The Hunger Games: Mocking jay pt.1

Genre: Anticipation / Aventure – Année: 2014 –  Etats-Unis – Réalisé par: Francis Lawrence  Adapté des romans de: Suzanne Collins Distribution: Lionsgate – Budget: 130M$ – Durée: 2h00 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth BanksStanley Tucci, Donald Sutherland, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Jeffrey Wright

http://www.thehungergamesexplorer.com/us/epk/mockingjay-part1/

Synopsis:

Après avoir été secourus lors des 75 ème Hunger Games, et extirpés de l’arène, Katniss Everdeen, Victors Beetee et Finnick Odair sont conduits dans les souterrains du District 13. Ils errent et vagabondent entre leur chambre et les soins, ressassant leurs plus mauvais souvenirs, et les personnes laissées sur le champ de bataille… Katniss découvre peu à peu que sa mère et sa sœur ont elles aussi été sauvées, grâce à Gale.

Introduite auprès de la présidente Coin (Julian Moore), la jeune femme est très vite sollicitée pour devenir le faire de lance d’une propagande contre le Capitol, et ainsi participer à la rébellion. Mais elle décline, reprochant ceux abandonnés, au premier rang desquels Peeta, qui l’a suivi au cours des deux précédents jeux. Plutarch, conseiller auprès de la présidente, propose que Katniss voit de ses yeux ce qu’il reste du 12ème District, après les représailles du pouvoir centralisé du Capitol.

Arrivés sur place, Katniss, et Gale sont accompagnés d’une équipe de reporters, chargés de capter les émotions et les images-choc susceptibles de réveiller les masse. Mais face à l’horreur des charniers, des corps et ossements mélangés, c’est le silence qui s’impose à tous!

A l’heure retour, ils découvrent que Peeta est régulièrement interviewé par la télévision d’Etat et qu’il appelle à rendre les armes. Comprenant qu’il est manipulé, et seulement sous condition qu’il soit gracié, Katniss accepte de devenir un symbole, le « geai moqueur » chantant dans les vallées.

Partis pour rejoindre l’hôpital de fortune du 8ème District, le groupe est très vite pris en chasse par des bombardiers, dont l’objectif est la destruction de l’hôpital! Le président Snow n’a définitivement plus de limite, tant il veut faire éclater tout soulèvement dans l’œuf, et choisit l’escalade de la violence et les exécutions sommaires. Mais le 13ème District, longtemps oublié, pourra-t-il encore resté caché, et se préparer à temps pour riposter?

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La Petite Critique:

Après Hunger Games [http://wp.me/p164Uy-YW] et Catchning Fire [http://wp.me/p164Uy-YY], cet opus divisé volontairement en deux films, tire en longueur. Du coup avec un peu moins de deux heures à la montre, on se demande pourquoi le choix ne s’est pas porté sur un plus long métrage, alors qu’il s’adresse avant tout aux ados et jeunes adules, habitués au Seigneur des Anneaux.

Le film tente de se concentrer sur les états d’âme du personnage de Katniss, mais sans y arriver pleinement: d’abord présentée comme folle dans les premières images, ses angoisses sont peu explorées.

Le précédent volet esquissait les prémices d’une révolte, qui dans celui-là peine à venir et semble servir de transition pour patienter jusqu’à l’exposition finale… On reste donc sur sa fin même si on attendra la conclusion, l’an prochain!

Interstellar

Genre: Science-Fiction – Etats-Unis – Année: 2014 – Réalisé par: Christopher Nolan Produit par: Emma Thomas, Christopher Nolan, Lynda Obst –  Distribution: Warner Bros. Pictures – Durée: 2h50 – Budget: 165 M$ – Avec: Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, Bill Irwin, Ellen Burstyn

interstellar-poster-2 InterstellarLe synopsis:

Images d’archives, des personnes évoquent un temps passé où tout le monde était agriculteur… De nos jours, la Terre est balayée par des vagues de poussières qui sont aussi porteuses de maladies pour les cultures. Le blé a pratiquement disparu des fermes américaines, et on a de plus en plus de difficulté à nourrir les habitants.

