X-Men: Days of Future Past

Fantastique – Etats-Unis – 2014 – Réalisé par : Bryan Singer – D’après: Days of future past (comic book) 1981 – Studio: 20th Century Fox / Marvel Entertainment / Bad Hat Harry Productions / The Donners’ Company – Sortie: 20/05/14 – Durée: 2h11 – Budget: 225M$ – Avec: Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Halle Berry, Anna Paquin, Ellen Page, Peter Dinklage, Ian McKellen, Patrick Stewart

 

http://www.x-menmovies.com

Synopsis:

Année 2023: la Terre semble ravagée et a fait l’objet de combats qui voient jour à près jour les Sentinelles, création des hommes, vaincre et tuer des mutants, mais aussi tous ceux qui les aideraient à se cacher ou à les défendre. Seuls quelques X-Men tentent de résister, grâce aux pouvoirs de Kitty Pride et ses projections mentales et la téléportation de Blink.

Professeur Xavier et Magneto arrivent dans un temple chinois, éloigné de tout, avec pour idée de voyager dans le passé, et arrêter ce qui a tout entrainer: l’assassinat d’un riche industriel à l’origine des Sentinelles, Bolivar Trask, en 1973!

Si Kitty a le pouvoir de transférer des âmes, jusqu’à présent elle s’est limitée à quelques années. Un tel bond dans le temps pourrait avoir des effets irréversibles sur les corps. Mais qu’à cela ne tienne: ça ne sera pas à Xavier de voyager dansa le temps, mais Serval dont le métabolisme ne vieillit pas et se régénère en permanence!

Plongé dans un corps plus jeune, à l’apogée du disco et en pleine tension de la guerre du Viet-Nam, Serval doit tout à la fois retrouver Xavier et Magneto, mais aussi convaincre Mystique que le meurtre n’est pas la solution.

Le jeune professeur Xavier s’est renfermé dans son manoir, avec comme seul compagnon Hank Mc Coy qui lui fait oublier ses douleurs, mais aussi ses pouvoirs à l’aide de neutralisateurs. C’est peu convaincu qu’il accepte d’aider Serval à libérer Magneto, enfermé dans un quartier de haute sécurité du Pentagone depuis l’assassinat de Kennedy…

Alors qu’ils s’envolent à la recherche de Mystique à Paris, Xavier et Magnéto évoquent enfin l’origine de leurs tensions: la mort des premiers X-Men.

Alors qu’en 2023 les Sentinelles s’approchent dangereusement du temple, Serval lui court contre le temps et fait face à un Magnéto dirigé par sa seule colère…

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=gsjtg7m1MMM&w=602&h=338&hd=1]

La Petite Critique:

Singer revient derrière la caméra pour cet opus, prétexte à reposer des bases des X-Men disparus. Mais là où le concept de s’appuyer sur un épisodes importants de la série (voir comic book publié en 1981), Singer nous impose un énième épisode de Wolverine, avec Hugh Jackman omni-présent!

Il finit même par nous perdre, car à la fin de X-Men: The Last Stand, le professeur Xavier disparaissait. Il refait surface accompagné de Magnéto, à l’issue de The Wolverine : et entre les deux Bryan Singer, on comble les vides?

La montée des tensions et l’oppositions humains/mutants aurait pu être ici poussée son paroxysme et montrer le rejet de l’autre et le cheminement qui conduit inexorablement à la création de robots sensés au départ réguler les mutants, et qui finiront par s’imposer à tous (le mythe de la machine).

Il vous faudra aussi penser à une histoire autour du personnage de Bishop (très peu loquace) qui est là un peu comme un cheveu sur la soupe! Là encore un non-sens, alors que les fans le connaissent déjà bien!

Mais là encore, Singer n’évoque que par petites touches, dans un film de 2h11 aux scènes longues qui finissent par lasser! Les X-Men c’est avant tout une équipe tiraillée qui tente de maintenir un équilibre fragile entre les humains auprès desquels ils tente de se faire accepter, et des ennemis avides de dominer le monde. Singer devrait réviser ici ses classiques avant le prochain film, au lieu de “revisiter” bêtement l’ Histoire!

Et après?

