Grizzly

Genre: Docu-fiction animalier – Année: 2014 – Pays: Etats-Unis – Réalisé par: Alastair Fothergill, Keith Scholey – Musique: George Fenton –  Production: Disney Nature – Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures – Durée: 1h17 – Sortie: 18/04/14 (US), 5/11/14 (FR)

grizzly_affiche_definitive Grizzly

Synopsis:

C’est l’hiver et Sky, une femelle Grizzly, est terrée dans sa tanière depuis maintenant plusieurs semaines. Elle entend ses petits oursons nés il y a quelques jours, qui ne pèsent pas plus de 800 grammes chacun. Jusqu’à la fin de l’hivernation, les petits vont puiser dans les réserves amassés pendant le printemps précédents.

Mais au réveil, à la sortie de la neige qi recouvrait leur refuge, Sky, Amber et Scout vont devoir traverser la péninsule d’Alaska, et rejoindre les côtes qui pourront fournir le saumon nécessaire à leur développement.

Mais la route n’est pas simple, alors que la moitié des oursons survit lors de leur première année. La fonte des neiges d’abord, la recherche de nourriture, mais surtout les prédateurs, et à commencer par les ours eux-mêmes), sont des dangers permanents. Sky sans être maternante surveille du coin de l’œil ses petits, et les entrainent sur la route qu’empruntent les poissons, jusqu’au fameux lac doré…

https://www.youtube.com/watch?v=_NsBS9AdZQs

La Petite Critique:

Le studio Disney Nature (Paris, France) poursuit son objectif de lancer un grand film sur la nature et les animaux. Après Félins, et Chimpanzés, c’est dont l’ouest américain et ses grizzlys qu’il nous fait découvrir.

De magnifiques images, autour d’une narration qui semble toujours aussi naturelle, tant le montage pourrait laisser penser que ces ours sont des acteurs.

L’objectif n’en reste pas moins la sensibilisation sur la nature avec ces espaces protégés et ces espèces vivant en équilibre (ours, poissons, rapaces, loups…). C’est beau, c’est bien et pour toute la famille!

 

The Maze Runner

Aventure / Uchronie – Etats-Unis – 2014 – Réalisé par: Wes BallProduit par: 20th Century Fox, Gotham Group – Durée: 1h53 – Budget: 34 M$ – Avec: Dylan O’Brien, Ki Hong Lee, Thomas Brodie-Sangster, Will Poulter, Patricia Clarkson

Le synopsis:

Un jeune homme perdu sans mémoire est embarqué dans un monte-charge dans l’ascension inexorable le conduit sur… un bosquet entouré d’immense murs. Il ne sait pas même son nom, ni comment il est arrivé là. Mais il n’est pas le seul, dans ce cas, alors qu’il fait la connaissance de Alby, le plus ancien garçon de ce camp.

Le jeune homme interroge déjà les autres alors que ses questions et la quête de sens semble exaspérer les autres apparemment présents ici depuis des années. Alors qu’une petite fête est organisée, le nouveau se rappelle enfin son nom: Thomas.

Le lieu est organisé entre différents groupes tous chargés d’une tâche: culture, construction, et les « runners » qui vont chaque jour explorer le labyrinthe situé derrière les hauts murs qui s’ouvrent et se referment régulièrement. C’est lors de leur dernière course que Minho revient avec Alby sur le dos et n’a pas le temps de le ramener. Voyant que personne ne réagit, Thomas se jette in extremis dans l’antre du labyrinthe.

Il vont devoir tous les trois survivre jusqu’à la réouverture des portes. Mais cette expérience va s’avérer différente et plus enrichissante que les précédentes, alors que les jeunes hommes vont affronter un écorcheur, jamais vu jusque là. De retour sain et sauf, Thomas est pour les uns un héros, pour d’autres, comme Gally, il est celui qui perturbe un ordre établi.

Faut-il alors retourner de l’autre côté des murs ou rester passifs, alors qu’une fille fait son arrivée dans ce microcosme masculin, et que les murs semblent s’ouvrir de toute part…

La petite critique:

Encore une série de romans développant un univers sombre, adaptée au cinéma, c’est un premier  coup d’essai pour Wess Ball déjà prévu aux commandes du second opus. C’est donc forcément imparfait, et loin d’atteindre Hunger Games. L’enchainement de scènes semble incohérent et le tout n’offre guère de surprise tant cela reste convenu et prévisible. Et les acteurs tous droits sortie des séries Teen Wolf (MTV), The 9 lives of Chloé King, ou encore Game of Thrones et The Fades, ne parviennent pas à être convaincants.

