Noah movie – Noé le film

Récit/ aventure – 2014 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Noah movie - Noé le film États-Unis – Réalisé par: Darren Aronofsky – Ecrit par: Darren Aronofsky, Ari Handel – Production: Regency Enterprises – Distribution: Paramount Pictures – Durée: 2h18 – Budget: 125M$ – Sortie: 9/04/2014 – Avec: Russell Crowe, Jennifer Connelly, Ray Winstone, Emma Watson, Anthony Hopkins, Logan Lerman

347369,xcitefun-noah-2014-movie-poster-1 Noah movie - Noé le film

Synopsis:

Noé assiste impuissant à la mort de son  père, alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Fuyant, il reste le dernier descendant de Seth, fils d’ Adam. Noé choisit de vivre et construire une famille, reclus, loin de la civilisation industrielle qui prospère sur les terres habitables.

Mais un de ces nombreux cauchemars vient le hanter plus que d’habitude: il s’est vu submergé par l’eau, au milieu de cadavres! Il pense alors que c’est un message divin qui l’invite à rejoindre sa terre, celle de son grand-père, Mathusalem.

Accompagné de sa femme, Naameh, et de ses deux fil, Shem et Ham encore bien jeunes, il part donc sur la route, en tentant d’éviter les hommes. Sur leur chemin, ils trouveront une fillette, Ila, blessée et laissée pour morte après un massacre. La famille la recueille, et évite une chasse, en entrant sur un territoire aride.

Echappant aux hommes, ils doivent tous faire face aux Veilleurs, ces anges déchus transformés en golem pour avoir voulu aider les hommes. Ces derniers d’abord méfiants, vont finir par aider Noé dans sa mission de construction d’une arche gigantesque qui devra accueillir toutes les espèces animales que la Terre aient portées…

Le reste des hommes, descendant de Caïn, continue de se déchirer, de ne plus respecter aucune nature, et sombre dans le chaos…

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Noah movie – Noé le film

La Petite Critique:

Aronofsky, réalisateur juif américain, revisite le mythe biblique et coranique de l’arche de Noé. Les hommes en plein âge d’or n’ont pas su profiter des richesses du monde, et Dieu décide de purifier la Terre par un grand raz-de-marée, ne laissant que deux membres de chaque espèce pour le repeuplement.

Russel Crowe campe le prophète, qui fait face à Jennifer Connelly et Emma Watson, dans un rôle ambivalent. Le film ajoute des touches fantastiques pour expliquer la construction de l’arche entre autre. Le mythe prend fatalement de nos jours un écho écologique à un moment où la sauvegarde de l’environnement et des espèces est un enjeu majeur de société. Sans être un excellent film, il reste un très bon divertissement.

Real リアル

Drame psychologique/ Fantastique – 20px-Flag_of_Japan.svg Real リアル Japon – Réalisé par: Kiyoshi Kurosawa – D’après le roman de Rokuro Inui – Production: TBS – Durée: 2h07 – Avec: Takeru Satoh, Haruka Ayase, Miki Nakatani, Joe Odagiri, Shota Sometani, Yutaka Matsushige, Kyoko Koizumi – Sortie: 20px-Flag_of_Japan.svg Real リアル1/06/2013 / 20px-Flag_of_France.svg Real リアル 26/03/2014

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Synopsis:

Koichi et Atsumi se connaissent depuis l’enfance, et se sont retrouvés plus tard, lorsque Atsumi est venue sur Tokyo pour devenir Mangaka. Elle est l’auteur à succès de la série “Roomi”, une suite de livres à succès qui suit le parcours d’un tueur en série qui met en scène ses meurtres…

Alors que tout semble rendre ce jeune couple heureux, leur vie bascule après la tentative de suicide d’ Atsumi, qui ne réveillera pas… Plongée dans un comas depuis maintenant un an, le Centre neurologique propose à Koichi, grace à un système moderne, d’entrer en “contact” avec l’esprit de sa compagne.

