Comédie dramatique – 2013 – États-Unis – Réalisé par: Joseph Gordon-Levitt – Production: Ram Bergman Productions, Voltage Pictures – 1h30 – Budget: 6M$ – Avec: Joseph Gordon-Levitt, Scarlett Johansson, Julianne Moore, Rob Brown, Glenne Headly, Brie Larson, Tony Danza
http://donjonmovie.tumblr.com/
Synopsis:
Jon Martello (Gordon Levitt) est un jeune homme américain d’origine italienne, qui assume pleinement son célibat et ses aventures à répétition. S’il occupe ses journées à nettoyer son appartement, et dans les salles de musculation, le soir il rejoint ses deux amis en boite, pour chasser de nouvelles proies féminines pour la soirée.
Mais Jon a un problème: malgré leur plastique et leur intérêt, les femmes n’arrivent pas à lui proposer autant de plaisir que lorsqu’il regarde ses films porno sur internet, et cela plusieurs fois par semaine! Du coup sa relation avec les femmes reste incomplète…
Pourtant, Jon est très loin du stéréotype du pervers, il va à l’église tous les dimanche et le repas familial avec son père (Tony Danza) marié avec sa télé, sa mère effacée et sa sœur plongée dans ses textos et son téléphone…
Il va se laisser séduire par Barbara, une blonde sexy qui va lui apprendre à attendre… De l’autre côté, en cours du soir, il rencontre une étrange Esther, ,bien plus âgée, qui ne semble pas choquée par un jeune homme branché par les films porno… Ces deux femmes vont fortement l’influencer…
Petite Critique:
Surprenant, Joseph Gordon-Levitt pour son premier film en tant que réalisateur s’attaque à une hypocrisie de l’Amérique puritaine. C’est l’occasion aussi d’aborder un vrai problème de société que cette jeunesse qui découvre sa sexualité dans les films pornos et qui pense que tout doit se passer de la même manière, en dehors de sentiment et de partage…
Il réussit à donc prendre de front un sujet sérieux tout en y apportant l’humour et la légèreté nécessaire pour en faire une bonne comédie dramatique. Les scènes hebdomadaires de messe dominicale et confessionnal sont truculentes… Scarlett Johansson et Julian Moore pour les touches féminines sont là aussi surprenantes.