Horizon, an American saga – chapter 1

Fiche technique

Sortie : 2/07/2024 – Genre : Drame, Western – Durée : 180 min. – Réalisateur : Kevin Costner – Scénario : Kevin Costner, Jon S. BairdProduction : New Line Cinema – Avec : Kevin Costner, Sienna Miller, Sam Worthington, Jena Malone, Luke Wilson (…)

Note : 5 sur 5.
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Synopsis :

En 1859, un géomètre qui fait des études d’un terrain de la vallée de San Pedro (Arizona) et se fait tuer par des Apaches. Il est retrouvé et enterré sur cette terre « Horizon » vantée par des publicités incitant les colons à venir s’installer.

Alors que c’est encore une région sauvage et non sécurisée, un village s’est installé en quatre ans. Les Apaches lancent une attaque lors d’une fête, qui entrainera la mort de la plupart des villageois. Un jeune garçon, Russell réussit à fuir et arrive sur le fort le plu s proche pour prévenir la cavalerie. Lorsque le lieutenant Trent Gephart arrive sur les lieux, il ne peut que constater le massacre. Il propose de raccompagner les survivants, mais un petit groupe décide de se venger…

Pendant ce temps, Lucy une jeune femme réussit à récupérer son fils Sam, en laissant pour mort James Sykes. la mère de ce dernier, une « Ma Dalton » en puissance, demande à ses fils de la retrouver. Lucy s’installe donc dans la clandestinité avec une prostituée, Marigold, dans une petit camp. Cette dernière croise un vendeur de chevaux de passage, Hayes Ellison (Costner), au moment où les frères Sykes arrivent. Elle décide finalement de fuir avec Sam au côté de Hayes…

Horizon: An American Saga – Chapter 1 – Official Trailer
La Petite Critique :

Avec Horizon, Kevin Costner revient à la réalisation, après Dance With The Wolves ou Open Range. Habitué à dépeindre les grands espaces, qu’il a retrouvé en tant qu’acteur encore récemment dans la série Yellowstone, il utilise le genre du Western, pour raconter l’impact de l’histoire américaine, sur la société actuelle !

La saga entière, en plusieurs parties, couvrira la période de la guerre de Sécession. Ici on est encore aux prémices, à l’époque des colons qui vont toujours plus loin dans l’ouest, et les Amérindiens qui tentent de survivre dans des camps de fortune. Les armes sont omniprésentes et la violence n’est pas loin, au cœur même du développement du pays…

Ce premier chapitre vient poser les jalons d’une histoire plus vaste, en tissant les liens entre les différents personnages dans un décor naturel magnifiquement filmé.

Le saviez-vous ?

Kevin Costner n’est pas le premier à se focaliser sur cet épisode de l’histoire américaine, ou montrer la violence qui l’a jalonnée. Avant lui un certain Michael Cimino avait voulu faire sa saga, au début des années 80 avec Heaven’s Gate (La porte du paradis). Un chef d’oeuvre du cinéma pourtant très critiqué à sa sortie et qui a entrainé la faillite du studio United Artists fondé entre autre par Charlie Chaplin !

Dans sa version « Director’s Cut » de 2012 de presque 4h00, et découpé en trois périodes (1870-1903), Cimino s’est inspiré de la « guerre du comté de Johnson »

Joe Cocker – 1944 / 2014

De Joe Cocker, avant tout interprète, on retiendra ses immenses reprises de standards de la musique internationales. Des Beetles (with a little hep from my friends) pendant Woodstock, à Julie London (Cry me a river) ou Billy Preston (You are so beautiful), sa carrière et sa discographie résume l’histoire de la musique anglo-saxonne de ses 40 dernières années.

Mais c’est aussi au cinéma que Cocker se fera remarqué, non dans ses tentatives d’acteur, mais dans celle de chanteur de musiques de film devenues cultissimes!

1982 : Le film Officiers et Gentleman sort aux Etats-Unis. Le monde entier retiendra l’apparition d’un certain Richard Gere déjà à l’affiche et un titre : « Up where we belong« …

1986: Il reprend un titre de Randy Newman des années 70, à l’époque considéré comme un titre « stupide » par la critique. Mais celui-là va tellement bien collé au film érotico-chic « 9 semaines 1/2 » qu’il en deviendra inséparable! You can leave your hat on!

Robin Williams a rejoint le cercle des acteurs disparus…

A 63 ans, il était encore un monstre du cinéma! Plus connu pour ses rôles comiques (et son débit de parole si particulier), il n’en restait pas moins à l’aise dans des rôles dramatiques et/ou dérangeant il n’a d’ailleurs eu très peu de critiques, que ce soit sur ses rôles ou sur sa vie, en 40 ans de carrière .

