Quelque part en Chine, dans une rizière, le corps d’un enfant semble inanimé. Et puis celui-ci semble se réveiller, ou plutôt reprendre vie. Il marche, titube, avant finalement perdre connaissance au milieu d’un village.
L’officier J. Martin Bellamy (Omar Epps) chargé d’immigration est contacté et se rend sur place pour rapatrier ce citoyen qui se dit américain. Jacob, c’est le prénom de l’enfant, parle peu, mais finit par indiquer qu’il vient d’ Arcadia dans le Missouri.
Arrivé, Bellamy est plus que surpris de découvrir que Lucile et Henry, désignés par Jacob comme étant ses parents, ont la soixantaine tranquille. Ils sont très surpris par cet enfant qui semble tout connaitre de la maison, mais voilà, leur enfant est décédé quelques trente années en arrière, et ils l’ont enterré!
Le mystère dans la petite communauté va s’épaissir, alors qu’une autre personne disparue, refait surface, belle et bien vivante!
Si le pitch semble se rapprocher des Revenants de Canal+, c’est dans la littérature américaine qu’il faudra trouver sa source d’inspiration, puisque c’est l’adaptation d’un romanThe Returned (c’est aussi comme cela que la série française est traduite en anglais…).
On y retrouve Omar Epps (Dr House) ou encore Frances Fisher (habituée des séries télé) dans cette histoire fantastique faisant revenir les morts à la vie, et sans que pour l’instant on ne sache comment. La narration est agréable et les deux premiers épisodes déjà diffusés maintiennent suffisamment en haleine pour que l’on ait envie de suivre cette série produite par le studio d’un certain Brad Pitt! To be continued…
Ally McBeal est une jeune avocate diplômée, qui a surtout suivi des études de droit au départ pour suivre l’homme de sa vie, Billie. Quelle n’est donc pas sa surprise après avoir été embauchée dans un cabinet de Boston, Cage & Fish, de se retrouver plusieurs années après la fac, face à son amour d’adolescence ?
La pilule passe d’autant moins bien que le brun en question est mariée et travaille avec sa femme dans ce même cabinet d’avocats!
La jeune femme a-t-elle le choix de partir alors qu’elle a quitté son précédent employeur pour harcèlement sexuel ? Tel est le dilemme qui se pose en ouverture de la série…
Les personnages :
Renée (Lisa Nicole Carson) est sa meilleure amie (ou ennemie selon les situations). A l’inverse d’Ally qui se noit dans un verre d’eau, Renée, elle, mange les hommes au petit déjeuner et s’affirme sans trop de complexes!
Billy (Gil Bellows) est un homme posé, sérieux, travailleur, et intègre, bref l’homme idéal pour Ally qui doit encore se faire à l’idée qu’il est marié!
Richard Fish et John Cage sont loin d’être des patrons modèles! Le premier est sexiste et fétichiste de la glotte (si si ça existe!). Le second est bègue, fait des plaidoiries pieds-nus et seul Barry White lui redonne un peu confiance en lui…
Georgia Thomas est mariée à Billy, et ne voit pas forcément d’un bon oeil l’arrivée d’Ally dans le cabinet (Ha bon?). Mais elles vont souvent se retrouver sur leur goût de la gente masculine…
Elaine Vassal (Jane Krakowski) est le stéréotype de l’assistante colporteuse de ragots et qui se mêle de tout. Son passe-temps favori: inventer des objet inutiles, comme le soutien-visage!
Les deux dernières arrivées, Nelly Porter (Portia de Rossi) et Ling Woo (Lucy Liu) viendront par la suite mettre la zizanie avec leur caractère glacial pour la première, franc-parler et aplomb déconcertant pour la seconde!
Les amants d’Ally
Ca sonne comme une bonne rubrique de blog ou site féminin. Mais force est de constater avec du recul que le personnage d’Ally McBeal bien que réservé et névrosé, réussit le tour de force de s’emparer de jolis spécimens masculins au cours de la série !
