Les chroniques de Narnia

Titre original: The Chronicles of Narnia – Heroic fantasy – Ecrit par: Clive Staples (C.S.) Lewis – 1949/1594 – 7 volumes

The-Chronicles-of-Narnia Les chroniques de NarniaRegroupées dans un livre unique…

Les 7 histoires, ou chroniques de Narnia sont disponibles actuellement dans un bel ouvrage, en anglais, et dans l’ordre que préférait C.S. Lewis. Car cet ordre n’est pas forcément celui de l’écriture ni de l’édition. Mais force est de constater que l’auteur a bien pensé une chronologie de son univers fantasy et que cette disposition des histoires s’imbrique donc très logiquement:

1. The Magician’s Nephew – 2. The Lion, the Witch and the Wardrobe – 3. The Horse and His Boy – 4.  Prince Caspian – 5. The Voyage of the Dawn Treader – 6. The Silver Chair – 7. The Last Battle

Lewis nous transporte ainsi au fil des histoires, avec un ton très libre, dans l’univers fictif de Narnia, créé par le Lion (roi des animaux) Aslan, où les animaux parlent et vivent en parfaite harmonie avec la nature. Cet univers pourrait être idyllique, mais il va être souvent accessible à de jeunes enfants, dont les quêtes et le parcours initiatique va leur permettre de grandir…

Si l’arc d’histoires le plus importants tournent autour des 4 frères et sœurs Pevenise (Lucy, Edmund, Peter et Susan), a donné lieu à une adaptation cinématographique, la préquelle  The magician’s nephew nous révèle l’origine de ce monde, né des ténèbres et l’obscurantisme.

La petite critique

Proche d’une certain J.R.R. Tolkien pendant leurs études à l’université d’Oxford, Lewis a traversé les deux guerres mondiales. Auteur prolifique, ce poète mais aussi critique notamment d’œuvre littéraire médiévale, il sera membre informel du groupe d’auteurs The inklings.

D’un style très naturel dans sa narration, Lewis n’hésite pas à dépeindre son univers par petite touche, et passe du coq-à-l’âne pour offrir une impression plus large des scènes décrites. Bien que fantastiques, ses histoires sont profondément encrées dans les valeurs chrétiennes qu’il porte, et inscrit les histoires dans le pêché, la déchéance ou la rédemption.

Il offre en tout cas à ses jeunes personnages une échappatoire à leur vie (la guerre, la violence…) et leur permet souvent de s’émanciper d’une forme de soumission ou dépendance. Le livre illustré avec à chaque chapitre, un dessin à la main original, est forcément à posséder dans sa bibliothèque et accessible à tous (le niveau de langue est accessible facilement).

Narnia: “l’odyssée du passeur d’aurore”

Titre original : The Chronicles of Narnia : The Voyage of the Dawn Treader – Réalisation : Michael Apted – Producteurs : Andrew Adamson, Mark Johnson – Scénario : d’après le roman de C.S. Lewis – Société de production : 20th Century Fox & Walden Media – Pays d’origine : 20px-Flag_of_the_United_States.svg Narnia: “l’odyssée du passeur d’aurore” États-Unis – Genre : Fantastique, aventure  – Durée du Film : 1h55 – Date de sortie : 20px-Flag_of_France.svg Narnia: “l’odyssée du passeur d’aurore” France : 8 décembre 2010 Distribution : Twentieth Century Fox

Le-Monde-de-Narnia--L-Odyssee-du-Passeur-d-aurore Narnia: “l’odyssée du passeur d’aurore”

Synopsis :

Londres, 2nde Guerre Mondiale. Les avions survolent la ville, en tension. Edmund et Lucy ont emménagé provisoirement chez leur oncle et tante. Susan et Peter, plus âgés ont suivi leurs parents aux Etats-Unis. Les 2 deux jeunes s’ennuient et repensent à leurs aventures passées dans le monde de Narnia. Affublé de leur insupportable petit cousin, ils vont vite replonger dans le monde fantastique, pour une quête qui les embarque sur le “passeur d’aurore” pour les mers de Narnia…

Petite Critique:

Ce 3ème chapitre de la série est marquée par l’absence de deux personnages centraux qui étaient présents dans les 2 premiers. La réalisation a géré cette perte de manière un peu bancale car on sent que des rappels sont là pour ne pas déstabiliser le public.