Pride – le film

Comédie / historique – 2014 – 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Pride - le film Royaume-Uni – Réalisé par: Matthew Warchus – Ecrit par: Stephen Beresford – Production: BBC films – Distribution: Pathé – Sortie: 17/09/2014 – Durée: 2h00 – Avec: Bill Nighy, Imelda Staunton, Dominic West, George MacKay, Ben Schnetzer, Paddy Considine, Jessica Gunning

http://www.pridemovie.co.uk/

Synopsis:

A l’été 1984, Margaret Thatcher est aux commandes du Royaume-Uni. Elle a lancé une politique de démantèlement des usines de charbons, qui a entrainé dans tout le royaume des vagues de grèves violemment réprimées dans les bassins industriels…

A Londres, une autre lutte et manifestations se préparent: celles des gays et lesbiennes qui au travers des fiertés (pride) tentent d’obtenir les mêmes droits, à une époque où la majorité pour un homosexuel est imposée à 21 ans!

Mark Ashton, militant et activiste baignant dans ce climat se dit alors que de deux luttes séparées, il peut d’une manière ou d’une autre réunir ces deux causes. Il décide de lancer avec ses amis et un jeune Joe en quête d’identité, une récolte de fonds pour soutenir les mineurs.

Ensemble, ils créent le Lesbians and Gays Support the Miners et se rapprochent des syndicats. Mais ces derniers refusent d’abord majoritairement, l’homosexualité est encore à l’époque rattachée à la maladie et continue de créer la polémique. C’est pourtant avec surprise qu’un petit village du Pays de Galles qui va s’intéresser à ses dons.

Mais si tout cela part d’un bon sentiment, les mineurs comme la communauté gay restent à convaincre…

La Petite Critique:

Poursuivant le travail initié par The Full Monty, ou Billy Elliott, Pride aborde sous la forme de comédie, les heures sombres du Royaume-Uni des années 80 et les évolution sociétales. C’est une histoire de rencontre, celle de ces jeunes gays londoniens et ces ouvriers de Galles qui vont trouver une cause commune: leur opposition au Thatcherisme!

C’est aussi l’histoire d’un combat, celui de Dai pour son village, celui de Mark pour sa communauté. Enfin celle de l’affirmation de soit avec un Joe tout juste sorti de l’adolescence, et Siân femme et mère de famille trop effacée.

Le résultat est une bouffée de bonne humeur, avec ce rapprochement improbable qui donne des situations drôles, tendres, sans extravagance. Il nous rappelle qu’on devrait rechercher un consensus dans les combats plutôt que de se diviser et s’éparpiller, ce qui est malheureusement trop souvent le cas!

The Unauthorized Saved By the Bell

L’histoire ne dira pas quel est l’objectif recherché par la chaine Lifetime. Mais ce qui est sûr c’est que la diffusion le 1er septembre de ce vrai-faux Biopic autour de la série « Saved by the bell » tombe à l’occasion des 25 ans de la séries!

[youtube=http://youtu.be/UZa0ms0J9x8]

Diffusée de 1989 à 1994, elle a séduit des millions d’ados à travers le monde, d’abord et avant tout parce qu’elle leur parlait!  Reste qu’aucun des protagonistes ne semble avoir donné son accord sur ce projet! Mark Paul Gosselaar est sur la chaine TNT dans le duo Franklin & Bash, Mario Lopez est présentateur de différentes émissions, Elizabeth Berkley joue dans quelques films, alors que les autres comédiens ont des carrières en dent de scie…

Revivez le pilote de la série !

https://www.youtube.com/watch?v=7zD0A-Gyq1Q

Lucy, un Besson moyen

Fantastique / Action – 20px-Flag_of_France.svg Lucy, un Besson moyen France 2014 – Réalisé par: Luc Besson Scénario: Luc Besson – Production: Canal+, Ciné+, EuropaCorp, TF1 Films Production Sortie: 20px-Flag_of_the_United_States.svg Lucy, un Besson moyen 25/07/14, 20px-Flag_of_France.svg Lucy, un Besson moyen 06/08/2014 – Budget: 40M$ – Avec: Scarlett Johansson, Morgan Freeman, Choi Min-sik, Amr Waked, Pilou Asbæk, Analeigh Tipton, Julian Rhind-Tutt

http://www.lucymovieintl.com

Synopsis:

Des cellule en cours de division, des images de la premières femme, Lucy, en train de boire, et puis cette question: “la vie nous a été donnée il y a plus d’un milliard d’années, qu’en avons-nous fait?”

Basculement de l’autre côté de la colline (et d’époque) vers Taipei, Taïwann. Symbole de modernisme, du jeu, de l’argent, de tours gigantesques, et de la corruption, bref un résumé de ce que l’homme peut faire de plus mauvais!

Lucy (Scarlett Johansson) en 2014 est une jeune femme blonde de 25 ans qui pendant ses études dans cette ville gigantesque. Elle sort depuis seulement quelques jours avec un dealeur de bas étage.