On gardera en guest-star le chanteur de rock Jon Bon Jovi par exemple. Mais Ally Mc Beal a eu quelques relations durables, avec notamment :
Jesse L. Martin, plus connu aujourd’hui pour son rôle de Ed Green dans Law & Order (New York Police Judiciaire) pendant 9 ans, et surtout Joe West dans The Flash pendant 9 ans !
Robert Downey Jr. qui était encore sur la brèche personnellement au moment du tournage de la série, et n’avait pas encore le succès mondial en revêtant l’armure d’ Iron Man…
La critique:
David E. KElley avait déjà frappé fort au début des années 80 en réalisant, puis en produisant la série juridique La loi de Los Angeles, dans laquelle s’entremêlaient les relations amoureuses des personnages dans les couloirs des cabinets d’avocat et cours de justice…
Diplômé en droit à Boston où il est né, il décide peu à peu de tourner en dérision le droit pour en montrer les failles et critiquer l’ordre établi! Et c’est de cela qu’il s’agit dans Ally McBeal!
Car oui la série fût en son temps drôle est subversive (instaurer des toilettes mixtes dans une entreprise est encore impensable aujourd’hui…). Elle a été aussi l’occasion de mettre en avant des personnages féminins forts, indépendants, dans un milieu d’hommes machistes!
Mais sous des couverts de comédie, la série dénonçait épisode après épisode la judiciarisation de la vie publique américaine, avec ces procès loufoque, pas si éloignés de la réalité! Et force est de constater que 15 ans après le phénomène dénoncé à l’époque n’a fait qu’empirer!
La musique
Comment aborder cette série mythique, sans parler de musique? Sans rendre d’abord hommage à Vonda Shepard qui n’a pas simplement chanter le générique d’une série, mais y a apporter un univers musical propre, soul, rétro, en écrivant des morceaux originaux qui collent à la peau des personnages ?
Pendant 5 ans et 3 B.O. pour la série, cette chanteuse jusque là peu connue à l’international, a été sous le feu des projecteurs, en chantant sur la plupart des épisodes !
Mais Ally Mc Beal c’est aussi des apparitions de Barry White ou Tina Turner, Sting et même un morceau chanté par Robert Downey Jr.!
Que sont-ils devenus?
David E. Kelley (Monsieur Michelle Pfeifer) a continué d’égratigner la justice avec Private Practice, Boston Legal, Harry’s law. Sa dernière production “The Crazy Ones” met en scène Robin Williams et Sarah Michelle Gellar…
Après diverses apparitions, c’est grâce à la série Brothers & Sisters (2006/2011) que Calista Flockart (Mme Harrison Ford à la ville) fera peu à peu oublier son rôle d’Ally…
Courtney Thorne Smith (Merlose Place) a intégré le casting de Two and a half men à partir de la 7ème saison.
Lisa Nicole Carson a dans la vie réelle connue des déboires avec la justice et n’a plus percé depuis…
Jane Krakowski a sorti un album de reprises en 2010 et a incarné Jenna Maroney dans la série 30 Rock de 2006 à 2013
On a revu Lucy Liu avec plaisir dans la série des films Kill Bill de Tarantino. Elle est au casting de la série Elementary (revival américain de Sherlock Holmes)
“2077. My time, my city, my family. When terrorists killed thousands of innocents, they were condemned to die. They had other plans. A time travel device sent us all back 65 years. I want to get home but I can’t be sure what I will return to if history is changed. Their plan, to corrupt and control the present in order to win the future. What they didn’t plan on was me!”
Synopsis: Episode pilote
Vancouver, 2077. Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. L’Union Nord Américaine est sous le contrôle d’un régime corporatiste et oligarchique. Il semble régner une paix et climat serein, sous la surveillance d’une police d’Etat bien équipée technologiquement: le CPS (city protective service).
Kiera Cameron, épouse et mère de famille, fait partie d’une des nombreuses brigades qui arpentent les rues de la ville et assure la sécurité. Alors qu’elle est en mission, elle va devoir faire face à un obscur groupe anarchiste, Liber8 (liberate). Leur chef présumé, Edouard Kagame est interpelé, alors que tout le monde assiste impuissant à l’explosion d’un bâtiment gouvernemental.
