Princesse Mononoké

Mononoke Hime (princesse des esprits vengeurs) – Animation20px-Flag_of_Japan.svg Princesse Mononoké – 1997 – Réalisé par Hayao Miyazaki – Musique: Joe Hisaishi – Production: studio ghibli – sortie 20px-Flag_of_France.svg Princesse Mononoké : 12/01/2000 – 2h17 – Budget: 18 M€

1242701650_1024x768_princess-mononoke-cover Princesse Mononoké

Synopsis:

Jeune Prince d’une tribu reculée et en déclin, Ashitaka défend son village lorsque celui-ci est menacé par un sanglier possédé par un démon. Touché par la bête, le jeune homme est vite atteint par un mal incurable. Sur les conseils du chamane du village, il va partir vers l’ouest et voir “sans haine” pourquoi la nature semble en colère.

Il va vite se retrouver confronter entre des guerres intestines, opposant les samouraïs du seigneur Hasano, à dame Eboshi. Cette dernière gère d’une main de fer le village des forges qui produits de nouvelles armes meurtrières. Mais le combat bien plus grand est celui de la nature, contre l’industrialisation naissante et l’exploitation des ressources, au dépend de la forêt, avec la lutte d’une jeune fille, Mononoké, recueillie par le Dieu loup.

Ashitaka va peu à peu prendre conscience de qui l’entoure, et découvrir que les légendes ont un bien fondé, dans la forêt originelle et l’Esprit de la forêt…

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Petite Critique:

7ème film d’animation de Myazaki, celui-ci est le plus long produit par le studio Ghibli. L’histoire épique, située dans le Japon de l’ère Muromachi, évoque les clivages et les tensions de l’époque (La cour du Nord et du Sud), et le tournant que prend peu à peu la société dans sa recherche de progrès.

Etrangement focalisé sur le personnage de la princesse, le titre est un peu trompeur à mon sens, dans la mesure où le héros et les aventures initiatiques sont celles d’ Ashitaka…

Inspiré pour ses décors par la forêt de Yakushima ou les montagnes de Shirakami-sanchi, le film a eu un impact fort sur les japonais, qui avaient perdu la notion des richesses naturelles de son propre pays. Un grand moment d’animation, un grand film de cinéma.

Fahrenheit 451

Roman d’anticipation – 3 parties – 192 pages – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Fahrenheit 451Bradbury – Traduction: Jacques Chambon, Henri Robillot – Folio SF

9782070415731 Fahrenheit 451Déjà connu pour ses Chroniques Martiennes, Bradbury publie dans les années 50 un roman, pamphlet contre les dérives à venir d’une société qui s’acculture. Loin d’être une œuvre à classer dans le genre de la science-fiction, le roman s’inscrit dans une période entachée par le Mc Carthisme et sa chasse aux sorcières, les tensions de la Guerre Froide, et le monde marqué à tout jamais par l’explosion des bombes atomiques au Japon.

Le monde dystopique (opposé à l’utopie) dans lequel le romancier, nous plonge est celui d’un monde pas si éloigné du notre, qui dans une recherche d’une égalité parfaite entre les hommes, supprime tout ce qui peut les différencier, et en premier lieu toute source de savoir et de connaissances matérialisée par les livres.

On suit ainsi au fil des pages le parcours initiatique de Montag, un pompier pyromane chargé de bruler les livres et les maisons, qui va commencer à s’interroger sur le sens même de sa vie, dans un monde happé par les programmes télé et autres musiques diffusés en permanence dans les foyers.

Au-delà de la Cité: rien n’existe ou ne semble intéresser la population qui pense vivre dans un bonheur continuel, du moment qu’on ne se pose pas trop de questions… Et pourtant la guerre est proche, embryonnaire, sans que personne ne sache vraiment où ou même pourquoi.

Fahrenheit 451 est une claque encré dans le présent, et donc toujours d’actualité 50 ans après! Bradbury y évoque une civilisation du progrès qui s’endort et ne prend plus cas de l’autre et des différences. Noyés dans le matraquage des mass médias et de la manipulation d’un président élu juste parce qu’il plus présentable que son concurrent, le livre fait écho à l’œuvre de Matsumoto en 1969 (Albator) qui dépeint lui aussi un monde moderne trop égocentrique et oisif pour réaliser une invasion!

Le bouquin donnera lieu quelques années plus tard à une adaptation cinématographique, orchestrée par François Truffaut!

Little miss sunshine

Genre: Comédie dramatique – Etats-Unis – 2006 – Réalisé par: Jonathan Dayton,  Valerie Faris – Scénario: Michael Arndt – Production: Fox Searchlight PicturesBig BeachDurée: 1h40 – Sortie: 20px-Flag_of_the_United_States.svg Little miss sunshine18/08/2006 20px-Flag_of_France.svg Little miss sunshine 6/09/2006 – Avec: Greg Kinnear,  Toni ColletteSteve CarellPaul Dano, Abigail BreslinAlan Arkin

L’autre face de l’Amérique, celle de sa société, de ses critères de beauté, de recherche de la réussite est dépeinte au vitriole avec cette comédie loufoque dans Little Miss Sunshine. Les Hoover sont une famille américaine moyenne, un peu à la dérive.