Quelque part dans une ferme, Cooper un ex-pilote de prototypes, a dû lui aussi se reconvertir. Il vit avec son beau-père et ses deux enfants, Murphy et Tom, voués à être agriculteurs à leur tour. La jeune fille « Murph’  » est persuadée qu’un fantôme est dans la maison, et qui lui adresse un message.

Un jour que son père constate une manifestation étrange, il déchiffre un message codé, en fait les coordonnées d’un site qui s’avèrera être le restant de la NASA.

Curieux, le père et la fille se rendent sur place, et découvrent le projet fou mené par le professeur Brand, celui d’envoyer des hommes explorer des planètes accessibles, depuis l’apparition d’une anomalie spatio-temporelle, à proximité de Jupiter. S’il est terriblement attaché à ses enfants, Cooper ne peut que penser à l’idée de trouver un moyen de les sauver de ce monde en décrépitude. Il décide de rejoindre l’expédition à bord d’ Endurance, en compagnie de scientifiques et deux robots.

Le voyage est long, mais des phases d’hibernation sont possibles, avant qu’au bout de quelques mois l’arrivée vers l’anomalie se fasse. Bientôt une nouvelle galaxie s’offrent à eux, avec différents mondes à vérifier, mais bientôt les problèmes vont survenir, alors que les planètes en question proches d’un trou noir, subissent des distorsions temporelles: quelques heures passées sur la première, sont déjà des années pour les Terriens!

Alors commence une course contre le temps, pour tenter d’ accéder au maximum d’endroits et revenir, mais ce pari fou ne cache-t-il pas d’autres desseins plus sombres?

https://www.youtube.com/watch?v=3BHpeLs8M3Q

La petite critique:

Christopher Nolan entre deux Batman, avait réalisé Inception. Ici il se lance dans un film à tiroir, abordant pêle-mêle un futur sombre de l’humanité, les relations familiales, le voyage dans le temps et l’espace. Si le film parait long (près de 3h00), on est jamais lassé, par notamment les belles images proposées.

En revanche, on est un peu vite décontenancé, tant la théorie de la relativité, obscure pour le commun des mortels, est omni-présente, et complexe à expliquer en un film. Mais cet écueil est en partie compensé par un scénario plus qu’accessible!

Finalement très « scientifique » le film balaie toute notion métaphysique, en repositionnant l’homme comme acteur de son avenir. A méditer…

Grizzly

Genre: Docu-fiction animalier – Année: 2014 – Pays: Etats-Unis – Réalisé par: Alastair Fothergill, Keith Scholey – Musique: George Fenton –  Production: Disney Nature – Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures – Durée: 1h17 – Sortie: 18/04/14 (US), 5/11/14 (FR)

grizzly_affiche_definitive Grizzly

Synopsis:

C’est l’hiver et Sky, une femelle Grizzly, est terrée dans sa tanière depuis maintenant plusieurs semaines. Elle entend ses petits oursons nés il y a quelques jours, qui ne pèsent pas plus de 800 grammes chacun. Jusqu’à la fin de l’hivernation, les petits vont puiser dans les réserves amassés pendant le printemps précédents.

Mais au réveil, à la sortie de la neige qi recouvrait leur refuge, Sky, Amber et Scout vont devoir traverser la péninsule d’Alaska, et rejoindre les côtes qui pourront fournir le saumon nécessaire à leur développement.