Les membres pensant de l’organisation sont arrêtés et condamnés à mort, lors d’une séance à laquelle assistent plusieurs personnalités, dont Kiera. Mais alors que la sentence doit être prononcée, chaque membre de Liber8 dévoile un étrange artéfact. Réunis, ceux-ci ouvrent un passage dans le temps, qui les ramène en 2012, à notre époque. Eux, mais aussi Kiera Cameron qui a eu le temps de se jeter à leur poursuite.
Coupée de son temps, elle va désormais devoir tout entreprendre afin de déjouer les plans du groupuscule dont l’objectif final est d’empêcher l’apogée des technologies et l’avènement d’un nouveau régime. Elle va choisir de rejoindre pour cela la police de Vancouver et faire équipe avec le détective Carlos Fonnegra, et trouvera une aide précieuse auprès d’un jeune geek, Alec Sadler…
La télé canadienne serait-elle en train de se réveiller et proposer des programmes originaux capables de rivaliser avec la télé américaine? Après Rookie Blue ou encore Orphan black, dans des genres différents, Continuum diffusée sur la chaine Showcase et reprise sur les différentes versions de Syfy en Europe, est une série de grande qualité!
Simon Barry a l’idée géniale de reprendre l’idée des voyages dans le temps, pour plonger ces personnages futuristes… dans notre époque!!! La série prend alors une tournure de série dramatique plus classique, ponctuée d’images futuristes (souvent au travers des réminiscences de Keira) d’une société qui par touche nous apparaît de moins en moins rassurante.
Les deux premières saisons se dévorent d’une traite, tant le mélange des genres prend bien et permet au genre de la SF de porter des propos bien au-delà des seuls effets-spéciaux, abordant les thématiques de la course au progrès, de la gestion des nouvelles technologies, ou encore l’hégémonie des groupes industriels! A voir de toute urgence pour ceux qui ne se seraient pas encore plongés dans cette série sur Syfy…
La série suit la vie de la jeune Melanie Barnett, une étudiante en médecine, qui choisit de suivre son petit ami, rookie du football américain, dans son ascension au sein de l’équipe professionnelle de San Diego, les Sabers.
Si elle n’a pas les codes de conduite et communication adéquates face à ce monde “bling-bling”, Derwin lui se laisse emporter dans le tourbillon de la célébrité et commet gaffes sur gaffes qui vont remettre en cause leur couple naissant.
Autour d’eux vont graviter des joueurs de football américains dépressifs ou juvéniles, des femmes méfiantes, alcooliques ou des mères possessives, bref une vie presque ordinaire, si tout ne gravitait pas autour du ballon roi aux Etats-Unis…
Spin-off de la série à succès Girlfriend, sur le réseau UPN (aujourd’hui CW), il est ironique de constater que cette série apparue pour la première fois sur la CW, est aujourd’hui diffusée par la chaine communautaire afro-américaine BET! Près de 8 M de téléspectateurs se sont réunis pour la première de la saison 4 en janvier 2011.
Le format court, en sitcom de 20 minutes offre un ton tout à la fois drôle et sérieux qui permet d’aborderles relations de noirs-américains à travers le prisme déformant du football américain. C’est une occasion d’égratigner le star-système (le fric, les voitures, le rap…) mais aussi d’imposer une image moderne et indépendante des femmes noires américaines.
Car la série est avant féministe! Ce sont ces femmes de joueurs qui en coulisse, règle les problèmes et garantissent le bon moral des troupes, pour assurer The Game (le match du vendredi soir…).
Un nombre impressionnant de guest-stars ont pris part à la série, et son univers est bien sûr complété par une bande-son rap et R&B de qualité!
Nous sommes à la suite de la bataille de New York (Avengers) qui a révélé à la face du monde l’existence de super-héros qui font face à des Dieux, extra-terrestres, ou mégalos de tout poil.
