The Hobbit: The Battle of the Five Armies

Genre: Fantastique / Aventrure – Pays:  20px-Flag_of_New_Zealand.svg The Hobbit: The Battle of the Five Armies Nouvelle Zélande 20px-Flag_of_the_United_States.svg The Hobbit: The Battle of the Five ArmiesEtats-Unis – 2014 – Réalisé par: Peter JacksonScénario: Peter Jackson, Guillermo del Toro – Prodcution: New Line Cinema / MGM – 2h40 – Budget: 225 M$ – Sortie: 11/12/2013 – Avec: Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Cate Blanchetthbfa_mobile_mainalt The Hobbit: The Battle of the Five Armies

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Synopsis:

Le dragon Smaug réveillé par les nains et Bilbo le Hobbit (voir épisode précédent), se rend  vers Laketown, dans l’objectif de tout détruire. Dans la confusion la plus totale, les habitants tentent de fuir, entre les flammes. Bard qui était emprisonné, réussi à s’échapper, pour monter sur le clocher et asséner une flèche mortelle au monstre.

Nos héros ne peuvent que constater la destruction, mais c’est Thorin qui est le plus inquiétant: il sombre dans une obsession maladive de l’or présent dans le palais…

Pendant ce temps là, c’est à Dol Guldur que se livre une autre bataille, celle de l’Elfe Galadriel, venue secourir Gandalf, aidée d’Eldrond et Saruman, alors du côté du bien (du moins le croit-on encore…). Le sorcier Gandalf encore épuisé n’a qu’une seule idée en tête: prévenir les hommes de l’arrivée des Orcs sur Erebor tout juste récupéré par les Nains.

Alors que les survivants Laketown, mené par Bard, veulent trouver refuge dans le palais d’Erebor, ils doivent faire face à un mur monté par Thorin, qui s’enfonce dans une paranoïa maladive.

Les Elfs de Thranduil arrivent, non pour aider les hommes, mais pour récupérer leur bien, un ancien collier de Crystal. Afin d’arriver à leur but, ils vont devoir faire alliance avec les hommes, chaque peuple guidé par ses propres desseins.

Mais l’arrivée des Orcs et les gobelins encerclant de toute part cette région vont amener tout ce monde à repenser des alliances, au-delà des intérêts personnels…

La Petite Critique:

Ce film clôt la saga de Tolkien porté à l’écran par un Peter Jackson qui avouait lui-même dernièrement ne pas aimer les franchises! Il n’en reste pas moins une bonne conclusion pour ce livre divisé en trois films quand même, et une série dont la qualité n’a pas baissé avec le temps.

L’épisode s’attarde vraiment sur la psychologie des personnages qui a tout moment peuvent affecter le cours de l’histoire. A voir sur grand écran pour la beauté des images et des effets spéciaux!

Les chroniques de Narnia

Titre original: The Chronicles of Narnia – Heroic fantasy – Ecrit par: Clive Staples (C.S.) Lewis – 1949/1594 – 7 volumes

The-Chronicles-of-Narnia Les chroniques de NarniaRegroupées dans un livre unique…

Les 7 histoires, ou chroniques de Narnia sont disponibles actuellement dans un bel ouvrage, en anglais, et dans l’ordre que préférait C.S. Lewis. Car cet ordre n’est pas forcément celui de l’écriture ni de l’édition. Mais force est de constater que l’auteur a bien pensé une chronologie de son univers fantasy et que cette disposition des histoires s’imbrique donc très logiquement:

1. The Magician’s Nephew – 2. The Lion, the Witch and the Wardrobe – 3. The Horse and His Boy – 4.  Prince Caspian – 5. The Voyage of the Dawn Treader – 6. The Silver Chair – 7. The Last Battle

Lewis nous transporte ainsi au fil des histoires, avec un ton très libre, dans l’univers fictif de Narnia, créé par le Lion (roi des animaux) Aslan, où les animaux parlent et vivent en parfaite harmonie avec la nature. Cet univers pourrait être idyllique, mais il va être souvent accessible à de jeunes enfants, dont les quêtes et le parcours initiatique va leur permettre de grandir…

Si l’arc d’histoires le plus importants tournent autour des 4 frères et sœurs Pevenise (Lucy, Edmund, Peter et Susan), a donné lieu à une adaptation cinématographique, la préquelle  The magician’s nephew nous révèle l’origine de ce monde, né des ténèbres et l’obscurantisme.

La petite critique

Proche d’une certain J.R.R. Tolkien pendant leurs études à l’université d’Oxford, Lewis a traversé les deux guerres mondiales. Auteur prolifique, ce poète mais aussi critique notamment d’œuvre littéraire médiévale, il sera membre informel du groupe d’auteurs The inklings.

D’un style très naturel dans sa narration, Lewis n’hésite pas à dépeindre son univers par petite touche, et passe du coq-à-l’âne pour offrir une impression plus large des scènes décrites. Bien que fantastiques, ses histoires sont profondément encrées dans les valeurs chrétiennes qu’il porte, et inscrit les histoires dans le pêché, la déchéance ou la rédemption.

Il offre en tout cas à ses jeunes personnages une échappatoire à leur vie (la guerre, la violence…) et leur permet souvent de s’émanciper d’une forme de soumission ou dépendance. Le livre illustré avec à chaque chapitre, un dessin à la main original, est forcément à posséder dans sa bibliothèque et accessible à tous (le niveau de langue est accessible facilement).