Kelly Clarkson ‘Chemistry’ : voyage musical à travers les relations

Fiche technique

Sortie : 23/06/2023 – Genre : Pop / Pop Rock – Production : Jane Black, Jason Halbert, Eric Sernan, Jesse Shatkin – Label : Atlantic records – Lead vocal : Kelly Clarkson – 

Note : 5 sur 5.
Introduction

Première gagnante en 2002 du premier télécrochet moderne, American Idol, Kelly Clarkson a d’abord été associée au genre country. C’est une erreur car avec ses reprises, elle a très vite démontré une capacité vocale puissante et une versatilité qui lui permettent de chanter dans quasiment n’importe quel genre aujourd’hui ! 

Sa musique est un peu comme celle d’Adèle, marquée par les changements dans sa vie personnelle. De « Stronger » vu plus de 500 M de fois sur YouTube, ou le très personnel « Piece by piece » elle évoque tour à tour le besoin d’être forte, et de surmonter les blessures du passé. La musique est tantôt mélancolique, tantôt énergique, teintée de pop ou de rock. 

Peu connue en France, elle est présentatrice d’un daily-show, elle a présenté avec succès des cérémonies et n’hésite pas à écrire pour d’autres chanteurs !

Pour son 10ème album, Chemistry, Kelly Clarkson explore les différentes phases d’une relation amoureuse, de l’alchimie des débuts, à la rupture avec fracas. Une façon d’exorciser son récent divorce… 

Tracklist
Morceaux par morceaux

L’album Chemistry de Kelly Clarkson, est aujourd’hui édité en deux formats, la version « Deluxe » contenant 22 morceaux dont certains sont des remixes réalisés par un certain David Guetta…

Avec « skip this part« , le point de départ est la rupture avec le sentiment de ne jamais pouvoir la surmonter. La voix est grave, et Clarkson semble monter la voix sans effort. 

« mine » et « Me » un double single pour promouvoir l’album ! Sur le premier elle s’interroge sur le manque après la séparation, alors que sur le second, la voix plus grave accompagnée par un orgue et les voix gospels marque la remontée et la volonté de tourner la page sur sa relation ! Elle égratigne son ex mari et évoque le « piece by piece » de 2015… Probablement un de mes morceaux préférés ici ! 

Plus énergique, « down to you » évoque le fait d’essayer de rester bons amis malgré tout, mais si c’est pour être dénigrée, elle ne se laissera pas faire…

Co-écrit avec Carly Rae Jepsen, « favorite kind of high » nous rebascule dans les débuts d’une relation amoureuse. Le titre est définitivement dansant et énergisant !

Bienvenue à O.K. Corral ! Sur « Red flag collector« , morceau au sonorité western, c’est le règlement de compte! « Prends ce qui reste, ma vie sur la route c’est encore ce que je préfère » lance-t-elle au visage de son ex !    

Co-écrit avec un certain Nick Jonas, « I hate love » est juste jouissif ! Marre de chanter l’amour, il y a des moments où on a le droit de juste dire que « c’est une salope parfois » (en français dans le texte).

L’album dans sa première version se clôt avec « that’s right » mêlant sonorités latine et accents funk, marquant une libération et l’envie de danser sur la plage … 

Hozier – Hozier

Andrew Hozier-Byrne est le chanteur derrière le groupe Hozier. Né il y a 25 ans en Irlande, son premier single « Take me to Church » (2013) a fait le tour du monde, annonçant un style bluesy et des mélodies aux accents de soul.

hozier Hozier - Hozier
Hozier album cover

Lors des derniers Grammy Awards, il reprend son titre phare avec Annie Lennox (rien que ça)!

https://www.youtube.com/watch?v=HZEChv1AaOk

L’album éponyme HOZIER (island records / Universal Music) publié en 2014, compte pas moins de 17 titres (iTunes) dans sa version « Deluxe ».  On y retrouve entre autre les morceaux « Someone new » et « Work Song » qu’on imagine chanté dans une église et qui servira de soundtrack dans la série Constantine (saison 1 – épisode 13).

