Si vous vous demandez quelle est la chanson qui passe lorsque vous débarquez sur mon blog en ce moment, je vous dirais que c’ est l’ un des nombreux titres du dernier album de Darren Hayes. Nombreux car This delicate Thing We’ve Made ("cette chose fragile que nous avons créée") en comporte 24 sur 2 CD, rien que ça! A 35 ans, l’ Australien ex-chanteur du groupe Savage Garden a récemment publié un troisième album solo. Il est sans doute l’ artiste insulaire le plus connu après INXS et Kylie Minogue…
Explorant des thématiques personnelles appuyées par des sons pop et électro, l’ album s’ éloigne des standards actuels. Darren Hayes continue une plongée déjà initiée avec The Tension & The Spark, l’ album précédent qui n’ a pas connu le succès qu’ il méritait, et dans lequel il proposait une musique plus sombre. Un ton qui tranche avec l’image publique que l’ artiste donne à voir: il ne manque en effet pas d’ humour dans ses interviews ou sur ses vidéos personnelles diffusées sur YouTube! Pour vous en faire une idée, je vous invite à faire un tour sur le site officiel, qui propose une mise en image de déjà 5 titres de l’ album:
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"Words": balade sur laquelle Darren Hayes est uniquement accompagné par un piano, c’ est celui qui se réfère au titre de l’ album. Il aborde une relation qui n’ avance plus, faute de communication, de ces mots qui font mal alors qu’ ils ne sont même pas prononcés…
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"Step into the light": pourrait très bien être diffusé dans un club sans aucun problème. Les couplets lents, une montée à l’ approche du refrain… Ici visiblement c’ est la confusion des sentiments entre réaliser qu’ on est amoureux et perdre l’ autre…
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"Me, myself and I": encore un titre bougeant. Quelques effets sur la voix pour donner un aspect futuriste au morceau…
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"On the verge of something wonderful": ici Hayes tente de dépeindre une société dans laquelle on court après des idéaux, sans voir les conséquences, un monde où finalement la recherche du beau nous éloigne de vivre tout simplement.
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"Who would have thought": montre un côté plus noir dès l’ intro. Personnellement un des titres que je préfère, Darren Hayes y pose une voix plus grave.
On retrouvera un Darren Hayes plus "traditionnel" dans des titres comme "Sing to me" ou "Casey". Pour le côté pop c’ est surement "Waking the monster" dont le son optimiste, tranche avec le propos… L’ album se clôt pour sa version iTunes sur le slow "Love is in everything". Rares sont les albums qui au-delà de trois titres suscite un grand intérêt global chez moi. Mais celui-là mélangeant les sons et les genres mérite une écoute attentive!