Mis en phase, Koichi va pour la première fois échanger avec Atsumi, qui semble plus qu’obsédée par le fait de réaliser ses dessins, et tenir les délais. Dans son esprit, seul leur appartement subsiste. Le reste du monde, à l’extérieur n’est que brume. Ce n’est qu’après plusieurs tentatives de contact que Koichi va amener peu à peu Atsumi à sortir de son isolement spirituel…

Mais après chaque contact, Koichi est victime d’hallucinations et d’éléments troublants. Est-ce seulement dû aux effets indésirables du processus de mise en contact???

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Real trailer @Sérial Bloggeur

La Petite Critique:

Kurosawa a choisi en 2012 d’adapter un roman, A Perfect Day For Plesiosaur, pour s’immiscer dans l’esprit de ses deux personnages. Si au démarrage on suit, on suit Koichi tentant de rejoindre sa fiancée, le film bascule vers le fantastique au travers de visions.

Chaque “contact” est en fait un élément de compréhension qui nous replonge peu à peu dans la jeunesse d’ Atsumi et Koichi, vers un secret qu’ils ont profondément enfoui et qui les hante malgré tout jusque dans leur subconscient…

C’est beau, poétique, même si on regrette la qualité de certains éléments de fantastique et surtout une mise en abime hasardeuse. Mais l’évaporation de la réalité de la ville dans une évanescence de couleurs résume à elle seule l’atmosphère dan laquelle on est immergé.

En arrière-plan, le réalisateur évoque la pression du travail et ce rythme de production qui entraine vers l’aliénation du mangaka, tout comme l’écologie au travers des projets d’urbanisation qui ont fini par détruire une île.

Captain America: The Winter soldier

Action/ Fantastique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Captain America: The Winter soldier États-Unis – Réalisé par: Anthony et Joe Russo – Production: Marvel Studios, Paramount Pictures – Distribution: Walt Disney Studios, Motion Pictures – Durée: 2h16 – Sortie: 20px-Flag_of_France.svg Captain America: The Winter soldier 26/03/2014 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Captain America: The Winter soldier 04/04/2014 – Budget: 170 M$ – Casting: Chris Evans, Scarlett Johansson, Samuel L. Jackson, Robert Redford, Sebastian Stan, Anthony Mackie, Cobie Smulders

wp_all2_thumb Captain America: The Winter soldier

http://marvel.com/captainamerica

Synopsis:

Deux ans se sont écoulés depuis la catastrophe de New York, décrite dans Avengers. Steve Rodgers vit à Washington et continue d’assurer des missions pour le SHIELD . Il repend très vite du service au côté de la Veuve Noire (Natasha Romanoff) dans une opération de sauvetage d’un navire du  SHIELD, attaqué par des terroristes algériens menés par Georges Batroc.

Alors que la mission est une réussite partielle, Captain America (Rodgers) découvre qu’il a été utilisé afin de couvrir la mission principale: sauver des données confidentielles contenues sur le navire de guerre! S’il s’interroge sur les motivations de Black Widow, c’est surtout le système mis en place par Nick Fury, où mensonge et manipulation sont de mise.

Le directeur de l’organisation qui tente d’avoir accès aux informations cryptées, se retrouve piégé sur la route et doit coute que coute disparaitre. Pour lui seul Rodgers est encore digne de confiance, à l’heure où le SHIELD est menacé en interne. Mais il décèdera peu de temps après.

Fondamentalement intègre, Rodgers part en croisade pour comprendre ce qu’il se passe, alors qu’ Alexandre Pierce à la tête du SHIELD tente de faire passer l’utilisation d’une nouvelle machine de guerre pour prévenir des crimes et délits…

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La Petite Critique:

Si le premier volet des aventures de Captain America, ce porte drapeau vivant créé en pleine guerre mondiale, était bien terne, cet opus, lui, inscrit le héros dans ses valeurs et son intégration au sein de l’organisation SHIELD et les Avengers.