Entre le père qui tente de vendre son bouquin de 9 méthodes pour réussir, le fils Dwayne qui ne parle plus depuis neuf mois ou encore un grand-père héroïnomane, tout ne va pas pour mieux! Et voilà qu’elle doit recueillir l’oncle qui sort d’une tentative de suicide…

Ce beau petit monde ne sait même plus trop comment communiquer. Et voilà qu’un appel confirme qu’Olive âgée de 7 ans peut participer à un concours de beauté, ce qui est sa passion! La famille entière part et nous entraine dans un road-movie va les rapprocher.
Tantôt c’est drôle, tantôt tragique, le film reste une bouffée d’oxygène qui vous regonfle le moral! Le couple de réalisateurs n’hésite pas à égratigner les standards de la mode, l’exploitation outrancière des gamines qu’on affiche dans des concours ou encore le bourrage de crâne des « pseudo-méthodes » du type « j’y arrive, pourquoi pas vous »…

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La Rumeur Court

Mais elle ne courra pas loin tant le film s’oubliera vite. Petite
comédie sans grande prétention, ça ne vole pas très haut même si
Jennifer Aniston … Est Jennifer Aniston !
On sourit quelques fois, mais le scénario, le jeu des acteurs
déçoivent. Ce n’est à coup sûr pas le film d el’année mais simplement
le petit divertissement à voir après une dûre journée de boulot…

Lord of war

Réalisation : Andrew Niccol – Scénario : Andrew Niccol – Musique : Antonio Pinto – Société de production : Saturn Films – Budget : 42 millions de dollars – Pays d’origine : 20px-Flag_of_the_United_States.svg Lord of war États-Unis – Genre : Drame, Histoire vraie – Durée : 122 minutes – Dates de sortie : 16 septembre 2005 (20px-Flag_of_the_United_States.svg Lord of war États-Unis), 4 janvier 2006 (20px-Flag_of_France.svg Lord of war France)

lord_of_war Lord of warSynopsis:
Yuri Orlov (Nicolas Cage) est un Ukrainien émigré aux Etats-Unis, se faisant passer pour juif persécuté avec toute sa famille. Très vite il va se laisser embarquer dans la vente d’armes, très peu préoccupé par l’origine et la philosophie de ses acheteurs. Bientôt la drogue remplace l’argent et la vente s’étend hors des frontières américaines…
 
Petite Critique:
The Lord of War est une plongée sombre dans la réalité. Plutôt que d’être un énième film montrant les conséquences de l’utilisation des armes, Ang Lee a choisit de brosser le portrait d’un revendeur d’armes qui de fil en aiguille devient l’un des plus gros fournisseur de mort au monde. Nicholas Cage est tragique, sa vie de famille s’effaçant peu à peu derrière son obstination de réussir et de faire “quelque chose de sa vie”. Les images ici autant que les mots frappent et le générique de fin vous rappellera qu’un monde finalement assez proche continue à vendre des armes en masse.

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Les Sites :

Pour la culture et l’information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_de_l%27armement

Nom d’une omelette!

D’un premier abord gentillet, Chiken Little, le dernier Disney revisite tranquillement le mythe de l’invasion extraterrestre et tout y passe avec des renvois humoristiques à « Signes » ou le récent « La Guerre des Mondes ».
Les personnages sont sympas et on ne s’ennuira surtout pas devant les interprétations « karaoké » de chansons!
Bien évidemment c’est un Disney alors la morale est toujours présente. L’histoire est avant tout celle de la relation père-fils mise à rude épreuve. Le thème de la confiance et la foi en l’autre est abordé, sans jamais être aussi pesant que sur des questions de religion (voir blogs précédents…).
A voir donc, en VO si vous en avez l’opportunité, car les chansons du début du film frisent parfois le ridicule avec des textes mièvres au possible !

« Les Soeurs Fâchées »

Genre: Comédie dramatique – 2004 – Pays: France – Réalisé par: Alexandra Leclère – scénario: Alexandra Leclère – Sortie: 22/12/2004 – Avec: Isabelle HuppertCatherine Frot, François Berléand, Brigitte Catillon, Michel Vuillermoz, Christiane Millet 

18395559 "Les Soeurs Fâchées"
Affiche du film

Génial ! 

Si vous ne l’avez pas encore vu, courrez le voir ! Le duo catherine Frot / Isabelle Hupert est tout a fait crédible.  Deux soeurs diamétralement opposées se retrouvent le temps d’un week-end.  Louise esthéticienne qui vient d’écrire un bouquin est heureuse de vivre… Marine, elle, doit « supporter » un mari qu’elle n’aime pas vraiment et a peur de finir par ressembler à sa mère.  Avec finesse, drôlerie et parfois cruauté, on nous parle des rapports de deux soeurs finalement pas si différentes…

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