Dragons : Race to The Edge débarque sur Netflix

Série Animation – 2015 – Etats-Unis – Diffusion: arrêtée / streaming – Format: 5 saisons de 13 épisodes de 22 minutes – Netflix Développée par: Linda Teverbaugh, Mike Teverbaugh – Production: Dreamworks animation – 1ère diffusion: 26/06/2015 – D’après: How to Train Your Dragon par Cressida Cowell Voix : Jay Baruchel,  America FerreraChristopher Mintz-Plasse,  Zack PearlmanT. J. Miller,

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Dreamworks / Netflix

https://www.howtotrainyourdragon.com/

Synopsis

L’histoire redémarre quelques temps après le deuxième film How to train your Dragon et 3 ans et demi après les aventures relatées dans la deuxième saisons, à l’époque diffusée sur Cartoon Network!

On retrouve dans sa prison le dangereux Dagur The Deranged (le dérangé…) qui arrive à s’échapper et n’a qu’une idée en tête: se venger du jeune et téméraire dresseur de dragons: Hiccup! Alors qu’ils sont à la poursuite du criminel, les jeunes dragonistes découvrent un ancien artefact caché.

Celui-ci révèle ses secrets à la lueur d’une flamme de dragon: une carte de territoires non explorés, et peuplés de nouveaux dragons! Accompagné de l’intépide Astrid, du curieux Fishlegs, du couard Snotlout et des deux frères et sœurs écervelés, Tuffnut et Ruffnut, Hiccup se lance dans une nouvelle quête.

Bien entendu, ce n’est pas sans compter sur leurs dragons, et à commencer pat Toothless, qu’ils s’envolent à la découverte de créatures cachées, mais aussi de nouveaux dangers… 

Les Personnages

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Dragons: Race to the Edge: characters

De gauche à droite: les frères et sœurs Tuffnut et Ruffnut, Hiccup, Astrid, Fishlegs, Snotlout

La Petite Critique:

Netflix reprend la saga portée précédemment par Cartoon Network, qui décidément après s’être fait reprendre l’animation Star Wars perd deux grandes licences! La série reste un intervalle dans les films, qui devraient sans nulle doute se poursuivre au vue du succès sur grand comme petit écran.
Les valeurs y sont positives et le personnage principal attachant, devenant adulte mais conservant son esprit ‘aventure intact. L’intégrale des épisodes est disponible depuis le mois de juin, à quand la suite?
 
Le guide des épisodes – saison 1
  1. Dragon Eye of the Beholder Part One
  2. Dragon Eye of the Beholder Part Two
  3. Imperfect Harmony
  4. When Darkness Falls
  5. Big Man on Berk
  6. Gone Gustav Gone
  7. Reign of Fireworms
  8. Crushing It
  9. Quake, Rattle and Roll
  10. Have Dragon Will Travel, Part One
  11. Have Dragon Will Travel, Part Two
  12. The Next Big Sting
  13. Total Nightmare

Big Eyes

Genre: Drame – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Big Eyes Etats-Unis – 2014 – Réalisé parTim Burton – Scénario:  Scott Alexander,  Larry Karaszewski – Directeur de la photographie: Bruno Delbonnel – Production: Silverwood Films,  Electric City Entertainment, Tim Burton Productions – Durée: 1h46 – Sortie : 25/12/2014 – Avec: Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston, Jon Polito, Krysten Ritter, Jason Schwartzman, Terence Stamp

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Site officiel

Synopsis:

Margaret une première fois mariée, va quitter son mari, avec sa fille, et son matériel de peinture, seule activité qui lui permet de s’épanouir… A San Francisco, sans expérience professionnelle, elle va se faire engager comme peintre industrielle sur des berceaux.

Mais Margaret n’en délaisse par moins son art et peint pour des quidams dans les parcs. C’est là qu’elle fait la rencontre de Walter Keane, peintre paysagiste. La jeune femme est charmée par ses histoires de ses voyages à Paris et se laisse vite séduire. Il est aussi une sécurité pour cette femme seule dans les années 60…

Walter voyant aussi les talents de son épouse, il va échafauder des plans pour vendre leurs tableaux, d’abord dans des boites de jazz, et puis par le bouche-à-oreille. C’est sans doute par facilité, mais aussi opportunisme, les peintures aux « grands yeux » sont présentées comme celles de Keane.

Margaret, intègre et portée par ses valeurs de l’église méthodiste, n’est pas d’accord. C’est pourtant sa personnalité introvertie et soumise qui prend le pas et son mari devient de plus en plus populaire… 

https://www.youtube.com/watch?v=izUU6Nt5wOc&t=24

La Petite Critique:

La filmographie de Tim Burton est tout à la fois éclectique et déroutante. Entre Batman, Edouard aux mains d’argent, ou Abraham Lincoln, on reste souvent déconcerté, et sa réputation est en déclin. Avec ce « Big Eyes », et le choix de porter à l’écran l’histoire vraie de Margaret D. H. Keane, Burton revient à un cinéma plus conventionnel, mais aussi plus accessible! 

Sans tomber dans le pathos ou la victimisation, sa caméra suit la jeune femme qui au cours des années va finalement acquérir la volonté et l’indépendance dont elle a besoin, et ainsi s’affirmer comme femme et artiste. Le film entre drame et Biopic plutôt réussi, avec des acteurs justes à tous les instants, à voir absolument pour se réconcilier avec Tim Burton!

