Les Héritiers

Genre: Comédie dramatique – France – 2014 – Réalisée par: Marie-Castille Mention Schaar – Scénario: Ahmed Dramé – Production: Loma Nasha Films – Distribution: UGC – Durée: 1h45 – Sortie: 3/12/2014 – Avec: Ariane Ascaride, Ahmed Dramé, Noémie Merlant, Geneviève Mnich, Stéphane Bakles_heritiers Les Héritiers

http://www.ugcdistribution.fr/lesheritiers-enseignants.

Synopsis:

Créteil, région parisienne, le lycée Léon Blum accueille les enfants issus de différentes cultures et confessions. Alors qu’elle vient retirer son diplôme du baccalauréat avec mention, une jeune fille se voit refuser la remise du titre, car elle est entrée dans l’établissement scolaire voilée…

Rentrée suivante, une classe de seconde semble avoir concentré tous les échecs possibles. Les tensions sont palpables à chaque moment, avec des jeunes qui sont là par obligation, sans but et surtout désabusés par ce que l’école pourrait offrir…

Leur professeur principale, Anne Guéguen, après un premier trimestre catastrophique, au lieu de baisser les bras, leur propose de les inscrire au concours national de la résistance et de la déportation. L’objectif est de les amener à réfléchir, ensemble, sur un sujet: celui des enfants de la seconde guerre mondiale.

A un âge où l’on se cherche, dans une société, un groupe, une religion, les jeunes plein d’idées préconçues se divisent sur ce sujet. Mais les découvertes qu’ils vont faire, et surtout la rencontre d’un « juste » va les transformer…

La Petite Critique:

Transposition d’une histoire vraie, celle d’ Ahmed Dramé lorsqu’il était encore lycéen, le film nous plonge dans l’école d’aujourd’hui, avec tout ce qu’elle cristallise de différences et de tensions. Le langage est cru, vrai, parfois dure.

Et puis il y a cette enseignante, presque fragile, mais ferme, qui ne renonce pas et va tirer ses élèves vers le haut. Des profs comme il y en a sans doute des milliers, fort heureusement, qu’on a sans doute croiser, ceux dont la réputation les précédaient, souvent en mal, et qu’on regrettait à la fin de l’année.

Bien sûr le film tournera autour du concours (polémique pour certaines historiens) et de la nécessité de se souvenir et conserver cette mémoire collective du plus grand drame humain. Mais c’est aussi une belle fable sur l’Ecole qui pourrait apprendre de nouvelles méthodes d’enseignement, à l’heure où les jeunes décrocheurs sont de plus en plus nombreux…

Retrouvez d’autres infos sur le film sur le site Street N’ Sports

Grizzly

Genre: Docu-fiction animalier – Année: 2014 – Pays: Etats-Unis – Réalisé par: Alastair Fothergill, Keith Scholey – Musique: George Fenton –  Production: Disney Nature – Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures – Durée: 1h17 – Sortie: 18/04/14 (US), 5/11/14 (FR)

grizzly_affiche_definitive Grizzly

Synopsis:

C’est l’hiver et Sky, une femelle Grizzly, est terrée dans sa tanière depuis maintenant plusieurs semaines. Elle entend ses petits oursons nés il y a quelques jours, qui ne pèsent pas plus de 800 grammes chacun. Jusqu’à la fin de l’hivernation, les petits vont puiser dans les réserves amassés pendant le printemps précédents.

Mais au réveil, à la sortie de la neige qi recouvrait leur refuge, Sky, Amber et Scout vont devoir traverser la péninsule d’Alaska, et rejoindre les côtes qui pourront fournir le saumon nécessaire à leur développement.

Mais la route n’est pas simple, alors que la moitié des oursons survit lors de leur première année. La fonte des neiges d’abord, la recherche de nourriture, mais surtout les prédateurs, et à commencer par les ours eux-mêmes), sont des dangers permanents. Sky sans être maternante surveille du coin de l’œil ses petits, et les entrainent sur la route qu’empruntent les poissons, jusqu’au fameux lac doré…

https://www.youtube.com/watch?v=_NsBS9AdZQs

La Petite Critique:

Le studio Disney Nature (Paris, France) poursuit son objectif de lancer un grand film sur la nature et les animaux. Après Félins, et Chimpanzés, c’est dont l’ouest américain et ses grizzlys qu’il nous fait découvrir.

De magnifiques images, autour d’une narration qui semble toujours aussi naturelle, tant le montage pourrait laisser penser que ces ours sont des acteurs.

