Oz the Great and Powerful

Fantastique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Oz the Great and Powerful Etats-Unis – 2013 – Réalisé par: Sam Raimi – Production: Roth films – Distribution: Walt Disney pictures – Budget: 200M $ –  Avec: James Franco, Mila Kunis, Rachel Weisz, Michelle Williams

disney.go.com/thewizard/

Le synopsis:

Quelque part dans le Kansas du début du 20ème siècle, Oscar Diggs est un prestidigitateur sur le retour, plus enclin à la gente féminine, “les campagnardes”, qu’il séduit facilement, que par le reste du monde. il rêve d’être aussi connu qu’ Edison, sans vraiment s’en donner les moyens et passe donc son temps à berner les gens.

Alors qu’il a fait une proposition de trop à une femme mariée, il est poursuivi par les artistes du cirque dans lequel il se produit. Ne trouvant d’autre échappatoire, il saute dans un ballon qui s’envole droit dans la tornade en cours de formation!

Manquant de se faire tuer, il dévie et s’écrase dans une région qu’il ne connait pas. Un univers particulier où les plantes semblent suivre ses déplacements. Il est rejoint par Evanora, une des trois sœurs sorcière de ce pays qui lui apprend ce qu’est le monde d’ Oz.

Intéressé seulement par l’or et le pouvoir proposé, il se convint lui-même d’être le grand magicien que la prophétie annonce, et part malgré lui, en quête de Glinda la sorcière  suspectée d’avoir tué le précédent magicien.

Diggs va devoir alors choisir un camps et user de tous ses subterfuges pour confondre laquelle des sœurs est du côté du bien…

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La Petite Critique

Le film dirigé par Sam Raimi à qui l’on doit la trilogie Spiderman, s’attaque à un monument: le monde d’ Oz créé à partir de 1900 par L. Frank Baum. Il reprend le premier tome d’une série de 14 livres et fait bien évidemment écho au film de 1939.

L’introduction en noir et blanc et en 4/3 contraste avec l’aventure elle même en couleur et Widescreen, un contraste surlignant les époques, mais faisant aussi écho aux technologies de l’époque. Les effets 3D commencent enfin à être intéressant dans ce film qui dès le générique d’introduction nous transporte.

On retrouve un James Franco à des années lumières de son personnage ringard dans Spring Breakers, faisant cavalier avec Michelle Williams dans une belle aventure, qui mériterait une suite, d’autant que les personnages de l’épouvantail ou du lion peureux et du robot sont esquissés…

Spring Breakers

Drame – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Spring Breakers Etats-Unis – 2013 – Réalisé par: Harmony Korine – Production: Muse productions – 1h32 – Budget: 2M$ – Avec: James Franco, Selena Gomez, Vanessa Hudgens, Ashley Benson, Rachel Korine

springbreakersfrench Spring Breakers

www.springbreakersmovie.com/

Synopsis:

Faith, Candie Britt et Cotty sont des amies de fac qui se côtoient dans la résidence universitaires où elles résident. Alors qu’elles s’ennuient prodigieusement en cours, elles cherchent toutes un peu d’excitation dans leur routine et rêvent d’évasion à l’approche du Springbreak.

Mais partir sur les plages dorées de Floride a un cout, et ce n’est pas le peu d’argent qu’ont ses filles qui suffirait à couvrir les dépenses! Elles vont alors successivement braqué un magasin de quartier, avant de s’en prendre aux clients d’un bistrot local!

Arrivée en Floride, les quatre jeunes femmes sont ivres de nouveauté, de débauche aussi entre les soirées étudiantes, l’alcool et les drogues. Très vite elles assimilent leur rythme vacancier à un mode de vie courant, et perdent tout repère.

Arrêtées pour possession de stupéfiants, dans un Etat à peine hypocrite, elles sont récupérées par un rappeur sur le retour, reconverti en mafieux local! Jusqu’où pousseront-elles le jeu ou l’aventure?

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Petite Critique:

Le moins que l’on puisse dire c’est que la réalisatrice n’y va pas par quatre chemins pour dépeindre une jeunesse américaine désabusée, et dont le destin amoral fait foi! Tout évènement et situation est posé comme sur le fil d’un rasoir avec ces scènes ponctuées par des sons de révolver qu’on recharge.

Filmé presque comme un roman-photo, où se succèdent des images plus que de l’animation, le film voit s’entremêler des scènes de présent et à rebours de celles-ci, ce qui n’est pas pour faciliter l’entrée du spectateur.

On ressortira des salles obscures avec un goût amer tant par la forme que par le propos de ce filme, dans lequel James Franco est méconnaissable et Selena Gomez réussit le pari de casser son image Disney.

SpiderMan 3

Fiche technique

Genre: Action, Fantastique –  Durée: 2h19 – Pays: USA – Réalisé par : Sam Raimi – Budget : 258 M$ – Avec: Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco, Thomas Haden Church, Topher Grace, Bryce Dallas Howard, James Cromwell, Rosemary Harris, J.K. Simmons, Dylan Baker

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Synopsis

L’histoire suit celles des deux derniers épisodes, qui sont d’ailleurs repris dans le générique d’introduction par le biais d’un photo-montage, une façon de boucler la boucle et de revenir sur un passé sur lequel il faut tourner la page.

« Un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités« , un leit-motiv qui hante sans cesse Peter Parker depuis le premier opus de la série. Et de responsabilités il en est toujours question dan cette épisode où l’homme-araignée doit faire face non pas à un mais trois ennemis : le Super-Bouffon, l’Homme-Sable et Venom !

Tout démarre pourtant pour le mieux avec un Peter Parker amoureux qui réussit à concilier son histoire d’amour et ses devoirs. Mais ses démons le rattrappent : le meurtrier de son oncle refait surface…

Au-delà des super-vilains, SpiderMan va surtout devoir se confronter à lui-même, à ses envies de vengeances et la noirceur qui l’habite, noirceur qui se trouve matérialiser par son étrange costume sombre. 

La Petite Critique

Ce dernier opus vient clore avec bio la trilogie Spiderman, portée par Tobey Maguire ! Alors que les deux premiers étaient initiatiques, comme une avancée vers l’âge adulte, ici on rentre un peu plus dans la psychologie de Peter Parker.

Rappelé à l’évènement le plus douloureux qu’il est connu, il vacille entre la raison et l’envie de vengeance qui peut le submerger, et qui se matérialise par son double maléfique, Vénom ! 

On gardera en tête l’une des dernières scènes du personnage perché sur un clocher, au milieu des gargouilles, pensif sur son devenir !

Un Marvel de bonne facture, qui fera oublier les adaptations à mon sens loupées des X-Men encore récemment…