Lisbonne 2014

On poursuit le tour des villes du sud de l’Europe avec Lisbonne… 2h00 d’avion de Lyon, ligne directe avec EasyJet (possibilité de formule incluant vols + hôtels). Juin est une bonne période (pas trop chaud) et vous pourrez profiter des fêtes de la ville (entre le 12 et 14). Premier avertissement: prévoir de bonnes chaussures, car ça n’a l’air de rien mais toute la ville est posée sur des collines et ça grimpe!!! Si les villes françaises n’hésitent pas à faire payer le prix fort pour se rendre sur les aéroport (il vous en coute 26€ aller-retour à Lyon), vous ne payerez que 1,70€ à Lisbonne, qui a connecté le métro à l’aéroport!!!

image_thumb Lisbonne 2014

Sur la rua Marques de Fronteira, vous pourrez trouver des hôtels qui surplombent le parc Eduardo VII. Plusieurs stations de métro sont à proximité. Mais vous trouverez sans doute sympa de vous balader dedans et de voir le Taje au loin, avant de rejoindre les artères centrales…

Tout au long de l’avenue de la Liberdade, vous ne serez pas surpris de croiser les différents hommes célèbres, politiques ou poètes, qui ont marqué la ville et le pays.

Avant d’arriver sur la praça do comercio, n’hésitez pas à monter sur le toit de l’arc de triomphe. Cette « porte » vers le Taje permet une vue à 360° autour de la ville! Un bon moyen de se rendre compte de l’environnement qui vous entoure! En redescendant, vous profiterez du « musée de la ville » pour découvrir pendant une petite heure, de façon ludique, l’histoire de la ville!

Alfma: le village dans la ville! Si le quartier à l’est de la place est un vrai petit village, il l’est encore plus au moment des préparatifs des fêtes des saints et notamment St Antoine de Padoue (le 13 juin est férié).

Depuis le Igreja de São Vicente de Fora (monastère du 17ème) vous aurez là encore une vue imprenable sur la ville, et une appréciation plus grande des hauteurs, sous le regard bienveillant de Sophia Mello Breyner Andersen, première femme portugaise à obtenir la plus grande distinction en littérature lusophone!

Je vous le disais, la période est propice à la fête, depuis les défilés de quartiers, au sorties nocturnes pendant lesquelles portugais, brésiliens et étrangers de tout poil font la fête de manière positive! Rendez-vous dans le Baro alto (coin branché de la ville)…

Après cela, quoi de mieux qu’une escapade en tram ou en train rejoindre le quartier de Bélem, et sa célèbre patisserie? A moins que vous ne préfériez profiter des bords de mer et ces monuments atypiques? En route! comme les « découvreurs » sculptés sur un magnifique monument leur rendant hommage!

Profondément marqués par la révolution d’avril, qui a vu l’arrivée d’un régime démocratique, porté par un soulèvement militaire, les lisboètes fêtent les 40 ans cet évènement! Mais c’est le couvent des Carmes qui retiendra votre attention, église à ciel ouvert, vestige et trace indélébile du terrible tremblement de terre de 1755!

Enfin pour constater l’éclectisme de cette ville, vous profiterez du quartier moderne de l’ Oriente, avec son centre commercial à toit translucide, ses tours en forme de voile et son océanographe… Avant d’halluciner sur le gigantisme du pont Vasco des Gama qui n’en finit pas…

Jimmy’ Hall

Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Jimmy’ Hall Royaume-Uni – 2014 – Réalisé: Ken Loach – Distribution: Le Pacte – Sortie: 2/07/2014 – Durée: 1h49 – Avec: Barry Ward, Simone Kirby, Jim NortonJimmy%27s_Hall_poster Jimmy’ Hall

Synopsis:

10 ans après la guerre civile en Irlande (1922-1923) qui a vu la prise pouvoir de l’Irish Free State, soumis au pouvoir de l’Angleterre, Jimmy Gralton revient dans son village natif, après un exil aux Etats-Unis. Dans la pauvreté de l’après crash de 1929, la pauvreté et le chômage touche encore plus durement ceux qui se rattachent à leur identité irlandaise.

Jimmy retrouve ses amis d’enfance, ses acolytes avec lesquels il avait imaginé un club ouvert et libre d’expression, avec la propagation de la culture irlandaise. Celui-ci avait déjà été fermé, sur décisions de justice.

Mais 10 ans après donc, les jeunes ados en désespérance, voient ce lieu comme un symbole et incitent Jimmy à rouvrir ce lieu mythifié.

Alors qu’il s’était juré de rester dans le rang, Jimmy Gralton décide de relancer son club et propose des temps de lecture, musique, peinture, sur fond de musique jazz importée. Il va bientôt faire face à l’acharnement du prêtre local et des autorités politiques, en mal d’assoir leur autorité sur le pays…

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=wDJ_b6EEYec&w=600&h=337&hd=1]

La Petite Critique:

Après “The wind that shakes the Barkley” (2006), Ken Loach revient engagé sur les tensions irlando-anglaises des années 30. Sans montrer aucune violence directe, il dépeint le déchirement d’un peuple, qui se raccroche à ses valeurs, en subissant le nivelage du Royaume-Uni.

Il amène aussi à réfléchir sur la question de la Finance et de sa gestion qui a conduit au black tuesday et ses vagues de licenciements dès 1929, une leçon qu’on ne semble pas avoir retenue, tant la crise de 2008 semble en être un écho lointain…

Jamie Cullum – High and dry – Jazz à Vienne 2014

Hier soir il fallait zapper très vite la morne (et pas drôle…) prestation de Thomas Dutronc, pour 2h00 de show de l’anglais Jamie Cullum, accompagné d’une quinzaine de musiciens, au théâtre antique de Vienne!