Le film bourré d’action, ne vous laissera que peu de répits et les 2h10 passeront bien vite et pose les bases de l’organisation HYDRA, organisation terroriste, infiltrée même dans le SHIELD! Le personnage de Rodgers prend de l’épaisseur et attirera forcément plus de sympathie, alors que l’on se délecte de la présence de Scarlett Johannson, mais aussi d’un Robert Redford surprenant en agent double!

Comme d’habitude, ne pas quitter la salle avant la toute fin révélant les desseins d’ HYDRA et la présentation des deux jumeaux, Pietro et Wanda (La Sorcière Rouge) future membre des Avengers…

The Grand Budapest Hotel

Comédie – 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg The Grand Budapest Hotel Royaume-Uni/ 20px-Flag_of_Germany.svg The Grand Budapest Hotel AllemagneRéalisé par: Wes Anderson – Scénarion: Wes Anderson – Production: American Empirical Pictures, Indian Paintbrush, Scott Rudin Productions, Studio Babelsberg – Sortie: 27/02/2013 – Durée: 1h39 – Avec: Ralph Fiennes, F. Murray Abraham, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Jude Law, Harvey Keitel, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Léa Seydoux, Jason Schwartzman, Tilda Swinton, Tom Wilkinson, Owen Wilson

the-grand-budapest-hotel-poster The Grand Budapest Hotel

http://www.grandbudapesthotel.com/

Synopsis:

Le film s’ouvre sur l’arrivée d’une jeune femme dans un cimetière de la ville de la fictive République de Zubrovka. Devant la stèle de “l’auteur”, elle commence à lire son roman, The Grand Budapest Hotel, qui la plonge dans les années 60.

Premier bond dans le passé: à cet époque, l’établissement a perdu de sa superbe et seuls quelques riches retraités se retrouvent en période creuse pour mieux s’isoler dans l’immense bâtisse qui offre encore des soins thermaux. Parmi les clients, l’auteur curieux qui s’intéresse à un personnage encore plus solitaire que les autres. Cet homme, Moustafa Zero, n’est autre que l’actuel propriétaire de l’hôtel, qui va accepter de raconter comment il en est arrivé là.

Deuxième bon dans le passé: on retrouve dans les années 30, Zéro qui vient d’intégrer pour un essai, les fonctions de groom dans l’hôtel qui grouille de personnages pittoresques. Tous ne sont là que par attirance envers le concierge général, M. Gustave qui s’attire les galanteries des vieilles femmes riches notamment. Gustave et Zero vont voir leur vie basculer à l’annonce du décès d’une des plus célèbre cliente, Madame D., dont l’héritage fait l’objet de toutes les manigances…

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The Grand Budapest Hotel – Trailer

La Petite Critique:

Il sera très difficile de vous résumer quelques lignes le pitch de ce film sans risquer de se perdre dans les effets narratifs: ce film est fait pour être vu, plus que lu! Inspiré des œuvres de Stefan Zweig, Wes Anderson nous fait voyager dans un pays virtuel d’une Europe de l’Est, au travers d’une avalanche de situations loufoques, menées de main de maitre par une pléiade d’acteurs de premier rang!

Tout est frais, drôle sans être lourd, doucement décalé, une salade de comédie et d’animation très originale qui fera de ce film un OVNI des plus intéressants!