L’objectif n’en reste pas moins la sensibilisation sur la nature avec ces espaces protégés et ces espèces vivant en équilibre (ours, poissons, rapaces, loups…). C’est beau, c’est bien et pour toute la famille!

 

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?

Comédie – 20px-Flag_of_France.svg Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? France – 2014 – Réalisé par: Philippe de Chauveron – Scénario: Philippe de Chauveron – Sociétés de production : UGC Images, TF1 Droits Audiovisuels et TF1 Films Production – Durée: 1h37 – Avec: Christian Clavier, Chantal Lauby, Émilie Caen, Frédéric Chau, Frédérique Bel, Medi Sadoun, Julia Piaton, Ary Abittan, Élodie Fontan, Noom Diawara

qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-photo-52f8da36dc5641_thumb Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?

Synopsis:

Mairie de Chinon, en Indre-et-Loire. Depuis ces 3 dernières années les filles de Claude (Christian Clavier) et Marie Verneuil (Chantal Lauby) se s’y sont mariées, au grand dam de leurs parents. En effet, de bonne famille catholique et bourgeoise, c’est avec des français d’origine maghrébine, chinoise, ou encore juive qu’elles ont décidé de s’unir.

Or Claude et Marie, avec leurs principes un tantinet rétrogrades et un peu racistes sont dépassés. Chaque réunion de famille est l’occasion d’une gaffe, qui ravise des a priori et des préjugés divers dans la famille.

Après plusieurs mois sans voir ses filles, et ses petits-enfants, Marie entre en dépression. Elle pense reprendre le dessus, lorsque sa cadette annonce qu’elle va elle aussi se marier, avec un catholique… Mais elle cache résolument ses origines ivoiriennes… 

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La Petite Critique:

Spécialiste de la comédie (Les parasites, La beuze, Neuilly sa mère) comme réalisateur ou scénariste, Philippe de Chauvron tord le cou aux préjugés et aux apparences, à un moment où la question des identités et des valeurs communes se repose dans la société.

Quelques bons mots, des scènes drôles et le tout montre avec le succès (déjà plus de 5 millions d’entrées) que les Français dépassent les clivages politiques et moralisateurs et succombent à la diversité de notre pays, avec humour! Un film qui me réconcilierait presque avec un Clavier!

Falstaff de Verdi

Opéra en 3 actes – Verdi
Livret: Arrigo Boito
D’après: The Merry Wives of Windsor et des scènes de Henri IV de William Shakespeare
Direction Musicale: Daniel Oren
Mise en scène: Dominique Pitoiset

falstaff_direct Falstaff de Verdi

Falstaff : Ambrogio Maestri

Ford : Artur Rucinski

Fenton : Paolo Fanale

Dottore Cajus : Raul Giménez

Bardolfo : Bruno Lazzaretti

Pistola : Mario Luperi

Mrs Alice Ford : Svetla Vassileva

Nannetta : Elena Tsallagova

Mrs Quickly : Marie-Nicole Lemieux

Mrs Meg Page : Gaëlle Arquez

L’histoire:

Falstaff, c’est ce vieux bourgeois bedonnant que les dépenses inconsidérées ont fini par ruiner, incapable même de payer ses dernières notes à la taverne de la Jarretière où il passe le plus clair de son temps.

Cherchant alors un peu d’argent “facile”, il va se mettre en tête de courtisée deux femmes, Mrs Alice Ford et Mrs Quickly, à qui il fait parvenir un billet doux…

Mais c’est sans compter sur une certaine solidarité féminine, alors que les deux prétendantes, se trouvent être des comères incapables de tenir leur langue et critiquant à tout va! S’apercevant qu’elles sont dupées, elles décident de rendre la monnaie de sa pièce à Falstaff, qui va se retrouver tour à tour jeter avec le linge salle dans la Tamise, ou ridiculiser dans la forêt…

La Petite Critique

Composé à la fin de sa vie, à 80 ans, cet opéra permet à Verdi un exutoire à une vie parsemée de situations douloureuses. Alors qu’il nous a habitué à des opéras plus dramatique, ici c’est la farce qui prime, et on se rapproche presque de l’opérette, tant le propos, les situations mais aussi l’enthousiasme des chanteurs en duo ou en groupe participent à la drôlerie générale! Ambogio Maestri interprète sur les planches de l’Opéra Bastille, un Falstaff ridicule du début à la fin avec brio.