Behind the Candelabra

Titre français: Liberace – Comédie dramatique/ Biopic – 2013 – Réalisé par: Steven Soderbergh – Inspiré du livre: Behind the Candelabra – My Life with Liberace – Production: HBO – Durée: 2h00 – Budget: 23 M$ – Avec: Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, Scott Bakula, Rob LoweBehind-the-Candelabra-2013 Behind the Candelabra

Synopsis:

Scott Thorson est un jeune homme de la campagne, qui mène son petit bout de chemin, comme soigneur de chiens. Il assume tant que faire se peut son homosexualité, à la fin des années 70 aux Etats-Unis, lorsqu’il rencontre Bob, qui va lui faire découvrir Las Vegas, et l’introduire auprès de l’exubérant Liberace.

Celui-ci à l’apogée de sa carrière démarrée dans les années 50, se produit tous les soirs, dans un show musical dans lequel ses talents de pianiste sont souvent cachés par les tenues de scènes et les bijoux qui le couvrent de manière presque ostentatoire.

De leur rencontre va naitre une liaison tenue secrète,, entre un homme riche renfermée dans une prison dorée, et un jeune insouciant qui découvre la vie. Mais l’argent ne suffit pas à cacher les failles de ces deux personnages, qui vont se craqueler et générer des tensions…

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La petite critique:

Depuis Sexe, Mensonges et Vidéos, Soderbergh oscille entre blockbusters et films moins conventionnels, comme les précédents Effets secondaires ou Contagion… Il surprend encore avec un choix de traiter la biographie d’un entertainer de la fin des années 70, Liberace.

Au-delà de la découverte sur la vie d’un musicien peu connu ici, le film vous surprendra par le jeu des acteurs, à commencer par un Michael Douglas tout simplement énorme dans son interprétation d’un personnage haut en couleur! Mais comment ne pas être emporter par un Matt Damon toujours juste, ou un Scott Bakula (trop rare) et Rob Lowe en second rôle déconcertant et drôle? A voir de toute urgence!!!

Contagion

Genre : Thriller / Action 20px-Flag_of_the_United_States.svg Contagion États-Unis/ 20px-Flag_of_the_United_Arab_Emirates.svg Contagion Émirats arabes unis – 2011 – Durée: 1h45 – Réalisé par: Steven Soderbergh – Production: Double Feature Films / Participant Media / Abu Dhabi Media / Regency Enterprises / Warner Bros – Budget: 60 M$ – Avec: Matt Damon, Kate Winslet, Marion Cotillard, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Laurence Fishburne

Note : 2 sur 5.
contagion-movie-poster-001-1024x819 Contagion

Synopsis :

Beth Emhoff rentre d’un déplacement professionnel à Hong-Kong et succombe rapidement à une maladie, tout comme son fils, laissant son mari Thomas veuf. Partout dans le monde, des cas semblables sont signalés, alertant l’OMS et le CDC américain.

La contagion s’étend rapidement, poussant les professionnels de santé à rechercher l’origine du virus, avec une épidémiologiste envoyée en Asie. À Atlanta, le Dr Ellis Cheever, assisté par le Dr Mears envoyée à Chicago, lutte pour contenir la pandémie, cherchant à éviter une répétition du désastre H1N1.

L’information peine à rester confidentielle et la panique gagne rapidement les populations, alimentée par les reportages d’un blogueur se faisant passer pour un journaliste et qui alimente la théorie du complot.

Ces différents destins s’entrelacent dans un scénario apocalyptique qui résonne avec de nombreuses réalités.

Contagion movie trailer

La Petite Critique :

Doté d’un casting exceptionnel et d’un scénario à la hauteur des grands films de l’été, « Contagion » a de quoi séduire un vaste public. Cependant, cela ne suffit pas. En dépeignant avec réalisme une potentielle pandémie, le film souffre d’un manque d’engagement. Qu’apporte-t-il de plus qu’un autre film catastrophe?

Certes, il a le mérite de révéler les coulisses avec des chercheurs de diverses organisations « officielles ». Toutefois, Soderbergh semble ignorer complètement (est-ce volontaire?) l’existence et l’influence économique des grands groupes pharmaceutiques dans cette trame.

Quant au casting international, pourquoi ne pas en profiter pour raconter des histoires du monde entier? Malheureusement, Soderbergh se concentre de façon égocentrique uniquement sur le cas américain, ce qui devient rapidement exaspérant. Ainsi, ce film sans véritable profondeur sera vite oublié.