Kingsman

Genre: Espionnage / comédie –  Royaume-Uni – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Kingsman Etats-Unis – 2014 – Réalisé parMatthew Vaughn – Scénario: Jane Goldman, Matthew Vaughn – D’après: The Secret Service par Mark Millar Dave Gibbons – Production : Marv FilmsCloudy Productions – Durée: 2H09 – Sortie : 29/01/2015 – Avec: Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong, Taron Egerton, Michael Caine

kingsman-poster-main Kingsman

 Site officiel

Synopsis:

Quelque part en Afghanistan, un avion vient à l’assaut d’une forteresse terroriste. Les agents secrets responsables de l’attaque, manquent de tous mourir, alors qu’un terroriste se fait sauter en plein interrogatoire. Harry Hart (alias Galahad) vient rendre hommage à la famille du défunt et remet une médaille d’honneur au jeune fils, Gary « Eggsy » Unwin.

Quelques 17 ans plus tard, en Argentine, c’est sur les traces d’un chercheur pessimiste sur les questions de climat, que l’gent Lancelot s’est lancé. Malheureusement il est découvert et réduit au silence par Gazelle, femme de main d’un magnat de l’internet, Valentine. 

A Londres, l’agence des Kingsman se réunit autour de la table ronde et se lance à la recherche des personnalités politiques et médiatiques enlevées récemment. Mais il faut aussi remplacer les agents morts et chaque membre est chargé de recruter un futur espion.

Pour Eggsy, la vie n’est pas simple! Il vit entre sa mère, sa petite sœur, et son beau-père, petite frappe locale. Bien parti pour être incarcéré après un vol de voiture, le jeune homme trouve son salut après l’intervention de Galahad. Au chômage et sans but, il va se retrouver à passer des tests dans le but de devenir lui aussi agent spécial, sur les traces de son père.

Les épreuves sont difficiles et le renvoient souvent à son statut social et ses complexes… Mais le jeune homme fait preuve de témérité, même quand il apprend que Galahad en pleine enquête est grièvement blessé lors d’une explosion e, en pleine enquête. Toutes les pistes semblent désormais se diriger vers le richissime Valentine, qui annonce le lancement de cartes SIM et d’un réseau téléphonique et internet gratuits pour tous…

La Petite Critique:

Matthew Vaughn (X-Men le commencement) l’avait annoncé: il voulait faire un film pour dérider le public, dans un contexte tendu. L’objectif est plus que réussi! C’est drôle, mais si certaines scènes feront rire jaune.

Si vous vous attendez à une parodie potache pour ados, il n’en est riens! Le talent de Vaughn est bien d’évoquer les sujets qui nous angoissent (le climat, la pollution, la surpopulation et la vie privée) et donc d’en parler, mais en usant d’humour!

Colin Firth est parfait en espion très british, alors que Samuel L. Jackson incarne un géant de l’internet qui va décider de la mort de millions de personnes, juste pour soulager sa phobie de pollution… Le tout donne un film surprenant, que vous aurez plaisir à aller voir, et porter par une bande son très pop, allant des Take That, à Iggy Azalea et Ellie Goulding ou Dizze Rascal.

Retrouvez toute l’actu du film sur Street‘N’Sport!

American Sniper

Genre: Drame/Guerre – 20px-Flag_of_the_United_States.svg American Sniper Etats-Unis – 2014 – Réalisé parClint Eastwood  – Scénario: Jason Dean Hall – Directeur de la photographie: 22 & Indiana Pictures,  Mad Chance Productions, Malpaso Productions – Durée: 2H12 – Sortie : 1/01/2015 – Avec: Bradley Cooper, Sienna Miller, Jake McDorman, Luke Grimes, Kyle Gallner

 Site officiel

Synopsis:

Quelque part sur un champ de bataille, un sniper callé et prêt à tirer se souvient de son enfance. Dans une famille du Texas, élevé avec son jeune frère, Chris Kyle subit une éducation tyrannique d’un père qu’il doit appeler « monsieur ». La morale et la foi religieuse doivent s’acoquiner de l’enseignement du tir au fusil…

Alors qu’ils sont jeunes adultes, les deux frères restent inséparables, et parcourent les routes, de concours en concours de rodéo afin de gagner un peu d’argent. Ils sont encore de grands ados dans but précis pour leur vie.

Pourtant tout va basculer alors que les chaines de télé rapportent un évènement: le bombardement de l’ambassade américaine le 7 août 1998 en Tanzanie.

Pour Chris c’est une évidence: son destin est de s’engager dans l’armée et venir en aide aux autres. Il est enrôlé dans les NAVY SEALS, et montre vite ses talents de tireurs. Il fera la connaissance d’une jeune femme, Taya Renae, qu’il épouse avant de s’envoler vers l’Irak…

On retrouve alors Chris Kyle en joue, face à une mère et son fils déterminés à tuer: ils seront ses deux premières victimes… Très vite sa réputation de « légende » est faite dans les rangs de l’armée, alors qu’il devient pour Al-Qaeda une cible prioritaire.

Pendant plusieurs années, le marine va alterner les campagnes, et les brefs séjours dans une famille qui ne le connaît que peu finalement, sa famille à lui étant devenue les soldats…   

La Petite Critique:

Pour son dernier film en date, Clint Eastwood a choisi de porter à l’écran un récit sur la vie réelle de Chris Kyle. Si le démarrage de l’histoire sur l’enfance et l’influence du personnage semblait intéressant à développer, le réalisateur part tête baissée dans plusieurs tentatives au point qu’on restera circonspect quant à l’objectif de son film!

Est-ce pour dénoncer la guerre? Certainement pas on sait Eastwood attaché au droit de se défendre et utilise les armes… Veut-il faire de son personnage un héros? Difficile de le penser tant on a du mal à l’aimer ou le détester à la fois…  

Ce film qui tombe en pleine confusion des genres entre des nations, des religions, des conflits rapportés, n’apporte rien qu’un peu plus de flou, comme il ne traite finalement aucun sujet. A plus de 80 ans il serait peut-être temps pour le cinéaste de déposer les armes, de déposer sa caméra!