Alors qu’il craint pour sa propre vie, il embarque malgré elle la jeune femme, qui doit livrer une marchandise à la pègre Coréenne, dirigée par M. Jang.

Perdue et terrorisée, Lucy va se retrouver au cœur du trafic de CPH4, cette hormone libérée pendant la croissance du fœtus. Utilisée comme mule et tabassée en cellule, Lucy va voir l’étrange drogue s’épandre dans son corps.

Mais au lieu d’entrainer une mort inéluctable, l’overdose va avoir un effet inattendu: celui de développer sa capacité cérébrale, de manière exponentielle. Dénuée de tout sentiment, et dans le raisonnement pure, Lucy va prendre contact avec le professeur Samuel Norman (Morgan Freeman), chercheur sur le cerveau, et dans le même temps récupérer le CPH4 afin de survivre. Lucy part donc vers Paris, alors que seul le temps compte pour elle… 

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=XeDvSBpPnF4]

La Petite Critique:

Annoncé de longue date par Besson souhaitant se rattraper après un 5ème élément qui n’a pas bénéficié des meilleures technologies de l’époque, “Lucy” est tout sauf un gros film à effets spéciaux qui nécessitera d’aller au ciné!

Sous des propos pseudo-scientifiques sur l’histoire de l’homme et de son développement chez Besson: de l’action, des courses poursuites, et un bien maigre scénario au final qui fera oublier le film.

Bien sûr les 1h30 que de durent le film ne sont pas ennuyeuses, et on est même content de voir une Scarlette Johansson s’éclater dans un film d’action, entre deux Marvel. Mais entre ça et Taxi, quelle différence au fond? On aimerait que le réalisateur aille plus loin dans l’aspect psychologique de son personnage, et puisque c’était aussi son propos, plus loin dans la critique de ce que l’homme a fait de ses connaissances!

Outlander – season 1 pilot

A l’origine une suite de roman démarrée en 1991, écrite par Diana Galabon, la chaîne Starz a décidé d’en faire une série, en commandant en 2013 quelques 16 épisodes. Avant même sa diffusion, le pilote est accessible aux américains, gratuitement, en VOD! De quoi attirer la curiosité…

Série Aventure / Fantastique – 2014 – Premiere: 8/08/2014 – Starz – Format: 16×55″ – Avec: Graham McTavish, Laura Donnelly, Lotte Verbeek, Tobias Menzies, Caitriona Balfe, Duncan Lacroix20140803-153927-56367626 Outlander - season 1 pilot

Synopsis:
Claire Randall originaire de Sassenach, en Angleterre est infirmière. Mariée depuis plusieurs années à Franck, agent du gouvernement, elle a très peu vu son époux pendant la guerre sui se termine enfin!

Passionné d’histoire, Franck recherche des informations sur son passé, qui pourrait remonter au 18ème siècle. Alors qu’elle ne s’y intéresse pas beaucoup, Claire est intriguée par les révélations d’une diseuse de bonne aventure.

Alors qu’une nuit, ils assistent touts deux à une cérémonie religieuse de femmes sur un site monolithique. Claire inexorablement attirée reviendra par la suite sur ce lieu ésotérique, mais alors qu’elle entend un bourdonnement sur une des pierres, elle se sent comme happée et projetée comme dans un accident de voiture.

En se réveillant, elle ne retrouve d’abord plus sa voiture. Puis ce sont des soldats en uniforme du 18ème siècle qu’elle croise dans la forêt. Alors qu’elle pense leur échapper, elle tombe née à née avec un homme qui ressemble à son mari… Mais c’est son ancêtre qu’elle vient de rencontrer!
Elle est sauvée in extremis par un homme rustre, et sauvera un jeune homme, Jamie Frasier, qui décide de l’épouser afin de l’épargner en 1743. Claire est alors « Sassenach » ou « Outlander » (étrangère dans une époque qui n’est pas la sienne)…

Le casting:

La Petite Critique:

Plutôt que de venir concurrencer Game Of Thrones sur un terrain conquis, la chaine Starz (Power, The Black Sails, Da Vinci’s Demon…)  a choisi d’adapter un roman, qui mêle histoire authentique, romance et un soupçon de fantastique. Caitriona Balfe (vue dans Escape Plan, Super 8 et H+) campe ici une infirmière transportée malgré elle dans le passé, qui va devoir réapprendre des codes sociaux qui lui échappent.

Ce pilote montre déjà un ton tout à la fois sérieux, mais aussi cocasse quant aux situations dans lesquelles de retrouve le personnage de Claire. On attend donc avec impatience de voir où les aventures de la jeune femme qui semble nous raconter son histoire, après coup (voix off).