Un Lyonnais chez les Bretons

Brest est aujourd’hui à 1h20 environ de la capitale des Gaules, en avion (merci Easyjet). L’occasion d’aller jeter un œil, alors que l’arrière-saison cette année est plus sympathique que les tristes mois d’été…

L’accueil se fait sans pluie mais avec le crachin local. Un temps qui invite à découvrir tout de suite la ville de Brest, détruite dans son ensemble pendant la guerre et reconstruite presque entièrement. Seuls quelques vestiges perdurent et se fondent dans une ville moderne, Brest la blanche! Ville d’eau, son histoire se fonde autour de son château et ses ponts qui aujourd’hui bénéficient des techniques les plus modernes…

C’est à la fin du mois de septembre que les Brestois investissent les rues pour une foire populaire, à la Saint Michel. Les chineurs trouveront sans doute leur plaisir ici! La place de la Liberté (ou place du Lib’) se remplit, devant un hôtel de ville qui fera écho à la mairie ou le TNP de Villeurbanne.

Aux détours de rues, vous pourrez découvrir des graphes et autres dessins éphémères d’artistes, venus égayer les murs blancs de la ville.

A l’ouest de Brest, Le Conquet est la ville la plus occidentale du continent, sur la pointe Saint-Mathieu. Le petit port de pêche au charme pittoresque est à voir, à marée basse, laissant découvrir ses bateaux et roches escarpées. En tirant plus au sud, c’est sur Plougonvelin que se côtoient le phare, la chapelle et la tour d’observation militaire de Saint-Mathieu…

Intermède culturel: celui proposé par la salle de spectacle Le Quartz  qui livrait la dernière représentation d’un spectacle-maison: Chorus, une variation d’un morceau de Bach, réinterprété sans fin, amenant les chanteurs dans une chorégraphie, celle d’un mouvement collectif exprimant tour à tour la joie, les peines, la violence…

Mon escale prendra fin sur la presqu’ile du Crozon, terre de relief, de monolithes et de plages magnifiques… J’étais en Bretagne???

Merci à mon guide de m’avoir « supporter » et fait découvrir ces lieux qui me donnent déjà envie d’y retourner 😉

Michael Jackson – Xscape

Attendu depuis des mois par les fans, l’album d’inédits du Roi de la Pop est enfin dans les bacs, un jour avant les Etats-Unis! Et si le précédent, “Michael Jackson”, avait largement déçu le public et la critique, celui-ci semble avoir bien été bien travaillé pour répondre aux attentes. Une compilation de morceaux de choix, balayant les 30 dernières années, avec des productions modernes qui ne viennent pas forcément dénaturées l’original…

20140512_220840_thumb Michael Jackson - Xscape

Xscape: Le nom de l’album est un morceau connu depuis maintenant au moins 7 ans. Il a en effet très vite circulé sur internet et avait déjà ravi les fans qui s’attendaient avec ce titre en 2006/2007 à un grand retour! C’est donc tout naturellement qu’il se retrouve aussi titre de l’album!

Le concept: regrouper des morceaux inédits (et seuls les ayant-droits savent combien il en reste encore…), achevés ou pratiquement achevés et les relifter pour donner un album homogène avec des sonorités des années 2010, sous la houlette de LA Reid, Timbaland ou encore Rodney Jerkins. Pour autant tout le monde sera libre avec la “version deluxe” d’apprécier les arrangements originaux, et donc d’évaluer le travail final (ce qui avait été très discutable sur la tentative précédente).

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Tracklisting:

