Gravity

Film catastrophe – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Gravity Etats-Unis, 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Gravity Royaume-Uni – Réalisé par: Alfonso Cuarón – Production: Reality Media, Warner Bros., Heyday Films – Sortie: 23/10/2013 – 1h31 – Avec: George Clooney, Sandra Bullock

gravity-banner Gravity

Synopsis:

L’équipage de la navette Explorer effectue une mission de maintenance technique sur le téléscope Hubble. C’est alors que la NASA les prévient que suite à la destruction d’un satellite russe par son propre pays, des débris gravite à vive allure et se dirige sur l’équipe.

La scientifique Ryan Stone et le militaire Matt Kowalsky tente de regagner la navette, mais il est trop tard et touchée, Ryan dérive dans le vide sidéral. Kowalsky la rassure à distance et réussit à se rapprocher d’elle. Mais leur périple ne fait que commencer, car les scaphandres dont ils sont équipés ne sont pas des jet-pack!

Leur premier objectif sera de rejoindre l’ ISS (la station internationale) et de là récupérer un véhicule Soyouz de sauvetage. Malheureusement à l’approche de la station, Matt n’arrive pas à s’agripper et décide de se sacrifie…

A cours d’oxygène, désemparée Ryan Stone arrive à bout d’oxygène dans une station déserte, et qui sera bientôt un piège de plus, alors qu’un début d’incendie embrase l’habitacle. Echappant de justesse à l’explosion, seule dans un véhicule sans carburant, Ryan s’abandonne… 

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La Petite Critique

Etrange que ce film tout autant encensé que détesté par la critique. Réalisé par un Cuaròn à qui l’on doit surtout Harry Potter et le Prisonnier d’ Azcaban, il est esthétiquement beau. On est plongé dans des scènes intenses, avec comme décors le globe terrestre rarement vu comme cela.

Ainsi la 3D prend ici tout son sens et prouve son utilité. Mais passé la qualité visuelle et le talent de la photographie, le scénario laisse vraiment à désirer! D’abord parce que le tout est plus qu’improbable et que Sandra Bullock devrait être morte au moins 5 fois dans le film.

Et puis l’écueil est celui du silence. Celui qui devrait être oppressant, pesant et plonger le personnage comme le spectateur dans le vide et la solitude, est sans cesse ponctué de sons (explosions, d’accrochages et de musique) alors même qu’on nous a prévenu en introduction, que ceux-ci n’étaient pas possibles! Du coup l’effet est gâché et il aurait peut-être sauvé un film qui n’est ni plus ni moins qu’un film catastrophe dans l’espace, bourré d’effets faciles et idées préconçues (la raquette de ping-pong dans la station chinoise…) .

Extremely Loud and Incredibly Close

Drame – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Extremely Loud and Incredibly Close Etats-Unis – 2011 – 2h09 – Réalisé par: Stephen Daldry – Adaptée du roman de: Jonathan Safran Foer – Production: Paramount Pictures/ Scott Rudin Prod./ Warner Bros. pictures – Budget: 40 M$ – Avec: Tom Hanks, Sandra Bullock, Thomas Horn, John Goodman

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Synopsis:

Oscar Shell a 11 ans déborde d’imagination mais souffre aussi d’un syndrome qui rend souvent difficile la communication avec son entourage. Un an après la disparition tragique de son père dans les attenants du 11 septembre, il retrouve dans ses affaires une clef qu’il pense être un dernier message laissé.

Il va alors se mettre en tête de rechercher ce que peut ouvrir cette clé, tout comme les missions que lui confiaient son père, à la recherche d’objets simples au travers de la ville, pour l’obliger à sortir et communiquer.

Cette quête va emmener Oscar dans les rues de New-York à la rencontre de famille souvent endeuillées, armé d’un appareil photo et de souvenirs d’une dernière. Mais au fur et à mesure qu’il semble se rapprocher de son but, les souvenirs de la dernière journée de son père et un terrible secret se font de plus en plus présents…

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Petite Critique:

Abordant avec une grande décence les attentats, le réalisateur de Billy Elliott se penche avec émotion sur ceux qui restent après une tragédie, avec leurs traumatismes. Il est l’occasion d’un duo fort entre Thomas Horn (Oscar) et  sa mère (Sandra Bullock) qui sont tout à la fois dans une tension forte, et que pourtant tout rapproche. Un très beau film qui se clôt sur la construction onirique du recueil d’Oscar de toutes ses rencontres effectuées…

The Lake House

Titre français : “Entre deux rives” – Remake de SiworaeRéalisation : Alejandro Agresti – Scénario : David Auburn – Société de production : Vertigo Entertainment – Distribution : Warner Bros Pictures – Compositeur : Rachel Portman – Pays d’origine : États-Unis – Budget : 40 millions de dollars – Genre : Romance – Durée : 1h47  – Sortie : 26 juillet 2006 (France)

Distribution

The%20Lake%20House%20Poster The Lake HouseL’histoire :

Le Dr Kate Foster semble quitter avec résignation sa tranquille maison sur le lac pour entamer son internat de médecine à Chicago.. Avant d partir elle laisse un mot pour le futur propriétaire… Alex Wyler débarque lui dans cette maison qui semble avoir un aspect différent et découvre le mot lui étant adressé. Après un évènement troublant décrit dans sa lettre, Alex décide de répondre à l’ancienne propriétaire. Démarre alors une correspondance qui n’aurait rien d’original, sauf que la boite-aux-lettres utilisée permet des échanges à 2 ans d’intervalle.
Comblant des manques évidents au niveau relationnel de l’un et de l’autre, cette "romance épistolaire" va nouer les deux personnages qui interagissent sur les évènement du temps. Le thème de l’attente, et d’une possible relation à travers le temps qui passe est largement évoqué en écho dans le livre préféré de Kate, "Persuasion" de Jane Austen…

Critiques :

04 The Lake HouseSi la version française a déformé le titre (“Entre deux rives”) et donc dénature l’intrigue même du film, cette histoire vaut le coup d’œil, ne serait-ce que pour revoir… 12 ans après Speed (si si je sais on vieillit aussi…) le couple Bullock/Reeves au cinéma! 
Les avis sont plutôt négatifs à en lire tout ce qui peut  avoir été écrit, pas tant pour le jeu des acteurs, que pour des incohérences du scénario, et des lignes spacio-temporelles évoquées… Mais qu’importe car ici le propos n’est pas la machine à remonter le temps de H.G. Wells ou un traiter sur l’espace temps. C’et avant tout un prétexte pour appuyer la notion d’éloignement et de comment la relation peut se construire malgré tout, dans l’attente de retrouver l’autre. Reste plus qu’à dégoter "Il Mare", film coréen dont celui-ci est un remake!

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