Suite Française

Genre: Drame –  20px-Flag_of_France.svg Suite Française France, 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Suite Française Royaume-Uni, 20px-Flag_of_Belgium_%28civil%29.svg Suite Française Belgique – 2015 – Réalisé parSaul Dibb – Scénario / photographie:  Matt Charman, Saul Dibb– Production: Entertainment One, BBC Films, Qwerty Films, TF1 Films Production, Radio Television TSE – Durée: 1h46 – Sortie : 01/04/2015 – Budget: 15 M€ – Avec: Michelle Williams, Kristin Scott Thomas, Matthias Schoenaerts, Sam Riley, Lambert Wilson, Margot Robbie

suitefrac3a7aise-poster Suite Française
Suite Française – Sérial Bloggeur

Site officiel

Synopsis:

1940. Lucille Angellier (Michelle Williams) est tout récemment mariée à Cédric, un jeune français issu d’une famille bourgeoise de Bussy et parti sur le front. Attendant son retour, elle vit dans la demeure familiale avec sa belle-mère froide et autoritaire (interprétée par Kristin Scott Thomas).

La France perd du terrain, et bientôt l’armée allemande atteint déjà Paris. A la radio, le Maréchal Pétain annonce la capitulation. Le village de Bussy tente de vivre, entre inquiétude et rationnement de la nourriture qui commence à se faire rare.  

Une garnison va bientôt arriver dans ce microcosme et s’installer dans les plus grandes maisons. La propriété de Madame Angellier est celle que choisit Bruno von Falk (Matthias Schoenaerts) pour établir son bureau. Cette présence inquiète mais aussi intrigue Lucille, alors que tous les soirs le jeune officier joue un air de piano qu’elle ne reconnaît pas.

Seule depuis des mois, Lucille va inexorablement se rapprocher du soldat, alors que dans le village, une rébellion couve et que certains villageois dénoncent allègrement leurs voisins sur des messages anonymes…

La Petite Critique:

Saul Dibb porte à l’écran la seconde partie de la série de romans d’Irène Némirovsky, Dolce, qui ne seront publiés qu’en 2004! Le film voit le duo très fort Scott Thomas / Williams se confronter, en pleine invasion allemande.   

Il tente d’esquisser une critique de la société de classe, mais très vite oubliée alors que l’intrigue se focalise sur cette histoire d’amour impossible entre la jeune Lucille et l’officier allemand compositeur de musique. Il n’en oublie pas de montrer les bombardements sur des civils ou les exécutions sommaires! Pour moi un excellent film coproduit entre l’Angleterre, la Belgique et la France!

Dans la maison

Comédie dramatique – 20px-Flag_of_France.svg Dans la maison France – 2012 – Réalisé par: François Ozon – Adapté de: El chico de la ultma fil –  Avec: Fabrice Luchini, Ernst Umhauer, Kristin Scott Thomas, Emmanuelle Seigner, Denis Ménochet, Yolande Moreau

Dans-la-maison-affiche Dans la maison

Synopsis:

C’est la rentrée des classes et Germain, un professeur de français désabusé, se désespère la présentation du projet pédagogique d’établissement, et du retour de l’uniforme. Dans la masse de “moutons”, il va tout de même repéré un élève, Claude, dont les talents d’écriture lui renvoient ses frustrations.

Le jeune homme décrit dans ses rédactions, avec une grande ironie une famille “normale” de la classe moyenne, qui l’attire. A la fois voyeur et narrateur, Claude est encouragé dans cette plongée perverse, par son professeur qui semble se délecter des lectures hebdomadaires.

Mais le pygmalion est-il celui qui semble le plus évident pour nous? Au fur et à mesure Claude, Germain et la famille Artoll se retrouve plonger dans des situations qui va transformer leur vie et leurs relations…

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7fvWTVFiFfc&w=539&h=302&hd=1]

Petite Critique:

A l’origine, la pièce espagnole (Le garçon du dernier rang) est une critique acerbe de la société actuelle. Le jeune homme y dépeint dans ses narrations 3 familles avec la distance que les adultes n’ont plus ou ne veulent pas avoir…

Si l’on retrouve assez bien l’ambigüité et les tensions sexuelles dans le film, la critique sociale elle a pour moi totalement disparue, tant la famille Artoll semble fictive, au profit d’un scénario plus suspens. Ozon offre ici encore un cinéma théâtralisé et on se demande pourquoi il n’est finalement pas plus réalisateur dans cet art que dans le cinéma…

Le jeune Ernst Umhauer, lui est terriblement ancré dans son personnage et en fait la révélation du film…