Alors que l’on découvre que l’agent Phil Coulson n’est finalement pas mort, celui-ci a pour mission de constituer une équipe d’élite pour prévenir de l’invasion et lutter contre toute forme de dérapages, et notamment celle d’un groupe terroriste connu sous le nom de The Rising Tide (marée montante).
Mais il existe tout un tas de situation menaçant la sécurité internationale, que doit gérer le S.H.I.E.L.D, la première étant cette d’un homme affublé de pouvoirs dangereux qu’il ne maitrise pas…
Qui mieux que Whedon (Buffy) pouvait s’emparer de cette série, suite au succès du film Avengers? Mêlant action, fantastique et humour, il offre une vie au personnage de Clark Gregg (Iron Man, Thor…) à la télé. La série démarre c’est vrai un peu lentement et l’intrigue met du temps à s’installer. On compte donc sur évolutions comme seul Whedon sait les faire, et les aventures du S.H.I.E.L.D croisant les super-héroes Marvel, promettent un univers riche en rebondissement…
Sur le front de la guerre d’indépendance, en 1781, Ichabod Crane est chargé d’une mission spéciale pour le général George Washington, mais meurt dans un combat avec un cavalier à qui il a tranché la tête!
Crane se réveille 232 ans plus tard, dans une cave, aux abords de la petite ville de Sleepy Hollow. Il va vite être confronté au progrès de notre époque, évitant une voiture de justesse sur la route. Dans le même temps, la police locale doit faire face à un crime étrange et le début d’enquête conduira à la mort du sheriff, sous les yeux de sa collègue, Abbie Mills, qui croit avoir vu un cavalier… sans tête!
Le suspect idéal des meurtres serait Crane, ce vagabond perdu que personne ne connait dans le coin, mais son récit intrigue Mills qui l’associe à son enquête. Ils vont devoir ensemble poursuivre la Mort, un des quatre cavaliers de l’apocalypse, tels que décrits dans le Livre des Révélations…
Le livre d’Irving a déjà été adapté au cinéma, en 2000, par Tim Burton avec Johnny Depp en tête d’affiche! Dans la lignée des Sherlock Holmes, la Fox rapatrie le héros à notre époque, mais pour en faire quoi?
Car après le visionnage du premier épisode une question se pose: doit-on prendre au sérieux cette série, ou bien est-ce un second degré? Les scènes s’enchainent et le personnage de Crane semble vite s’adapter aux technologies de 2013 et n’est que peu surpris, par exemple.
Il faudra voir comme la série se porte après quelques épisodes, mais déjà le démarrage avec plus de 10 millions de téléspectateurs, en fait un excellent démarrage de la saison télévisuel!
Alors que Sarah, orpheline un peu paumée, tente de fuir le mec du moment, avec la cocaïne qui lui appartient, elle croise le regard d’une femme sur le quai qui lui ressemble étrangement. Cette dernière perdue met fin à ses jours en se jetant sous un train!
Choquée, Sarah dans la précipitation part avec les affaires de cette femme pour tenter de comprendre d’où vient cette ressemblance. Et quoi de mieux que de feindre sa propre mort, et incarner Beth disparue?
Si le but de Sarah était au départ de tourner la page, la voici enfermée dans un rôle qui va avoir des conséquences: Beth est officier de police, elle a un petit ami, bref tout une nouvelle vie à gérer. Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là, car d’autres doubles ou clones font leur apparition et semblent être la cible d’un mystérieux tueur! D’où viennent ces fille? Quelle est leur origine et pourquoi veut-on les tuer?
Si la série pourrait faire penser à Dollhouse, on va finalement très vite y trouver un autre ton. Le projet canadien, distribué par la BBC donne en effet une atmosphère plus proche des séries britanniques qu’américaines. Tatiana Maslany (Flashpoint) campe le personnage principal, mais aussi tous les clones qu’elle croisera sur sa route. Le tout sans être une révolution se laisse agréablement regardé. La suite au prochain numéro…