L’année 2014 du Sérial Blog

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

2014-emailteaser L'année 2014 du Sérial Blog

En voici un extrait :

Un métro New-Yorkais contient 1.200 personnes. Ce blog a été visité 6 200 fois en 2014. S’il était un métro New-Yorkais, il faudrait faire 5 voyages pour les déplacer tous.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Aluna Festival 2013

Tu t’es déjà retrouvé dans un camping avec 13.000 personnes, pour reprendre les chansons d’artistes en vue? Il n’y a qu’un seul endroit en France pour vivre cette communion, ALUNA sur les hauteurs de Ruoms en Ardèche!

Si le village a l’habitude de croitre avec l’arrivée estivale des étrangers venus du nord, le week-end autour du 14 jours c’est l’apothéose! Depuis 6 ans maintenant, Jean Boucher transforme pendant 3 jours son arène naturelle en festival de musique en plein air et c’est bon!

Cette année donc de l’électro (Skip the use, Etienne de Crécy), du décalé ¨M, Les Fatals picards) du djeun’s (Christophe Maé, BB brunes). De quoi séduire un large public bon enfant.

Falstaff de Verdi

Opéra en 3 actes – Verdi
Livret: Arrigo Boito
D’après: The Merry Wives of Windsor et des scènes de Henri IV de William Shakespeare
Direction Musicale: Daniel Oren
Mise en scène: Dominique Pitoiset

falstaff_direct Falstaff de Verdi

Falstaff : Ambrogio Maestri

Ford : Artur Rucinski

Fenton : Paolo Fanale

Dottore Cajus : Raul Giménez

Bardolfo : Bruno Lazzaretti

Pistola : Mario Luperi

Mrs Alice Ford : Svetla Vassileva

Nannetta : Elena Tsallagova

Mrs Quickly : Marie-Nicole Lemieux

Mrs Meg Page : Gaëlle Arquez

L’histoire:

Falstaff, c’est ce vieux bourgeois bedonnant que les dépenses inconsidérées ont fini par ruiner, incapable même de payer ses dernières notes à la taverne de la Jarretière où il passe le plus clair de son temps.

Cherchant alors un peu d’argent “facile”, il va se mettre en tête de courtisée deux femmes, Mrs Alice Ford et Mrs Quickly, à qui il fait parvenir un billet doux…

Mais c’est sans compter sur une certaine solidarité féminine, alors que les deux prétendantes, se trouvent être des comères incapables de tenir leur langue et critiquant à tout va! S’apercevant qu’elles sont dupées, elles décident de rendre la monnaie de sa pièce à Falstaff, qui va se retrouver tour à tour jeter avec le linge salle dans la Tamise, ou ridiculiser dans la forêt…

La Petite Critique

Composé à la fin de sa vie, à 80 ans, cet opéra permet à Verdi un exutoire à une vie parsemée de situations douloureuses. Alors qu’il nous a habitué à des opéras plus dramatique, ici c’est la farce qui prime, et on se rapproche presque de l’opérette, tant le propos, les situations mais aussi l’enthousiasme des chanteurs en duo ou en groupe participent à la drôlerie générale! Ambogio Maestri interprète sur les planches de l’Opéra Bastille, un Falstaff ridicule du début à la fin avec brio.

Ciné-opéra: Carmen @ L’opéra Bastille

Opéra en 4 actes – 1875 – France – Composé par: Georges Bizet – Livret: Henri Meilhac et Ludovic Halévy – Inspiré par la nouvelle “Carmen” de Prosper Mérimée – 3h00 – Direction musicale: Philippe Jordan – Mise en scène: Yves Beaunesne – Avec: Anna Caterina Antonacci, Nikolai Schukoff, Ludovic Tezier.

carmen-viva-lopera_thumb Ciné-opéra: Carmen @ L’opéra Bastille

Hier soir les cinémas UGC proposait dans le cadre de Viva l’Opera, la retransmission en direct de Carmen, montée à l’Opéra Bastille. Une occasion de (re) découvrir une œuvre universelle, intemporelle, dont les airs sont inscrits à jamais dans la mémoire collective!

Carmen ou Carmencita, c’est cette bohémienne qui a choisi depuis longtemps de vivre sa vie, au milieu de brigandas et contrebandiers.  Séduisante, elle sait user de ses charmes, comme une arme ou pour s’amouracher, mais pas plus de 6 mois…

Alors que la ville est en guerre, assiégée par une garnison de soldat, elle va s’éprendre d’un carabinier, le seul qui justement ne semble pas succomber à sa beauté.

Eduqué dans une foi religieuse, les seules pensées de Don José sont pour sa mère qu’il a laissé pour partir au combat. Mais troublé comme tant d’hommes, par les promesses d’amour de Carmen, il va peu à peu succomber.

Entre triangles amoureux, jalousies et engagements, les personnages vont ici passer par des évènements plus ou moins heureux jusqu’à la scène finale…”

Le petit plus?

Retransmis avec le son cinéma, le cinéma-opéra permet de partager l’expérience et de ressentir l’atmosphère du direct de cet opéra. Cela ne remplace pas bien sûr la démarche de rentrer dans un opéra, mais cela permet au plus grand nombre de profiter d’œuvres qui ne tourneraient pas sur d’autres villes! Excellent initiative du Cinéma qui s’adapte pour cela…

La petite Critique:

Si Bizet n’a que peu voyagé, il s’est inspiré ici de ses périples en Italie, et la lecture de Mérimée, pour offrir une ambiance “méditerranéenne” à sa musique.

Bizarrement, la polémique autour de la mise en scène s’est surtout concentrée sur les cheveux de Carmen, un choix qui est surtout là pour affirmer la différence du personnage, par rapport aux autres femmes, brunes.