Mais la route n’est pas simple, alors que la moitié des oursons survit lors de leur première année. La fonte des neiges d’abord, la recherche de nourriture, mais surtout les prédateurs, et à commencer par les ours eux-mêmes), sont des dangers permanents. Sky sans être maternante surveille du coin de l’œil ses petits, et les entrainent sur la route qu’empruntent les poissons, jusqu’au fameux lac doré…

https://www.youtube.com/watch?v=_NsBS9AdZQs

La Petite Critique:

Le studio Disney Nature (Paris, France) poursuit son objectif de lancer un grand film sur la nature et les animaux. Après Félins, et Chimpanzés, c’est dont l’ouest américain et ses grizzlys qu’il nous fait découvrir.

De magnifiques images, autour d’une narration qui semble toujours aussi naturelle, tant le montage pourrait laisser penser que ces ours sont des acteurs.

L’objectif n’en reste pas moins la sensibilisation sur la nature avec ces espaces protégés et ces espèces vivant en équilibre (ours, poissons, rapaces, loups…). C’est beau, c’est bien et pour toute la famille!

 

The Maze Runner

Aventure / Uchronie – Etats-Unis – 2014 – Réalisé par: Wes BallProduit par: 20th Century Fox, Gotham Group – Durée: 1h53 – Budget: 34 M$ – Avec: Dylan O’Brien, Ki Hong Lee, Thomas Brodie-Sangster, Will Poulter, Patricia Clarkson

Le synopsis:

Un jeune homme perdu sans mémoire est embarqué dans un monte-charge dans l’ascension inexorable le conduit sur… un bosquet entouré d’immense murs. Il ne sait pas même son nom, ni comment il est arrivé là. Mais il n’est pas le seul, dans ce cas, alors qu’il fait la connaissance de Alby, le plus ancien garçon de ce camp.

Le jeune homme interroge déjà les autres alors que ses questions et la quête de sens semble exaspérer les autres apparemment présents ici depuis des années. Alors qu’une petite fête est organisée, le nouveau se rappelle enfin son nom: Thomas.

Le lieu est organisé entre différents groupes tous chargés d’une tâche: culture, construction, et les « runners » qui vont chaque jour explorer le labyrinthe situé derrière les hauts murs qui s’ouvrent et se referment régulièrement. C’est lors de leur dernière course que Minho revient avec Alby sur le dos et n’a pas le temps de le ramener. Voyant que personne ne réagit, Thomas se jette in extremis dans l’antre du labyrinthe.

Il vont devoir tous les trois survivre jusqu’à la réouverture des portes. Mais cette expérience va s’avérer différente et plus enrichissante que les précédentes, alors que les jeunes hommes vont affronter un écorcheur, jamais vu jusque là. De retour sain et sauf, Thomas est pour les uns un héros, pour d’autres, comme Gally, il est celui qui perturbe un ordre établi.

Faut-il alors retourner de l’autre côté des murs ou rester passifs, alors qu’une fille fait son arrivée dans ce microcosme masculin, et que les murs semblent s’ouvrir de toute part…

La petite critique:

Encore une série de romans développant un univers sombre, adaptée au cinéma, c’est un premier  coup d’essai pour Wess Ball déjà prévu aux commandes du second opus. C’est donc forcément imparfait, et loin d’atteindre Hunger Games. L’enchainement de scènes semble incohérent et le tout n’offre guère de surprise tant cela reste convenu et prévisible. Et les acteurs tous droits sortie des séries Teen Wolf (MTV), The 9 lives of Chloé King, ou encore Game of Thrones et The Fades, ne parviennent pas à être convaincants.

Gone Girl – Le Film

Thriller – Etats-Unis – 2014 – Réalisé par: David Fincher  – Produit par: Leslie DixonReese Witherspoon – Adapté du roman de et par: Gillian Flynn – Distribution: 20th century Fox – Durée: 2h29 – Budget: 61 M$ – Avec: Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Carrie Coon, Kim Dickens

http://www.gonegirlmovie.com

Le synopsis:

Une main posée sur la chevelure blonde de sa femme, Nick Dunne (Ben Affleck) s’interroge sur ce que pense et ressent vraiment son épouse Amy…

Ils filent pourtant le parfait amour depuis qu’ils se sont rencontrés il y a maintenant 7 ans, partageant les mêmes désirs ou complicité. Touchés par la crise, lui écrivain, elle vivant des rentes de l’histoire pour enfants écrites par ses parents et largement inspirés par sa vie, ils quittent New York pour se reconstruire dans le Missouri.

