コクリコ坂から (Kokuriko zaka kara)

Titre français: La colline aux coquelicots – Animation – Japon20px-Flag_of_Japan.svg コクリコ坂から (Kokuriko zaka kara)– 2011 – Produit par: studio ghibli – Réalisé par: Gorō Miyazaki – d’après le manga de Chizuru Takahashi

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Synopsis:

1964 – L’année des jeux olympiques au Japon. Umi est une jeune lycéenne de Yokohama, qui consacre l’essentiel de son temps libre aux tâches ménagères et la cuisine pour la maisonnée de frères et sœurs dont elle se sent responsable. Elle continue depuis la mort de son père, capitaine de marine, pendant guerre de Corée, de hisser des drapeaux face aux bateaux qui naviguent au large.

Umi va découvrir un poème rédigé dans le journal du lycée, sur la jeune fille qui envoit des messages aux bateaux. Celui-ci est rédigé par l’intrépide Shun, rédacteur du journal lycéen, dont elle va faire connaissance.

Il défend becs et ongles la maison des associations, surnommée “Quartier Latin”. Alors qu’ils s’investissent tous deux dans la restauration de la vielle bâtisse, les deux adolescents vont découvrir un passé qui les lie inexorablement et va les amener à choisir entre amitié et amour…

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Petite Critique:

Miyazaki (le fils) signe ici son 2ème long métrage d’animation, après une première adaptation, celle des Contes de Terremer. On est bien loin des standards Disney et Pixar: exit donc la 3D et images de synthèse, ici tout est dessiné à la main dans la tradition de l’art japonais. Cette technique d’ailleurs semble amplifier le côté dramatique de cette chronique ou tranche de vie, d’adolescents de l’après-guerre, animés par une furieuse envie de vivre et s’investissant dans une lutte métaphorique pour la mémoire, au travers de l’édifice “quartier latin”.

Princesse Mononoké

Mononoke Hime (princesse des esprits vengeurs) – Animation20px-Flag_of_Japan.svg Princesse Mononoké – 1997 – Réalisé par Hayao Miyazaki – Musique: Joe Hisaishi – Production: studio ghibli – sortie 20px-Flag_of_France.svg Princesse Mononoké : 12/01/2000 – 2h17 – Budget: 18 M€

1242701650_1024x768_princess-mononoke-cover Princesse Mononoké

Synopsis:

Jeune Prince d’une tribu reculée et en déclin, Ashitaka défend son village lorsque celui-ci est menacé par un sanglier possédé par un démon. Touché par la bête, le jeune homme est vite atteint par un mal incurable. Sur les conseils du chamane du village, il va partir vers l’ouest et voir “sans haine” pourquoi la nature semble en colère.

Il va vite se retrouver confronter entre des guerres intestines, opposant les samouraïs du seigneur Hasano, à dame Eboshi. Cette dernière gère d’une main de fer le village des forges qui produits de nouvelles armes meurtrières. Mais le combat bien plus grand est celui de la nature, contre l’industrialisation naissante et l’exploitation des ressources, au dépend de la forêt, avec la lutte d’une jeune fille, Mononoké, recueillie par le Dieu loup.

Ashitaka va peu à peu prendre conscience de qui l’entoure, et découvrir que les légendes ont un bien fondé, dans la forêt originelle et l’Esprit de la forêt…

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Petite Critique:

7ème film d’animation de Myazaki, celui-ci est le plus long produit par le studio Ghibli. L’histoire épique, située dans le Japon de l’ère Muromachi, évoque les clivages et les tensions de l’époque (La cour du Nord et du Sud), et le tournant que prend peu à peu la société dans sa recherche de progrès.

Etrangement focalisé sur le personnage de la princesse, le titre est un peu trompeur à mon sens, dans la mesure où le héros et les aventures initiatiques sont celles d’ Ashitaka…

Inspiré pour ses décors par la forêt de Yakushima ou les montagnes de Shirakami-sanchi, le film a eu un impact fort sur les japonais, qui avaient perdu la notion des richesses naturelles de son propre pays. Un grand moment d’animation, un grand film de cinéma.