Katy Perry enflamme le Super Bowl

Il  y a des traditions ancestrales autour du plus gros évènement sportif américain le plus médiatique : le Super Bowl! Il s’ouvre d’abord avec l’hymne national, et cette année c’est la chanteuse Indina Menzel (responsable du « Let it go » du film Frozen) qui s’y est collée. Le match est bien évidemment l’occasion de voir avant pendant et après des spots de pub démentiels qui coutent une fortune (au royaume du libéralisme ça s’impose)…

Katy_Perry_-_Super_Bowl_XLIX_Halftime_04-300x218 Katy Perry enflamme le Super Bowl

Mais le clou du spectacle est depuis plusieurs années qui ferait presque de l’ombre à cette finale de football américain (ha oui au départ c’est bien d’un matche de football américain dont il s’agit). Place au show, à l’ « enternaiment » et à la chanson ! Et de ce côté là, le moins que l’on puisse dire c’est que Katy Perry a assuré! On aime ou on n’aime pas, mais on ne pourra qu’halluciner sur un show de 12 minutes et 20 secondes pendant lesquelles elle revisite sa discographie, monte sur un tigre géant, change 5 fois de tenue, se paye Lenny Kravitz et Missy Elliott, avant de s’envoler dans les airs pour son Firewok (et feu d’artifice…)!

The Hunger Games: catching fire

Anticipation / Aventure – 2013 – Etats-Unis – Réalisé par: Francis Lawrence – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 130M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

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http://www.thehungergamesexplorer.com/us/epk/catching-fire/

Synopsis:

Près d’un an après les 74ème jeux, Katniss Everdeen et Peeta Mellark vivent dans le village des vainqueurs, au chaud dans une maison où tout est fourni. Mais cela n’effacera pas ce que les deux jeunes ont vécu psychologiquement. Et puis malgré le stratagème utilisé pour échapper à la mort, ils ne peuvent se mentir et échapper à leurs sentiments par ailleurs.

Mais voilà, leur action a mise en branle le système politique et a installé le doute dans les Districts, en redonnant un peu d’espoir. Katniss, en se sacrifiant pour sa soeur, mais aussi en remportant les jeux précédant est devenue un symbole que le Capitol souhaite faire taire.

Le président Snow en personne va venir menacer les deux jeunes, en leur imposant de promouvoir el Capitol, lors d’une tournée des vainqueurs. Désormais, le train qu’ils vont emprunter fera escale dans chaque district.

Alors que tout est surveillé et planifié, les foules ne s’y trompent. Non seulement ne croient-ils pas vraiment à la relation amoureuse de Katniss et Peeta, mais le symbole du geais moqueur, comme signe de rébellion passive, est fréquemment brandi. La répression est directe, partout. Face à ces mouvements et perdant le contrôle, Snow va relancer les 75ème Hunger Games, en changeant les règles du jeu…

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La Petite Critique:

Pour ce second opus de la trilogie, c’est Francis Lawrence (De l’eau pour les éléphants) qui s’y colle. Il suit les codes qui ont fait le succès du premier film. On est ici plongé un peu plus dans les rouages du système politique et sociétal de Panem, avec l’instauration de la peur et une dictature qui ne dit pas franchement son nom. Et les personnages qui pensaient être tranquilles jusqu’à la fin de leurs jours, ne sont en fait que des pantins de propagande! 

L’opus prépare doucement le soulèvement dont il sera sûrement question lors du prochain volet de la série, découpée en 4 films,  le 21 novembre 2014!

Hunger Games

Anticipation / Aventure – 2012 – Etats-Unis – Réalisé par: Gary Ross – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 78M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

hunger-games-character-posters Hunger Games

Synopsis:

Plus de 70 ans après un soulèvement populaire (The Dark Days), l’Etat de Panem (recouvrant les Etats-Unis d’aujourd’hui) est plongé dans une vie pos-apocalyptique. Entre le Capitol, riche qui a accès à toutes les ressources, et les 12 districts qui travaillent, le moins que l’on puisse dire c’est que le système politique s’apparente plus à la féodalité de l’Europe moyenâgeuse!

Afin d’imposer la peur, et éviter tout débordement, le gouvernement a instauré des “jeux” au cours desquels 2 tributs tirés au sort de chaque district, doivent s’affronter dans une lutte qui ne doit voir qu’un seul survivant triompher!

A l’approche des 74ème jeux, ironiquement nommés “Hunger games” (jeux de la faim), les jeunes de chaque district se préparent tout en espérant en cachette ne pas être choisis. Dans le 12ème, quand Prim Everdeen fait partie des tributs, c’est sa soeur ainée, Katniss qui décide de se porter volontaire.

Elle sera rejoint par Peeta Mellark, qui ne cache pas son attirance pour la jeune femme, depuis leur rencontre. Les deux jeunes adultes se voient très vitre transporter dans un train à grande vitesse, dont la seule escale sera le Capitol. A bord, ils sont coachés tant bien que mal par Effie Trinket et Haymitch Abernathy (un ancien vainqueur alcoolique).

Ils rencontreront bientôt leurs adversaires, lors d’une semaine de préparation et de tests, avant d’être plongés dans l’arène virtuelle, décors d’un show télévisé retransmis dans tout le pays…

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La Petite Critique:

Gary Ross (Pleasantville) s’est attaqué à un succès de librairie publié en 2008. Si le roman pouvait être taxé de similarités avec Battle Royale, il s’en éloigne par les visions de la société proposé. Car si le film est un excellent divertissement d’actions et d’aventures, il est aussi une critique sociale acerbe.

C’est bien une société de classes qui est rétablie dans un futur proche, avec des cerfs et des seigneurs. Et l’outil choisi pour contrôler les masses, n’est ni plus ni moins que la télé-réalité, ces “hunger games” pour lesquels les habitants du Capitol se délectent, alors que les pauvres de Districts doivent regarder forcés.

Les personnages sont justes, vrais, à commencer par celui de Katniss, interprétée par une Jennifer Lawrence (Mystique dans la série X-Men) qui laisse transparaitre tout à la fois sa naïveté et sa force face aux évènements.

Lenny Kravitz – Black & white American tour

Exceptionnelle soirée de musique ce soir dans l’antre de la Halle Tony Garnier! C’est d’abord Raphael Saadiq qui a donné le ton et le rythme avec sa soul et son blues si particulier! Une voix pure légèrement aigüe à la Prince, des choristes sautillant et des voix soul puissantes pour chauffer la salle!

Une heure plus tard, c’est Lenny Kravitz qui n’en est pas à sa première apparition sur Lyon! Mais la sortie de son album est aussi l’occasion d’une tournée qui fait escale en France. L’énergie du black américain est toujours là, il enchaine les morceaux, d’abord nouveaux de son album, avant de revisiter pendant prêt d’ 1h30 ses 22 ans de carrière comme il aime à le rappeler sur scène! De « Stand by m woman » à « Rock’n’roll is dead » on a eu le droit à tout Lenny Kravitz le temps d’une soirée!  

On a pas vraiment eu le temps de s’ennuyer, et même si l’on a pas réécouter du Kravitz depuis longtemps on se surprend à fredonner les refrains très facilement!

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Le moins que l’on puisse dire c’est que la magie est passée ce soir avec les spectateurs qui en ont eu pour leur argent, avec un Lenny Kravitz survolté qui pendant prêt de 20 minutes est allé tranquillement se balader dans la fosse de la Halle avant de reprendre sa chanson! C’était juste AMAZING!