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=_CH0XOM_PL4]

On a hâte de voir ce que donnera le DVD de ce concert qui a été filmé pour l’occasion!!

かぐや姫の物語 – Le conte de la princesse Kaguya

 

Conte fantastique – Animation – 20px-Flag_of_Japan.svg かぐや姫の物語 - Le conte de la princesse Kaguya Japon – 2013 – Réalisé par Isao Takahata – Production: Yoshiaki Nishimura, Toshio Suzuki, Seiichiro Ujiie – Scénariste: Isao Takahata, Riko Sakaguchi – Studio d’animation: Studio Ghibli – Durée: 1h37 – Sortie: 25/06/2014

kaguya_aff_fr かぐや姫の物語 - Le conte de la princesse Kaguya

Le Synopsis:

Il était une fois un vieux coupeur de bambou, dans un petit village du Japon, reculé de la grande capitale… Celui-ci vivait paisiblement avec son épouse, sans enfant….

Un beau jour qu’il choisit ses pousses dans la bambouseraie, il est attiré par une étrange lueur, celle d’une pousse qui brille fortement. En s’approchant, la pousse croît devant lui, et laisse bientôt fleurir un petit corps, celui d’une princesse, qui tient encore dans le creux de la main!

S’ils sont heureux d’avoir recueilli cet enfant surnaturel, les deux époux ne tardent pas à le voir se métamorphoser un nourrisson, puis en petite fille, très rapidement.

Le coupeur de bambou pense alors qu’on lui a confié une mission divine, celle de rendre heureuse sa petite fille, en lui offrant une vie de princesse et en la mariant au meilleur parti.

C’est ainsi que la petite famille, enrichi par l’or issu des bambous, s’en va vers la ville dans une magnifique maison. Mais bientôt la notoriété de la jeune fille attire les convoitises de tant de princes et ministres.

Ne souhaitant nullement s’abandonnée, alors qu’elle préfère la nature et ses amis d’enfance, Kaguya-hime invente  un subterfuge qui conduit ses prétendant à rechercher en vain des merveilles jadis disparues. Alors que la jeune fille pleure à chaque lueur de la lune, elle commence à comprendre qui elle est et d’où elle vient…

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ctdEB6tTbL8]

La Petite Critique:

Attendu de longue date, Isao Takahata réalise ici la mise en image d’un pan de l’histoire japonaise. Ce conte datant du IXème siècle, et dont l’auteur reste encore à ce jour mystérieux, a été calligraphié puis mis en image dans un emakimono (rouleau). Divisé en plusieurs contes, l’histoire pourrait ressembler à celle du petit poucet, au conte des milles et une nuit, avant de se diriger vers la science-fiction (voir la fin de l’histoire). Le style du dessin, lui, bien loin de la modernité s’apparente justement aux rouleaux japonais qu’on l’on étire afin de voir l’histoire se raconter sous nos yeux. Comme toujours avec le studio Ghibli, on est transporté, rappelé sans cesse à notre rapport à la nature, au beau, au-delà de la cupidité et d’un système politique décadent. 

Cris Cab – Loves me not

Director: Aggressive – Producer: Dallas Austin, Brent Paschke, PJ McGinni, Cris Cab, Kelvin Craver – Composer: Cristian Cabrerizo, Dallas Austin, PJ McGinnis, Brent Paschke – (C) 2014 Island Records, a division of UMG Recordings, Inc.

Avec des accents de blues et reggae le jeune Chris Cab poursuit son ascension dans l’industrie musicale, produit par Dallas Austin (Michael Jackson…)

The Other Woman

Comédie – 2014 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg The Other Woman Etats-Unis – Réalisé par: Nick Cassavetes – scénario: Melissa Stack – Production: LBI Productions – Distribution: 20th Century Fox – Budget: 40M$ – Durée: 1h50 – Date de sortie: 20px-Flag_of_the_United_States.svg The Other Woman 25 avril 2014 / 20px-Flag_of_France.svg The Other Woman 18 juin 2014Avec: Cameron Diaz, Leslie Mann, Kate Upton, Nikolaj Coster-Waldau, Nicki Minaj, Taylor Kinney, Don Johnson

http://theotherwomanmovie.com/

Synopsis:

Carly Whitthen (Cameron Diaz) avocate d’un grand cabinet, la 40aine passée, passe d’aventures en aventures avant de rencontrer Mark (Nikolaj Coster-Waldau) avec qui dès le premier soir le courant passe. Attentionné, il la séduit, est plein d’attentions, mais au bout de quelques semaines Carly s’interroge quant aux départs réguliers de Mark.

Sur les conseils d’un père volage qui rencontre des jeunes femmes dans des lieux plus que suspects, elle se décide à se rendre dans le Connecticut pour “surprendre” son petit ami. Mais la surprise est toute autre lorsque la porte de la maison s’ouvre sur la femme de Mark, Kate (Leslie Mann).

D’abord surprises l’une et l’autres, ces deux femmes qui n’ont rien en commun, vont bizarrement finir par s’entendre et au fil du temps commencent à imaginer un plan pour confondre Mark et lui rendre la monnaie de sa pièce! Elles vont vite découvrir qu’elles ne sont pas seules sur le tableau de chasse de cet escroc…

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RkZoYnkdP4g]

La Petite Critique:

Nick Cassavetes qui ne brille pas par la réalisation de ses films, retrouve Cameron Diaz (Ma vie pour la tienne), dans une comédie plus loufoque que romantique. Il y a bien une ou deux scènes rigolotes, mais on a envie de croire en rien, ni les évènements, ni cette rencontre improbable entre trois femmes que tout sépare. Diaz, elle, ne se détache plus d’un genre dans lequel elle reste bien enfermée… Aussi vite vu, aussi vite oublié!