L’histoire est somme toute basique et l’intérêt premier réside surtout dans les effets spéciaux et le visionnages en 3D. Dans cette histoire, les personnages doivent faire face à leurs propres craintes et doutes, l’envie de plaire ou de ressembler à sa soeur pour Lucy, le besoin de reconnaissance pour Edmund. Le nouveau personnage du cousin, qui devrait perdurer pour la suite n’emballe pas des masses. L’ensemble reste bien en dessous des deux premiers opus.

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The Golden Compass

Heroic Fantasy2007 – réalisé par Chis Weitz – avec :  Dakota Blue Richards (Lyra Belacqua) – Daniel Craig (Lord Asriel) – Nicole Kidman (Marisa Coulter) – Freddie Highmore (Pantalaimon) (voix) – Eva Green (Serafina Pekkala) – Ben Walker (Roger Parslow) – Sam Elliott (Lee Scoresby) – Ian McKellen : Iorek Byrnison (voix) – Jim Carter (John Faa) – Clare Higgins (Ma Costa) – Tom Courtenay (Farder Coram) – Ian McShane (Ragnar Sturlusson – Iofur Raknison dans le livre (voix)) – Steven Loton (Tony Costa) – Simon McBurney (Fra Pavel) – Jack Shepherd (Le Maître). [retrouvez les fiches personnages et acteurs sur Wikipedia]

y1p6iKXB4OPXWjh23_hP-C-Vpa8yDob-qxgP7ZS--aBIC2CQowuvmJgHIqAuEd6-Ne5HAXtPkhXThU?PARTNER=WRITER The Golden Compass

Synopsis :

Lyra Belacqua est une fillette insouciante, qui passe son temps avec ses amis et le collège des Érudits où elle a été placé par son oncle, Lord Asriel pou y être éduquée. Trop jeune encore pour comprendre encore son destin, elle se retrouvera mêlée aux découvertes scientifiques de son oncle qui sont une gêne pour l’ ordre établi du Magistère, en assistant et déjouant une tentative d’ empoisonnement. En parallèle, on commence à annoncer des disparitions d’ enfants et chacun des royaumes s’ inquiètent. Accompagnée de son daemon (créature animale personnifiant l’ âme de son propriétaire en dehors de son corps), Lyra va d’ abord suivre l’ envoutante Mademoiselle Coulter, avant de s’ enfuir, comprenant le rôle de celle-ci dans les enlèvements d’ enfants. Guidée par une boussole (l’ aléthiomètre), la jeune fille fera tour à tour connaissance des mondes des Gitans, des Sorcières ou des Ours en armure du Nord. Aidée par ses compagnons de route, Lyra partira à la recherche de ses amis et commencera la croisade et son destin.

 Critique:

C’ est beau, mais ça manque d’ âme! C’ est en substance ce que j’ ai ressenti au bout d’ une heure et un peu plus de cinquante minutes de film. Les images nous montrent un monde parallèle, entre ici et ailleurs (les différences se retrouvent dans les véhicules utilisés) et les daemons sont un concept plutôt original. Le scénario est très linéaire, on est jamais vraiment surpris de rien, à l’image du personnage principal, qui passe  vite de l’ insouciance et des jeux, au rôle de meneur de bataille! Elle apprend tout rapidement et n’ a besoin de personne pour lui dire quoi faire: le voyage n’ a donc là rien de très initiatique! La présence de Nicole Kidman ou de Daniel Craig n’ y changera rien, je reste donc perplexe quant aux suites envisagées pour ce film.

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Le petit plus:

Le film est d’ abord l’ adaptation d’ une série de bouquins à succès (vous en avez l’ habitude maintenant…) de Philip Pullman écrite entre 1995 et 2002. L’ auteur y a créé des concepts, celui des daemons par exemple, mais y a aussi beaucoup critiqué le culte religieux et en particulier l’ Église. Hors le film fait l’ impasse sur ce thème en abordant vaguement un Magistère plus proche d’ un gouvernement dictatorial que d’ une doctrine religieuse quelconque!  Dommage, cela aurait pu contre-balancer le cinéma bien pensant, visiblement on ne peut pas forcément dire tout ce que l’ on veut, et reprendre les propos de ses propres livres… A toujours privilégier la VO si vous comptez le voir 😉

Liens : site officiel multilingue (le site vous permettra de comprendre l’ aléthiomètre, connaitre votre daemon en fonction de votre personnalité…)