Le sel de la Terre

Genre: Documentaire – France/Brésil/Italie – 2014 – Réalisé par: Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado – Scénario: Juliano Ribeiro Salgado, Wim Wenders, David Rosier – Directeur de la photographie: Hugo Barbier, Juliano Ribeiro Salgado – Montage: Maxine Goedicke, Rob Myers – Musique: Laurent Petitgand – Durée: 1h49 – Sortie : 14/10/2014affiche_le_sel_de_la_terre Le sel de la Terre

 Site officiel Le Pacte

Synopsis:

Wim Wenders réalisateur et photographe allemand est frappé un jour par une photographie lors d’une exposition, celle d’une femme Touareg aveugle, qui va le conduire à découvrir un photographe franco-brésilien: Sebastiaõ Salgado! Wenders va en compagnie de Juliano Ribeiro Salgado suivre le photographe et en dresser un portrait croisé, au travers de ces différents albums.

Né dans une petite ville du Brésil, peu passionné par les études, c’est finalement l’économie qui va intéresser Salgado, et lui permettre de comprendre l’évolution du monde et les rapports humains. Mais dans les années 60, face au régime de plus en plus répressif, c’est en France qu’il émigre avec son épouse. Economiste, il va travailler à Londres au montage de programmes sur la nutrition et l’éducation qui vont le conduire à découvrir l’Afrique, toujours accompagné de son appareil photo. C’est là que va naitre d’abord une passion, puis l’envie de faire découvrir au monde ce qu’il voit à travers son objectif.

Salgado va marqué de son empreinte l’histoire en étant le témoin des grands évènements géo-politiques du globe avec 4 grands projets :

Autres Amériques (1986) : ne pouvant encore retourner dans son pays d’origine, Salgado décide d’en contourner les frontières, et s’attarder sur les pays limitrophes, tout autant marqués par les changements sociaux, que conservant des communautés très ancrées dans les traditions anciennes.

Sahel: l’homme en détresse (1986): alors que l’Ethiopie est touchée par une sécheresse sans précédent, et que l’eau devient une denrée rare, Salgado sur place découvre les enjeux politiques et les premiers massacres d’humains.

La main de l’homme (1993): marqué dans son enfance par l’industrialisation de son pays (plus grande ressource minière du monde), Salgado entreprend de capter ses évolutions qui transforment notre environnement.

Exodus (2000): l’œuvre la plus engagée, sans doute, montrant à la face du monde toutes les populations déplacées pour une raison  ou pour une autre, d’Europe, en Afrique. 

C’est finalement avec la nature, celle de sa ferme d’enfant dont il entreprend avec son épouse la reforestation, et la photo d’animaux, que Salgado encore tout récemment retrouve foi en l’humanité…

La Petite Critique:

Avec ce documentaire, Wenders et Salgado (fils) tentent de nous transporter dans le projet de toute une vie, celle d’un humaniste armé de son appareil photographique pour montrer et dénoncer les travers de l’homme.

C’est avec un double regard, mais aussi l’exploration de ses clichés, que le film vous fera voyager dans 40 ans d’histoire, souvent dure et violente, mais aussi tendre et touchante avec ce rapport des femmes et les enfants dans les guerres, ou ces gorilles au regard plus humain encore. Un documentaire magnifique qui m’incitera forcément à me plonger dans les albums photo de Sebastiaõ Salgado… 

Retrouvez l’interview des deux réalisateurs dans les carnets du monde [Europe1] du 11/102014

Grizzly

Genre: Docu-fiction animalier – Année: 2014 – Pays: Etats-Unis – Réalisé par: Alastair Fothergill, Keith Scholey – Musique: George Fenton –  Production: Disney Nature – Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures – Durée: 1h17 – Sortie: 18/04/14 (US), 5/11/14 (FR)

grizzly_affiche_definitive Grizzly

Synopsis:

C’est l’hiver et Sky, une femelle Grizzly, est terrée dans sa tanière depuis maintenant plusieurs semaines. Elle entend ses petits oursons nés il y a quelques jours, qui ne pèsent pas plus de 800 grammes chacun. Jusqu’à la fin de l’hivernation, les petits vont puiser dans les réserves amassés pendant le printemps précédents.

Mais au réveil, à la sortie de la neige qi recouvrait leur refuge, Sky, Amber et Scout vont devoir traverser la péninsule d’Alaska, et rejoindre les côtes qui pourront fournir le saumon nécessaire à leur développement.

Mais la route n’est pas simple, alors que la moitié des oursons survit lors de leur première année. La fonte des neiges d’abord, la recherche de nourriture, mais surtout les prédateurs, et à commencer par les ours eux-mêmes), sont des dangers permanents. Sky sans être maternante surveille du coin de l’œil ses petits, et les entrainent sur la route qu’empruntent les poissons, jusqu’au fameux lac doré…

https://www.youtube.com/watch?v=_NsBS9AdZQs

La Petite Critique:

Le studio Disney Nature (Paris, France) poursuit son objectif de lancer un grand film sur la nature et les animaux. Après Félins, et Chimpanzés, c’est dont l’ouest américain et ses grizzlys qu’il nous fait découvrir.

De magnifiques images, autour d’une narration qui semble toujours aussi naturelle, tant le montage pourrait laisser penser que ces ours sont des acteurs.

L’objectif n’en reste pas moins la sensibilisation sur la nature avec ces espaces protégés et ces espèces vivant en équilibre (ours, poissons, rapaces, loups…). C’est beau, c’est bien et pour toute la famille!

 

An Inconvinient Truth

An Inconvinient Truth est un documentaire qui prend une forme surprenante. Assis dans la salle de ciné, on se croirait plonger dans un amphi à écouter un prof, Al Gore, vulgariser les problèmes d’effets de serre et de réchauffement de la planète. Son propos certes politique est avant tout là pour nous faire prendre conscience de ce qui a changé en l’espace d’une vingtaine d’années, c’est à dire pas grand chose à l’échelle planétaire…

an_inconvenient_truth_by_al_gore An Inconvinient Truth

Démontant les idées préconçues et critiquant l’administration Bush, Gore est critique sur son pays, premier consommateur d’énergie et celui qui de loin rejette le plus de gaz dans l’air. Pourtant, il reste plein d’espoir et nous expliqe les petits trucs que l’on peut faire pour sauver la planète. Les scènes de conférences sont ponctuées par des évènements qui ont marqués la vie de Gore, ce qui l’a poussé depuis ses études à s’informer et défendre ses convictions jusqu’aux plus hautes sphères de la politique. C’est efficace, simple pour être compréhensible par tout le monde. Le but de Gore d’informer et convaincre chaque pays, chaque ville (il a parcouru le monde pour présenter ses idées) est aujourd’hui atteint avec ce film. A voir et à faire voir!!!