Mais au jour de leur anniversaire de mariage, tout bascule pour Nick! Rentré de son bar il découvre un appartement saccagé et sa femme n’est plus là! Constatant des signes évident de lutte, le détective Rhonda Boney se lance dans une enquête parsemée d’indices laissés par Amy, qui a organisé avant sa disparition une chasse au trésor…

Au fur et à mesure que l’intrigue se dénoue, Nick semble être devenu aux yeux de tous le coupable idéal! Le couple idéal laisse apparaître des failles et le jeune homme n’est pas au bout de ses surprises!!

La petite critique:

David Fincher devenu le spécialiste des adaptations a décidé de réaliser cette fois-ci un roman mettant en scène un couple qui à l’aube de leur 7 ans de vie commune s’enfonce dans une lente déchirure. Si Ben Affleck trouve enfin un rôle où ce n’est pas tant sa plastique qui intéressera que son jeu, c’est Rosamund Pike la révélation de ce film, en diabolique femme/épouse dominatrice. Une machination qui vous tiendra en haleine pendant les 2h30 du film!

Get on up!

Biopic – Etats-Unis – 2014 – Réalisé par: Tate Taylor – Produit par: Brian Grazer, Mick Jagger – Imagine Entertainment / Jagged Films – Distribution: Universal pictures – Durée: 2h20 – Budget: 30 M$ – Avec: Chadwick Boseman, Nelsan Ellis, Dan Aykroyd, Viola Davis, Keith Robinson, Octavia Spencer

hr_get_on_up_13 Get on up!

Le synopsis:

Le film s’ouvre sur un James Brown arpentant un couloir et entendant le public crier son nom. Il entend les voix de tous ceux qui ont côtoyé sa vie. Puis on bascule vers les années 80, en Géorgie à l’époque le chanteur taciturne consomme des drogues et prend à partie un groupe de formation, fusil à la main.

Dans les années 60, le déjà très célèbre chanteur de funk décide de s’embarquer vers le Viêt-Nam et chante pout les soldats noirs au combat. Il manque de perdre la vie sur place.

Bon en arrière dans le temps, 1939. Le jeune « junior » est un enfant simple qui évolue aux milieu d’un couple (Susie et Joe) pauvre et violent, dans une masure en bordure de forêt. Abandonné, il sera élevé par la tenancière d’un bordel et apprendra le vol pour rapporter de l’argent. Mais déjà enfant, James trouve refuge dans la musique, les chants de son père d’abord, puis ceux des églises noires évangélistes.

Alors qu’il est condamné à 5 ans de prisons, le jeune homme de 17 ans qu’il est devenu, trouve son salut auprès d’un chanteur soul, Bobby Byrd qui restera à ses côtés pratiquement toute sa vie.

Mais les échelons du succès gravis un à un très rapidement, ne finissent pas à faire oublier un passé entêtant qui résonne comme un refrain…

La petite critique:

Tate Taylor (The Help) nous transporte dans l’histoire du « parrain de la soul et du funk ». Plutôt que d’opter pour une linéarité, il choisit ici d’éclater la chronologie et de procéder par rappel d’épisodes marquant de manière aléatoire. Cela participe à amplifier l’état d’esprit de James Brown et ses délires mégalomaniaques.

Le rôle titre est interprété par un acteur, Chadwick Boseman ne faisant plus qu’un avec son personnage. Son jeu, ses expressions, ses pas de danse font presque oublier le vrai James Brown! Il en va de même pour les seconds rôles qui font de ce film un des meilleurs Biopic jusque là!  A voir absolument.