Fora (monastère du 17ème) vous aurez là encore une vue imprenable sur la ville, et une appréciation plus grande des hauteurs, sous le regard bienveillant de Sophia Mello Breyner Andersen, première femme portugaise à obtenir la plus grande distinction en littérature lusophone!

Je vous le disais, la période est propice à la fête, depuis les défilés de quartiers, au sorties nocturnes pendant lesquelles portugais, brésiliens et étrangers de tout poil font la fête de manière positive! Rendez-vous dans le Baro alto (coin branché de la ville)…

Après cela, quoi de mieux qu’une escapade en tram ou en train rejoindre le quartier de Bélem, et sa célèbre patisserie? A moins que vous ne préfériez profiter des bords de mer et ces monuments atypiques? En route! comme les « découvreurs » sculptés sur un magnifique monument leur rendant hommage!

Profondément marqués par la révolution d’avril, qui a vu l’arrivée d’un régime démocratique, porté par un soulèvement militaire, les lisboètes fêtent les 40 ans cet évènement! Mais c’est le couvent des Carmes qui retiendra votre attention, église à ciel ouvert, vestige et trace indélébile du terrible tremblement de terre de 1755!

Enfin pour constater l’éclectisme de cette ville, vous profiterez du quartier moderne de l’ Oriente, avec son centre commercial à toit translucide, ses tours en forme de voile et son océanographe… Avant d’halluciner sur le gigantisme du pont Vasco des Gama qui n’en finit pas…