American Sniper

Genre: Drame/Guerre – 20px-Flag_of_the_United_States.svg American Sniper Etats-Unis – 2014 – Réalisé parClint Eastwood  – Scénario: Jason Dean Hall – Directeur de la photographie: 22 & Indiana Pictures,  Mad Chance Productions, Malpaso Productions – Durée: 2H12 – Sortie : 1/01/2015 – Avec: Bradley Cooper, Sienna Miller, Jake McDorman, Luke Grimes, Kyle Gallner

 Site officiel

Synopsis:

Quelque part sur un champ de bataille, un sniper callé et prêt à tirer se souvient de son enfance. Dans une famille du Texas, élevé avec son jeune frère, Chris Kyle subit une éducation tyrannique d’un père qu’il doit appeler « monsieur ». La morale et la foi religieuse doivent s’acoquiner de l’enseignement du tir au fusil…

Alors qu’ils sont jeunes adultes, les deux frères restent inséparables, et parcourent les routes, de concours en concours de rodéo afin de gagner un peu d’argent. Ils sont encore de grands ados dans but précis pour leur vie.

Pourtant tout va basculer alors que les chaines de télé rapportent un évènement: le bombardement de l’ambassade américaine le 7 août 1998 en Tanzanie.

Pour Chris c’est une évidence: son destin est de s’engager dans l’armée et venir en aide aux autres. Il est enrôlé dans les NAVY SEALS, et montre vite ses talents de tireurs. Il fera la connaissance d’une jeune femme, Taya Renae, qu’il épouse avant de s’envoler vers l’Irak…

On retrouve alors Chris Kyle en joue, face à une mère et son fils déterminés à tuer: ils seront ses deux premières victimes… Très vite sa réputation de « légende » est faite dans les rangs de l’armée, alors qu’il devient pour Al-Qaeda une cible prioritaire.

Pendant plusieurs années, le marine va alterner les campagnes, et les brefs séjours dans une famille qui ne le connaît que peu finalement, sa famille à lui étant devenue les soldats…   

La Petite Critique:

Pour son dernier film en date, Clint Eastwood a choisi de porter à l’écran un récit sur la vie réelle de Chris Kyle. Si le démarrage de l’histoire sur l’enfance et l’influence du personnage semblait intéressant à développer, le réalisateur part tête baissée dans plusieurs tentatives au point qu’on restera circonspect quant à l’objectif de son film!

Est-ce pour dénoncer la guerre? Certainement pas on sait Eastwood attaché au droit de se défendre et utilise les armes… Veut-il faire de son personnage un héros? Difficile de le penser tant on a du mal à l’aimer ou le détester à la fois…  

Ce film qui tombe en pleine confusion des genres entre des nations, des religions, des conflits rapportés, n’apporte rien qu’un peu plus de flou, comme il ne traite finalement aucun sujet. A plus de 80 ans il serait peut-être temps pour le cinéaste de déposer les armes, de déposer sa caméra!

Les Gardiens de la Galaxie

Fiche technique

Genre : Science-Fiction – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Les Gardiens de la Galaxie Etats-Unis – 2014 – Réalisé par : James Gunn – Scénario : James Gunn Production : Marvel studios, Moving Picture Company – Distribution : Walt Disney studios – Budget : 170M$ – Durée : 2h00 – Avec : Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper, Lee Pace, Michael Rooker, Karen Gillan, Djimon Hounsou, John C. Reilly, Glenn Close, Benicio del Toro

vIoidsmiyzgn2c8QKSgsSe1erIE85a Les Gardiens de la Galaxie
Guardians of the Galaxy poster
Synospsis

A la fin des années 1980, Peter Quill n’est encore qu’un petit garçon, quand il doit faire face à la mort brutale de sa mère, terrassée par un cancer. Courant pour fuir, seul avec son walkman, il est enlevé par les Ravagers, un groupe de brigands de l’espace, dirigé par Yondu Udonta.

26 ans ont passé et Quill (Chris Pratt) tente de s’imposer sous le nom de Star-Lord. Il est en quête d’une orbe sur la planète dévastée Morag. Alors qu’il parvient de justesse à l’obtenir, il est rejoint par les soldats de Korath, chef des armées de Ronan, un fanatique de Kree qui cherche par tous les moyens à se venger de l’alliance et du traité de paix en cours.

De retour sur Xandar, monde du Nova corps., Quill tente de revendre son orbe. Mais les évènements vont conduire l’acheteur à refuser et mettre en garde le jeune aventurier sur ce qu’il doit faire. C’est alors qu’en pleine rue, il est pris entre Gamora, à la solde de Ronan, et Raccoon Rocket et Groot, qui voudraient obtenir une rançon pour sa capture… Résultat des courses: tous les 4 sont expédiés sur le centre pénitentiaire pour y purger une peine d’emprisonnement.