Qui n’a pas rêvé d’avoir un prof si inspirant dans le Cercle des poètes disparus, une nounou de la trampe de Mrs Doubtfire? Boudé par les Oscars, Ce sont les Golden Globes qui ont consacré son talent (5 statuettes). Et vous que retiendrez-vous de son immense carrière?

Gravity

Film catastrophe – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Gravity Etats-Unis, 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Gravity Royaume-Uni – Réalisé par: Alfonso Cuarón – Production: Reality Media, Warner Bros., Heyday Films – Sortie: 23/10/2013 – 1h31 – Avec: George Clooney, Sandra Bullock

gravity-banner Gravity

Synopsis:

L’équipage de la navette Explorer effectue une mission de maintenance technique sur le téléscope Hubble. C’est alors que la NASA les prévient que suite à la destruction d’un satellite russe par son propre pays, des débris gravite à vive allure et se dirige sur l’équipe.

La scientifique Ryan Stone et le militaire Matt Kowalsky tente de regagner la navette, mais il est trop tard et touchée, Ryan dérive dans le vide sidéral. Kowalsky la rassure à distance et réussit à se rapprocher d’elle. Mais leur périple ne fait que commencer, car les scaphandres dont ils sont équipés ne sont pas des jet-pack!

Leur premier objectif sera de rejoindre l’ ISS (la station internationale) et de là récupérer un véhicule Soyouz de sauvetage. Malheureusement à l’approche de la station, Matt n’arrive pas à s’agripper et décide de se sacrifie…

A cours d’oxygène, désemparée Ryan Stone arrive à bout d’oxygène dans une station déserte, et qui sera bientôt un piège de plus, alors qu’un début d’incendie embrase l’habitacle. Echappant de justesse à l’explosion, seule dans un véhicule sans carburant, Ryan s’abandonne… 

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La Petite Critique

Etrange que ce film tout autant encensé que détesté par la critique. Réalisé par un Cuaròn à qui l’on doit surtout Harry Potter et le Prisonnier d’ Azcaban, il est esthétiquement beau. On est plongé dans des scènes intenses, avec comme décors le globe terrestre rarement vu comme cela.

Ainsi la 3D prend ici tout son sens et prouve son utilité. Mais passé la qualité visuelle et le talent de la photographie, le scénario laisse vraiment à désirer! D’abord parce que le tout est plus qu’improbable et que Sandra Bullock devrait être morte au moins 5 fois dans le film.

Et puis l’écueil est celui du silence. Celui qui devrait être oppressant, pesant et plonger le personnage comme le spectateur dans le vide et la solitude, est sans cesse ponctué de sons (explosions, d’accrochages et de musique) alors même qu’on nous a prévenu en introduction, que ceux-ci n’étaient pas possibles! Du coup l’effet est gâché et il aurait peut-être sauvé un film qui n’est ni plus ni moins qu’un film catastrophe dans l’espace, bourré d’effets faciles et idées préconçues (la raquette de ping-pong dans la station chinoise…) .

Oz the Great and Powerful

Fantastique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Oz the Great and Powerful Etats-Unis – 2013 – Réalisé par: Sam Raimi – Production: Roth films – Distribution: Walt Disney pictures – Budget: 200M $ –  Avec: James Franco, Mila Kunis, Rachel Weisz, Michelle Williams

disney.go.com/thewizard/

Le synopsis:

Quelque part dans le Kansas du début du 20ème siècle, Oscar Diggs est un prestidigitateur sur le retour, plus enclin à la gente féminine, “les campagnardes”, qu’il séduit facilement, que par le reste du monde. il rêve d’être aussi connu qu’ Edison, sans vraiment s’en donner les moyens et passe donc son temps à berner les gens.

Alors qu’il a fait une proposition de trop à une femme mariée, il est poursuivi par les artistes du cirque dans lequel il se produit. Ne trouvant d’autre échappatoire, il saute dans un ballon qui s’envole droit dans la tornade en cours de formation!

Manquant de se faire tuer, il dévie et s’écrase dans une région qu’il ne connait pas. Un univers particulier où les plantes semblent suivre ses déplacements. Il est rejoint par Evanora, une des trois sœurs sorcière de ce pays qui lui apprend ce qu’est le monde d’ Oz.

Intéressé seulement par l’or et le pouvoir proposé, il se convint lui-même d’être le grand magicien que la prophétie annonce, et part malgré lui, en quête de Glinda la sorcière  suspectée d’avoir tué le précédent magicien.

Diggs va devoir alors choisir un camps et user de tous ses subterfuges pour confondre laquelle des sœurs est du côté du bien…

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La Petite Critique

Le film dirigé par Sam Raimi à qui l’on doit la trilogie Spiderman, s’attaque à un monument: le monde d’ Oz créé à partir de 1900 par L. Frank Baum. Il reprend le premier tome d’une série de 14 livres et fait bien évidemment écho au film de 1939.

