Michael Jackson – Xscape

Attendu depuis des mois par les fans, l’album d’inédits du Roi de la Pop est enfin dans les bacs, un jour avant les Etats-Unis! Et si le précédent, “Michael Jackson”, avait largement déçu le public et la critique, celui-ci semble avoir bien été bien travaillé pour répondre aux attentes. Une compilation de morceaux de choix, balayant les 30 dernières années, avec des productions modernes qui ne viennent pas forcément dénaturées l’original…

20140512_220840_thumb Michael Jackson - Xscape

Xscape: Le nom de l’album est un morceau connu depuis maintenant au moins 7 ans. Il a en effet très vite circulé sur internet et avait déjà ravi les fans qui s’attendaient avec ce titre en 2006/2007 à un grand retour! C’est donc tout naturellement qu’il se retrouve aussi titre de l’album!

Le concept: regrouper des morceaux inédits (et seuls les ayant-droits savent combien il en reste encore…), achevés ou pratiquement achevés et les relifter pour donner un album homogène avec des sonorités des années 2010, sous la houlette de LA Reid, Timbaland ou encore Rodney Jerkins. Pour autant tout le monde sera libre avec la “version deluxe” d’apprécier les arrangements originaux, et donc d’évaluer le travail final (ce qui avait été très discutable sur la tentative précédente).

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Tracklisting:

  1. Love never felt so good : 1er titre et single de l’album. On le retrouvera en trois versions: réarrangée, originale, en duo virtuel avec Justin Timberlake. C’est une balade amoureuse, aux accents disco du début des année 80, issue d’une collaboration entre Jackson et Paul Anka. Le morceau est l’occasion l’étendue de la voix surtout sur la version originale (piano/voix).
  2. Chicago: Le spectre de la femme dangereuse que l’on retrouve dans tous les albums de Michael Jackson, est de nouveau présent. Il raconte ici l’histoire d’une rencontre avec une femme qui ment sur sa vie personnelle pour mieux séduire les hommes qu’elle rencontre…  Enregistrée en 1999, elle alterne des couplets posés et sereins, et des refrains plus douloureux…
  3. Loving you: Le morceau évoque des titres funk de la fin 70 début 80. Une déclaration d’amour qui donne définitivement envie de danser!
  4. A place with no name: étranges notes électro qui évoquent d’amblée “Leave Me Alone”! Le phrasé est clair, presque parlé plus que chanté: Jackson raconte son histoire, celle d’une rencontre avec une inconnue. Tout est enjoué, gai, moins sombre qu’un “Dangerous”, et pourtant comme sur un “Dirty Diana” il se laisse séduire et s’oublie alors qu’il est en couple… Le bridge est un délice avec une voix rarement entendue!
  5. Slave to the music: Sony en a fait son hymne! Le titre assure la promotion du dernier modèle Xperia de la marque! Avant-guardiste, le son est plus moderne, plus urbain, et pour cause, enregistré pour figuré sur l’album Dangerous! C’est ici l’évocation d’une fille qui s’oublie dans la danse, à défaut d’obtenir la reconnaissance des hommes avec qui elle est…
  6. Do you know where your children are: complainte moderne, le morceau reprend le slogan d’une campagne américaine pour parler d’éducation et des enfants, ceux de familles mono-parentales, ceux qui connaissent la violence, ou ceux qui rêvent de devenir star et finissent dans la prostitution…
  7.  Blue Gansta : Des trois morceaux travaillés avec Dr. Freeze, seul “Break of Dawn” se retrouvera en bonne place sur Invincible. Ce dernier, ne fait sans doute que revenir sur la fascination de Jackson sur le film noir (“Smooth Criminal”). Si sur ce titre, Timbaland renforce l’effet dramatique, la version originale évoque plus facilement une ambiance de tango avec des sonorités d’accordéon surprenantes!
  8. Xscape: Là j’avoue que cela va rester une incompréhension: pourquoi réorchestré un titre déjà très sombre, que les fans ont pour la plupart déjà entendu? L’original quelques plages plus loin est tellement fort avec ces bruitages évoquant une évasion de prison! Produit entre HIStory et Invicible, il est un nouveau coup de griffe à la presse à scandale et évoque les difficultés d’engager pour le chanteur une relation de confiance, sans s’interroger sur l’avidité…

Les 8 morceaux se retrouvent donc modernisés et les 8 plages suivantes offrent les originaux. Le coffret est de plus accompagné d’un poster et d’un DVD documentaire. Au final un bon cadeau, au moment où l’on fêtera les 5 ans de la disparition du King of Pop, en juin prochain.

 

Tony Garnier visionnaire

Le musée urbain Tony Garnier recèle de véritable trésors historiques permettant de voyager dans le temps et de prendre conscience de la pensée visionnaire de l’urbaniste Tony Garnier (1869-1948) dont la ville idéale est dessinée sur les murs de la cité, et encore aujourd’hui un modèle utopique…

 

Quelques photos pour vous donner envie d’aller flâner un dimanche dans ces rues si particulières du 8ème arrondissement de Lyon…