  1. Love never felt so good : 1er titre et single de l’album. On le retrouvera en trois versions: réarrangée, originale, en duo virtuel avec Justin Timberlake. C’est une balade amoureuse, aux accents disco du début des année 80, issue d’une collaboration entre Jackson et Paul Anka. Le morceau est l’occasion l’étendue de la voix surtout sur la version originale (piano/voix).
  2. Chicago: Le spectre de la femme dangereuse que l’on retrouve dans tous les albums de Michael Jackson, est de nouveau présent. Il raconte ici l’histoire d’une rencontre avec une femme qui ment sur sa vie personnelle pour mieux séduire les hommes qu’elle rencontre…  Enregistrée en 1999, elle alterne des couplets posés et sereins, et des refrains plus douloureux…
  3. Loving you: Le morceau évoque des titres funk de la fin 70 début 80. Une déclaration d’amour qui donne définitivement envie de danser!
  4. A place with no name: étranges notes électro qui évoquent d’amblée “Leave Me Alone”! Le phrasé est clair, presque parlé plus que chanté: Jackson raconte son histoire, celle d’une rencontre avec une inconnue. Tout est enjoué, gai, moins sombre qu’un “Dangerous”, et pourtant comme sur un “Dirty Diana” il se laisse séduire et s’oublie alors qu’il est en couple… Le bridge est un délice avec une voix rarement entendue!
  5. Slave to the music: Sony en a fait son hymne! Le titre assure la promotion du dernier modèle Xperia de la marque! Avant-guardiste, le son est plus moderne, plus urbain, et pour cause, enregistré pour figuré sur l’album Dangerous! C’est ici l’évocation d’une fille qui s’oublie dans la danse, à défaut d’obtenir la reconnaissance des hommes avec qui elle est…
  6. Do you know where your children are: complainte moderne, le morceau reprend le slogan d’une campagne américaine pour parler d’éducation et des enfants, ceux de familles mono-parentales, ceux qui connaissent la violence, ou ceux qui rêvent de devenir star et finissent dans la prostitution…
  7.  Blue Gansta : Des trois morceaux travaillés avec Dr. Freeze, seul “Break of Dawn” se retrouvera en bonne place sur Invincible. Ce dernier, ne fait sans doute que revenir sur la fascination de Jackson sur le film noir (“Smooth Criminal”). Si sur ce titre, Timbaland renforce l’effet dramatique, la version originale évoque plus facilement une ambiance de tango avec des sonorités d’accordéon surprenantes!
  8. Xscape: Là j’avoue que cela va rester une incompréhension: pourquoi réorchestré un titre déjà très sombre, que les fans ont pour la plupart déjà entendu? L’original quelques plages plus loin est tellement fort avec ces bruitages évoquant une évasion de prison! Produit entre HIStory et Invicible, il est un nouveau coup de griffe à la presse à scandale et évoque les difficultés d’engager pour le chanteur une relation de confiance, sans s’interroger sur l’avidité…

Les 8 morceaux se retrouvent donc modernisés et les 8 plages suivantes offrent les originaux. Le coffret est de plus accompagné d’un poster et d’un DVD documentaire. Au final un bon cadeau, au moment où l’on fêtera les 5 ans de la disparition du King of Pop, en juin prochain.

 

Allan Silveross – BAM! esperando nada

Allan Silveross, 24 ans, revient un an près son album 1.1 Au commencement, avec un double album collector. Exit les voix voicodées et place à la musique et rien que la musique! Ce pré-album est sorti le 31/10 sous le label espagnol Houseearth recordsrecto-pochette_thumb Allan Silveross - BAM! esperando nadaAprès un premier extrait plutôt réussit, BAM!, accompagné d’un clip, le premier CD comporte quelques 8 remixes du titre, qui permettront de s’intégrer dans n’importe quelle play-list de DJ pour les boites de nuit. Derrière, ce sont 10 inédits, dont le lourd “What da fuck”, et l’original “Bangkok” chargé de vous faire voyager dans des sonorités asiatiques. “Get up and beats you” démarre sur des riffs de guitare, qui serviront de ligne musicale au morceau.

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Le DJ clermontois poursuit sur une production résolument enjouée et positive, et très dansante. On attend de voir ce que donnera un album probablement plus travaillé encore sur 2013… En attendant découvrez l’album, et enchainer avec le CD2, un “boxing“ mix de 1h15 à écouter en salle d’entrainement Allan?

Retrouvez l’album sur PriceMinister

Chris Brown – Fortune

Album R&B – électro – juillet 2012 – 5ème album – RCA records – 19 titres – 5 singles

image_thumb Chris Brown - Fortune

Après des résultats mitigés de l’album F.A.M.E., et une tournée, Chris Brown a pris très peu de temps pour produire, enregistré et nous livre cet 5ème opus, qui poursuit l’inexorable fusion entre le R’n’B et les sons clubbin’. Pas étonnant d’ailleurs que comme plusieurs artistes il est fait quelques incursions du côté de l’électro en postant la voix sur des titres de David Guetta (I can only imagine).

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Don”t judge me – septembre 2012
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Don’t wake me up – juin 2012
Le chanteur, accessoirement danseur de talent, alterne des titres taillés pour les boites de nuit (Turn up the music), et des ballades pop et s’attache toujours à nous offrir des petites vidéos sexy (Sweet love) ou fantastiques pour accompagner le tout. Déjà 5 singles sont issus de l’album à ce jour, mais la promotion soutenu par une tournée européenne en cours, n’est pas finie…
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Till I die – Juin 2012
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Sweet love – mail 2012
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Turn up the music – février 2012