Dallas Buyers Club

Drame / Biopic – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Dallas Buyers Club États-Unis – Réalisé par: Jean-Marc Vallée – Studios: Truth Entertainment, Voltage Pictures – Durée: 1h56 – Budget: 32,607 M$ – Avec: Matthew McConaughey, Jennifer Garner, Jared Leto, Denis O’Hare, Steve Zahn, Michael O’Neill, Dallas Roberts

Dallas_Buyers_Club_10 Dallas Buyers ClubSynopsis:

Dallas, 1985. Ron Woodroof, électricien de profession, est un passionné de rodéo et incarne le stéréotype du cowboy américain d’une petite ville de province avec ses préjugés machistes, voir homophobes. En dehors de son boulot, c’est uniquement le sexe qui semble l’intéresser, au point que ses journées se terminent souvent à s’envoyer en l’air et à consommer drogues et alcools.

Insouciant, il va vite être rattrapé par sa santé de plus en plus défaillante: maux de tête, perte de conscience, toux qui ne passe pas… C’est à l’hôpital que l’on va lui diagnostiquer une maladie qui fait peur à l’époque: Woodroof est positif au HIV.

Comment lui qui a une vie sexuelle intense avec des femmes aurait-il pu être contaminé? Dans le déni il rejette tout en bloc, avant de s’intéresser un peu plus à la maladie qui le ronge. Les causes, les traitements utilisés à l’étranger, il se dit qu’il pourrait être un cobaye pour les médicaments à venir.

Mais l’industrie pharmaceutique veille au grain et fait du lobbying sur la puissante Food and Drug Administration, chargée de réguler les produits alimentaires et autres médicaments sur le territoire américain. Seul l’AZT controversé pour ses résultats contre les cancers est proposé, mais elle comporte bien des effets secondaires nocifs.

Entrant dans les rouages du milieu médical, Woodroof va se retrouver au Mexique et faire la connaissance d’un médecin parallèle qui va lui donner accès  à d’autres informations et thérapeutiques. Le cowboy va alors avoir une idée de génie: importer des médicaments, plus ou moins légalement, pour permettre des soins décents, non sans un intérêt lucratif…

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Dallas Buyers Club – Voltage Pictures

La Petite Critique:

Le réalisateur québécois Vallée propose de nous raconter la vie de cet anti-héros qui s’est opposé à l’industrie pharmaceutique et à la bureaucratie américaine, refusant de voir dans les années 80 les méfaits des traitements infligés aux victimes du SIDA.

On y retrouve un duo Matthew McConaughey et Jared Leto, complètement transformés et touchant, alors que leur personnage ne semblent pas faits pour s’entendre. La prestation et le jeu de son acteur principal vaut bien les prix remportés récemment. On retrouve également Jennifer Garner, dans un second rôle sans réelle envergure. Pour moi, c’est à voir absolument pendant le Printemps du ciné!!!

Les récompenses :

Golden Globes, Critic’s Choice Movie Award, Satellite Awards, Oscars : Meilleur acteur et Meilleur Second Rôle [Matthew McConaughey et Jared Leto]

Much ado about nothing

Titre français: Beaucoup de bruit pour rien – Comédie – 2012 – Réalisé par: Joss Whedon – Adaptation de: Much ado about nothing (William Shakespeare) – Musique: Joss Whedon – Sortie: 29/01/2014 – Distribution: Jour2fete – Durée: 1h48 – Budget: 5,28M$ – Avec: Amy Acker, Alexis Denisof, Reed Diamond, Nathan Fillion, Clark Gregg, Fran Kranz, Sean Maheraff_bcpdebruit_hd1_thumb Much ado about nothing

Synopsis:

De retour des combats, le prince Don Pedro et ses officiers, Claudio et Bénédicte, reviennent à Messine (Sicile) et sont accueillis par le gouverneur local Leonato. Claudio, lui, est épris de Hero, fille de son hôte et ne tardera pas à déclarer sa flamme et son envie de l’épouser.

Alors que les festivités se préparent, des complots et manigances s’orchestrent peu à peu… En effet, Don Pedro Caludio et Leonato tente de rapprocher un couple incongru, celui composé par Bénédicte (farouchement opposé au mariage) et Béatrice (nièce de Leonato) qui ne se supportent pas et combattent par joutes verbales.