Le prochain film Marvel sera celui des Gardiens de la Galaxie, étrange choix, mais qui aura peut-être pour effet de nous dérider un peu, avant le suivant qui verra l’apparition d’ Apocalypse, premier mutant et probablement le plus grand ennemi des X-Men…

12 years a slave

Drame – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg 12 years a slave États-Unis / 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg 12 years a slave Royaume-Uni – Réalisé par: Steve McQueen – d’après les mémoires de Solomon Northup – Production: Regency Enterprises/ Film4/ River Road Entertainment
Plan B Entertainment – Budget: 20M$ – 2h13 – Avec
: Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Paul Giamatti, Lupita Nyong’o, Sarah Paulson, Brad Pitt, Alfre Woodard

12-Years-a-Slave-poster 12 years a slave

http://www.12yearsaslave.com/

Synopsis:

En 1841, Salomon Northup est un noir-américain libre, qui vit une vie paisible avec sa femme et ses deux enfants, dans l’ Etat de New-York. Alors que sa famille part pour quelques jours, il rencontre deux hommes qui lui proposent une opportunité d’emploi de musicien dans un spectacle ambulant. Surpris puis attiré par la proposition, Salomon, ivre après son repas, se réveillera dans une cellule, enchainé!

Il va vite comprendre qu’il a été piégé et fera parti d’un convoi clandestin de noirs embarqués pour rejoindre le sud ségrégationniste, probablement en manque d’une main d’œuvre gratuite, alors que les fuites sont de plus en plus fréquentes…

Arrivés sur les rives du Mississipi, les prisonniers sont accueillis par un négrier, Theophilus Freeman, qui organise un marché aux esclaves dans sa maison: les prix dépendent de la bonne forme ou des compétences présumés de telle ou telle personne…

Affublé d’un nouveau prénom, Platt, Northup rejoint comme d’autres la plantation de William Ford. Si ce dernier est loin d’être abolitionniste, il offre des conditions à peu prêt décentes son personnel. Mais bientôt des tensions vont se faire pressantes entre Northup et le charpentier Tibeats. A l’issue d’une bagarre, ne pouvant le protéger, Ford devra revendre Platt à un autre exploitant aux mœurs et caractère particuliers, Edwin Epps (Michael Fassbender)…

La Petite Critique:

Surprenant 3ème long métrage du réalisateur anglais, Steve Mc Queen! Car si ce n’est pas ses origines et son histoire, il a décidé de s’attacher à la question de l’esclavage dans l’Amérique de la fin du 19ème siècle.

Adaptant ce récit de Northup lui-même, on nous montre à voir toute la cruauté humaine, la violence souvent plus psychologique que physique, dans des plans-séquences à la limite du soutenable. Et le réalisateur de nous offrir des moments de respiration avec ce bayou calme paisible et beau qu’il nous offre à voir entre deux scènes dures.

La thématique est du coup bien abordé et le film atteint son but: réveiller les consciences sur un fait historique peu connu et finalement peu dénoncé, celui de ses enlèvements de masse du nord vers le sud du pays! Avoir!!!

Prometheus

Fantastique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Prometheus Etats-Unis – 2012 – Réalisé par: Ridley Scott – Distribué par: 20th Century Fox – Sortie: 30/05/2012 – Budget: 130M$ – Noomi Rapace, Michael Fassbender, Guy Pearce, Idris Elba, Logan Marshall-Green, Charlize Theron

prometheus-affiche Prometheus

Synopsis:

Dans un passé lointain, une race humanoïde arrive sur Terre. Un arrivant consomme une étrange substance noire qui le consume et modifie  son ADN, broyant son corps dans l’eau…

En 2089, un couple d’archéologismes font une ultime découverte mettant en évidence d’étrange similitudes dans plusieurs civilisations sur des peintures rupestres, au sujet d’une constellation lointaine et d’une probable visite extraterrestre…Cette découverte conduit un grand groupe à financer une expédition spatiale, à bord du Prometheus.

Après un peu plus de deux ans de stase, l’équipe d’une quinzaine de passagers, dont les archéologues Elizabeth et Charlie, mais aussi des géologues et autres scientifiques, sous la surveillance d’un androïde manipulateur.

Arrivé sur un satellite, ils vont vite découvrir des routes et des formes d’habitations laissant présager que des formes de vies ont existé! Mais s’agit-il des créateurs de l’humanité?

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=sftuxbvGwiU&w=561&h=315&hd=1]

Petite Critique:

33 ans après Alien, Ridely Scott nous propose un prologue à sa saga, une introduction métaphysique qui nous interroge sur les origines de l’humanité. Mais la sauce est loin de prendre et on a l’impression d’être souvent devant un pseudo 2001 Odyssée de l’espace (dont je n’ai jamais été fan…).

Si les scènes d’action sont bien présentes, tout ce que fait le personnage d’ Elizabeth à la fin du film, est tellement improbable, qu’elle est presque plus forte que James Bond à elle toute seule! Et arrivé à la fin du film après des fluides visqueux, des pieuvres géantes etc… on a l’impression que Scott n’a pas su choisir l’origine de sa créature entre évolution génétique ou pendant négatif des Ingénieurs…