Loin de faire figure de héros, les 4 détenus passent pour des loosers à tout point de vue, et surtout Gamora qui est une proie inattendue dans cette prison emplie des victimes de Ronan… Alors que rien ne les rattache, ils vont devoir composer et s’entendre pour fuir, en compagnie d’un rustre guerrier au nom de Drax

Beaucoup plus loin, Ronan rend visite à celui qui commande de retrouver les orbes perdues: Thanos!

A bord du Milano, les cinq comparses partent vers Knowhere, un monde de parias construit dans la tête d’un géant célestial (dont est issu Galactus). Là vit celui que l’on appelle Le Collectionneur, si vieux qu’il a accumulé différents trésors ou espèces (y compris des super-héros). Très vite le groupe comprend qu’il n’est pas capable de contrôler ce qui se révèle être une des 5 pierres d’infinité.

Prévenu par un Drax obsédé de vengeance, Ronan balaye tout et s’empare facilement de la pierre et laisse Gamora pour morte! C’est sur l’aide des Ravagers qu’il va falloir maintenant compter, alors que Ronan prend pleinement conscience de ce que peut lui offrir la mystérieuse pierre… Tous volent vers Xandara menacée…

La Petite Critique

Bien qu’ils ne soient pas les super-héros les plus populaires de l’univers Marvel, ils apportent une touche d’humour bienvenue alors que l’intrigue de Thanos et du Gant de l’Infini se met en place, très attendue par les fans. Le film offre un bon rythme : deux heures d’un mélange de rires, d’action, d’effets spéciaux et de musique, avec une bande-son parfaitement choisie grâce au baladeur de Quill, ancré dans le soul-funk des années 80.


La suite est impatiemment attendue, et Disney envisage même une possible franchise (en animation ou en série ?). Elle s’inscrira dans la continuité de l’univers Marvel, avec des histoires entrelacées, ou peut-être dans une suite qui explorera les origines extraterrestres de Quill ou introduira « Nova », un héros bien plus célèbre et grand absent de ce film. Et si vous restez assis après le long générique, vous aurez la surprise de découvrir un personnage inattendu, plus proche de Donald : Howard The Duck !

Silver Linings Playbook – Happiness therapy

Comédie romantique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Silver Linings Playbook - Happiness therapy Etats-Unis – Réalisation et scénario: David O. Russell – Durée : 122 minutes – Date de sortie: 20px-Flag_of_the_United_States.svg Silver Linings Playbook - Happiness therapy 21/11/2012 – 20px-Flag_of_France.svg Silver Linings Playbook - Happiness therapy 30/01/2012 – Budget: 21M$ – Avec: Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Robert De Niro, Chris Tucker

silver_linings_playbook Silver Linings Playbook - Happiness therapy

Synopsis:

Une chambre minimaliste, un homme répète les mêmes morts… Pat Solatano (Bradeley Cooper) est dans un établissement psychiatrique de Baltimore, d’où il doit sortir aujourd’hui, sur décision du tribunal. Sa mère est venue le chercher, tout comme elle a dû venir le voir souvent au cours des huit mois enfermés, après qu’il ait pratiquement tué l’amant de sa femme, dans une crise de démence.

De retour à la maison, il doit faire face à son père maniaque (Robert De Niro) qui interdit de stade s’est lancé dans les paris footballistiques, ses angoisses et obsessions de sa femme, mais aussi la musique de son mariage qui déclenche chez lui une  violence incontrôlable.

C’est chez son ami qu’il va faire connaissance de Tiffany. Celle-ci aussi tente de concilier ses problèmes depuis le décès de son mari, et une vie “normale”. Entre foulées de jogging, et pari fou (la jeune femme promet de passer des lettres à son ex-femme, si Pat l’aide à la danse), les deux déséquilibrés vont se retrouver peu à peu, portés par le positivisme que s’impose Pat…

La Petite Critique:

Silver Linings Playbook (voir le bon côté des choses) est basé sur le roman de Matthew Quick, le film nous transporte dans l’environnement familiale marqué par de doux bipolaires, qui finiront par apparaitre plus “normaux” que leur entourage. Ici c’est le genre de la comédie romantique qui a été choisi, ni trop loufoque, ni larmoyante, pour décrire les névroses et autres angoisses de ces deux personnages que leur condition va finir par rapprocher. Un bon moment de détente!