Don Juan, demi frère de Don Pedro, se met en tête de se venger des affronts passés en gâchant le mariage à venir. Et quoi de plus facile que de faire croire à tous que Hero n’est plus vierge…

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La Petite Critique:

Joss Whedon a délaissé quelques temps les super-héros Marvel, pour surprendre en 2012 avec cette adaptation surprenante de la pièce de Shakespeare! Tout est conservé, l’esprit critique comme la drôlerie de la pièce, les dialogues aussi. Mais Whedon transpose ses personnages dans notre environnement actuel.

Dans un huis-clot d’une grande maison, les personnages se croisent, s’aiment, complotent et dépeignent finalement le quotidien d’une cour royale avec ses manigances et tragédies. Seuls certains personnages ont été effacés au profit d’autres plus important.

Et quel plaisir de retrouver les acteurs fétiches du réalisateur comme Amy Acker et Alexis Denisoff (Angel) ou Clark Gregg (Avengers)? On regretterait presque qu’Anthony Edwards (Buffy) n’aie pas pu prendre part à cette aventure…

12 years a slave

Drame – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg 12 years a slave États-Unis / 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg 12 years a slave Royaume-Uni – Réalisé par: Steve McQueen – d’après les mémoires de Solomon Northup – Production: Regency Enterprises/ Film4/ River Road Entertainment
Plan B Entertainment – Budget: 20M$ – 2h13 – Avec
: Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Paul Giamatti, Lupita Nyong’o, Sarah Paulson, Brad Pitt, Alfre Woodard

12-Years-a-Slave-poster 12 years a slave

http://www.12yearsaslave.com/

Synopsis:

En 1841, Salomon Northup est un noir-américain libre, qui vit une vie paisible avec sa femme et ses deux enfants, dans l’ Etat de New-York. Alors que sa famille part pour quelques jours, il rencontre deux hommes qui lui proposent une opportunité d’emploi de musicien dans un spectacle ambulant. Surpris puis attiré par la proposition, Salomon, ivre après son repas, se réveillera dans une cellule, enchainé!

Il va vite comprendre qu’il a été piégé et fera parti d’un convoi clandestin de noirs embarqués pour rejoindre le sud ségrégationniste, probablement en manque d’une main d’œuvre gratuite, alors que les fuites sont de plus en plus fréquentes…

Arrivés sur les rives du Mississipi, les prisonniers sont accueillis par un négrier, Theophilus Freeman, qui organise un marché aux esclaves dans sa maison: les prix dépendent de la bonne forme ou des compétences présumés de telle ou telle personne…

Affublé d’un nouveau prénom, Platt, Northup rejoint comme d’autres la plantation de William Ford. Si ce dernier est loin d’être abolitionniste, il offre des conditions à peu prêt décentes son personnel. Mais bientôt des tensions vont se faire pressantes entre Northup et le charpentier Tibeats. A l’issue d’une bagarre, ne pouvant le protéger, Ford devra revendre Platt à un autre exploitant aux mœurs et caractère particuliers, Edwin Epps (Michael Fassbender)…

La Petite Critique:

Surprenant 3ème long métrage du réalisateur anglais, Steve Mc Queen! Car si ce n’est pas ses origines et son histoire, il a décidé de s’attacher à la question de l’esclavage dans l’Amérique de la fin du 19ème siècle.

Adaptant ce récit de Northup lui-même, on nous montre à voir toute la cruauté humaine, la violence souvent plus psychologique que physique, dans des plans-séquences à la limite du soutenable. Et le réalisateur de nous offrir des moments de respiration avec ce bayou calme paisible et beau qu’il nous offre à voir entre deux scènes dures.

La thématique est du coup bien abordé et le film atteint son but: réveiller les consciences sur un fait historique peu connu et finalement peu dénoncé, celui de ses enlèvements de masse du nord vers le sud du pays! Avoir!!!