L’introduction en noir et blanc et en 4/3 contraste avec l’aventure elle même en couleur et Widescreen, un contraste surlignant les époques, mais faisant aussi écho aux technologies de l’époque. Les effets 3D commencent enfin à être intéressant dans ce film qui dès le générique d’introduction nous transporte.

On retrouve un James Franco à des années lumières de son personnage ringard dans Spring Breakers, faisant cavalier avec Michelle Williams dans une belle aventure, qui mériterait une suite, d’autant que les personnages de l’épouvantail ou du lion peureux et du robot sont esquissés…

Spring Breakers

Drame – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Spring Breakers Etats-Unis – 2013 – Réalisé par: Harmony Korine – Production: Muse productions – 1h32 – Budget: 2M$ – Avec: James Franco, Selena Gomez, Vanessa Hudgens, Ashley Benson, Rachel Korine

springbreakersfrench Spring Breakers

www.springbreakersmovie.com/

Synopsis:

Faith, Candie Britt et Cotty sont des amies de fac qui se côtoient dans la résidence universitaires où elles résident. Alors qu’elles s’ennuient prodigieusement en cours, elles cherchent toutes un peu d’excitation dans leur routine et rêvent d’évasion à l’approche du Springbreak.

Mais partir sur les plages dorées de Floride a un cout, et ce n’est pas le peu d’argent qu’ont ses filles qui suffirait à couvrir les dépenses! Elles vont alors successivement braqué un magasin de quartier, avant de s’en prendre aux clients d’un bistrot local!

Arrivée en Floride, les quatre jeunes femmes sont ivres de nouveauté, de débauche aussi entre les soirées étudiantes, l’alcool et les drogues. Très vite elles assimilent leur rythme vacancier à un mode de vie courant, et perdent tout repère.

Arrêtées pour possession de stupéfiants, dans un Etat à peine hypocrite, elles sont récupérées par un rappeur sur le retour, reconverti en mafieux local! Jusqu’où pousseront-elles le jeu ou l’aventure?

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Petite Critique:

Le moins que l’on puisse dire c’est que la réalisatrice n’y va pas par quatre chemins pour dépeindre une jeunesse américaine désabusée, et dont le destin amoral fait foi! Tout évènement et situation est posé comme sur le fil d’un rasoir avec ces scènes ponctuées par des sons de révolver qu’on recharge.

Filmé presque comme un roman-photo, où se succèdent des images plus que de l’animation, le film voit s’entremêler des scènes de présent et à rebours de celles-ci, ce qui n’est pas pour faciliter l’entrée du spectateur.

On ressortira des salles obscures avec un goût amer tant par la forme que par le propos de ce filme, dans lequel James Franco est méconnaissable et Selena Gomez réussit le pari de casser son image Disney.

Wadjda

Comédie dramatique – 2012 – Allemagne/ Arabie Saoudite – Réalisé par: Haifa al Mansour – Durée: 1h37 – Avec: Waad Mohammed, Reem Abdullah

wajdja_affiche Wadjda

Synopsis:

Wajdja est une jeune fille d’une douzaine d’année, habitant dans les banlieues de Riyadh (Arabie Saoudite). Malgré l’environnement dans lequel elle a grandit, elle affirme sa personnalité et son besoin de liberté, aussi bien dans sa famille, qu’au collège. Ce dernier géré par une femme aux accents conservateurs, finit par imposer de plus en plus de règles contraignantes aux jeunes filles, à mesure que celles-ci tentent tout simplement de vivre (rire aux éclats, les photos… tout cela doit être interdit).

Alors qu’elle se querelle avec son ami Abdullah, Wajdja voit passer au dessus d’un muret un vélo. Ingénieuse et un tantinet calculatrice, elle va tout mettre en œuvre pour acheter ce vélo, moyen de liberté dans ce monde machiste. Vendre des bracelets ou apprendre les sourates du Coran pour un concours sont ses nouveaux défis, alors qu’à côté d’elle, sa mère tente vainement de conserver l’amour de son époux…

 

Petite Critique

Plutôt que de montrer la violence ou la rébellion des femmes, Haifa al Mansour choisit ici de dépeindre la vie quotidienne d’une jeune fille moderne, inspirée par la musique anglo-saxonne, dans un pays musulman où les droits et l’égalité des femmes ne sont toujours pas une priorité.

On suit son personnage, Wajdja, au travers des rues de Riyad, entre constructions et ruines, en quête de liberté et d’un bol d’air qu’elle pense trouver aux commandes d’un vélo. Ce premier film saoudien est beau, poétique, juste et réaliste sans fioritures inutiles. A voir absolument!