Le personnage est résolument moderne, indépendant et féministe avant l’heure, dans un pays qui plus est ancrée dans le catholicisme. Et l’on retrouve bien tous ces aspects et le propos du musicien dans le jeu et le chant d’ Anna Caterina Antonacci.

Les chroniques de Narnia

Titre original: The Chronicles of Narnia – Heroic fantasy – Ecrit par: Clive Staples (C.S.) Lewis – 1949/1594 – 7 volumes

The-Chronicles-of-Narnia Les chroniques de NarniaRegroupées dans un livre unique…

Les 7 histoires, ou chroniques de Narnia sont disponibles actuellement dans un bel ouvrage, en anglais, et dans l’ordre que préférait C.S. Lewis. Car cet ordre n’est pas forcément celui de l’écriture ni de l’édition. Mais force est de constater que l’auteur a bien pensé une chronologie de son univers fantasy et que cette disposition des histoires s’imbrique donc très logiquement:

1. The Magician’s Nephew – 2. The Lion, the Witch and the Wardrobe – 3. The Horse and His Boy – 4.  Prince Caspian – 5. The Voyage of the Dawn Treader – 6. The Silver Chair – 7. The Last Battle

Lewis nous transporte ainsi au fil des histoires, avec un ton très libre, dans l’univers fictif de Narnia, créé par le Lion (roi des animaux) Aslan, où les animaux parlent et vivent en parfaite harmonie avec la nature. Cet univers pourrait être idyllique, mais il va être souvent accessible à de jeunes enfants, dont les quêtes et le parcours initiatique va leur permettre de grandir…

Si l’arc d’histoires le plus importants tournent autour des 4 frères et sœurs Pevenise (Lucy, Edmund, Peter et Susan), a donné lieu à une adaptation cinématographique, la préquelle  The magician’s nephew nous révèle l’origine de ce monde, né des ténèbres et l’obscurantisme.

La petite critique

Proche d’une certain J.R.R. Tolkien pendant leurs études à l’université d’Oxford, Lewis a traversé les deux guerres mondiales. Auteur prolifique, ce poète mais aussi critique notamment d’œuvre littéraire médiévale, il sera membre informel du groupe d’auteurs The inklings.

D’un style très naturel dans sa narration, Lewis n’hésite pas à dépeindre son univers par petite touche, et passe du coq-à-l’âne pour offrir une impression plus large des scènes décrites. Bien que fantastiques, ses histoires sont profondément encrées dans les valeurs chrétiennes qu’il porte, et inscrit les histoires dans le pêché, la déchéance ou la rédemption.

Il offre en tout cas à ses jeunes personnages une échappatoire à leur vie (la guerre, la violence…) et leur permet souvent de s’émanciper d’une forme de soumission ou dépendance. Le livre illustré avec à chaque chapitre, un dessin à la main original, est forcément à posséder dans sa bibliothèque et accessible à tous (le niveau de langue est accessible facilement).

Chouf Ouchouf

Il n’est pas encore 20h00 mais la scène du théâtre des Célestins est déjà occupée ce soir, par un groupe vêtu de joggings, shorts ou torse-nus. Ils s’échauffent, s’étirent et peu à peu une musique de boîte de nuit est accompagnée par quelques roues et sauts en tout genre.

Soudain le mur s’anime, s’avance, forçant la troupe d’acrobates, à faire face au public. Au fur et à mesure ce mur va tour à tour les séparer, les regrouper, être leur terrain de jeu, ou l’expression de leurs angoisses.

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« Regarde et regarde encore » nous exhortent avec ce titre Zimmermann & de Perro à l’origine de cette pièce muette. Ils nous donnent en effet à voir, avec ce mur mouvant  la ville et les errances de ses habitants, campés par des acrobates épatants, venus de Tanger.

Tantôt dans la rue bruyante, tantôt dans la nuit où quelques bruits viennent rompre le silence, les animations d’un souk ou une femme voilée, les corps se croisent, se rencontrent et tentent de s’associer. Mais est-il possible de se rencontrer vraiment?

1h10 de spectacle entre théâtre et acrobaties de rue,  entre rire et émotion, auront suffit à satisfaire les spectateurs adultes mais aussi enfants présents ce soir! Une excellente surprise…

La presse en parle: Le ProgrèsLe FigaroFrance TélévisionsRFIThe Independent –  The Guardian

Lenny Kravitz – Black & white American tour

Exceptionnelle soirée de musique ce soir dans l’antre de la Halle Tony Garnier! C’est d’abord Raphael Saadiq qui a donné le ton et le rythme avec sa soul et son blues si particulier! Une voix pure légèrement aigüe à la Prince, des choristes sautillant et des voix soul puissantes pour chauffer la salle!

Une heure plus tard, c’est Lenny Kravitz qui n’en est pas à sa première apparition sur Lyon! Mais la sortie de son album est aussi l’occasion d’une tournée qui fait escale en France. L’énergie du black américain est toujours là, il enchaine les morceaux, d’abord nouveaux de son album, avant de revisiter pendant prêt d’ 1h30 ses 22 ans de carrière comme il aime à le rappeler sur scène! De « Stand by m woman » à « Rock’n’roll is dead » on a eu le droit à tout Lenny Kravitz le temps d’une soirée!  

On a pas vraiment eu le temps de s’ennuyer, et même si l’on a pas réécouter du Kravitz depuis longtemps on se surprend à fredonner les refrains très facilement!

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=lrCD3JZPl48]

Le moins que l’on puisse dire c’est que la magie est passée ce soir avec les spectateurs qui en ont eu pour leur argent, avec un Lenny Kravitz survolté qui pendant prêt de 20 minutes est allé tranquillement se balader dans la fosse de la Halle avant de reprendre sa chanson! C’était juste AMAZING!