Big Eyes

Genre: Drame – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Big Eyes Etats-Unis – 2014 – Réalisé parTim Burton – Scénario:  Scott Alexander,  Larry Karaszewski – Directeur de la photographie: Bruno Delbonnel – Production: Silverwood Films,  Electric City Entertainment, Tim Burton Productions – Durée: 1h46 – Sortie : 25/12/2014 – Avec: Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston, Jon Polito, Krysten Ritter, Jason Schwartzman, Terence Stamp

bigeyes Big Eyes

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Synopsis:

Margaret une première fois mariée, va quitter son mari, avec sa fille, et son matériel de peinture, seule activité qui lui permet de s’épanouir… A San Francisco, sans expérience professionnelle, elle va se faire engager comme peintre industrielle sur des berceaux.

Mais Margaret n’en délaisse par moins son art et peint pour des quidams dans les parcs. C’est là qu’elle fait la rencontre de Walter Keane, peintre paysagiste. La jeune femme est charmée par ses histoires de ses voyages à Paris et se laisse vite séduire. Il est aussi une sécurité pour cette femme seule dans les années 60…

Walter voyant aussi les talents de son épouse, il va échafauder des plans pour vendre leurs tableaux, d’abord dans des boites de jazz, et puis par le bouche-à-oreille. C’est sans doute par facilité, mais aussi opportunisme, les peintures aux « grands yeux » sont présentées comme celles de Keane.

Margaret, intègre et portée par ses valeurs de l’église méthodiste, n’est pas d’accord. C’est pourtant sa personnalité introvertie et soumise qui prend le pas et son mari devient de plus en plus populaire… 

https://www.youtube.com/watch?v=izUU6Nt5wOc&t=24

La Petite Critique:

La filmographie de Tim Burton est tout à la fois éclectique et déroutante. Entre Batman, Edouard aux mains d’argent, ou Abraham Lincoln, on reste souvent déconcerté, et sa réputation est en déclin. Avec ce « Big Eyes », et le choix de porter à l’écran l’histoire vraie de Margaret D. H. Keane, Burton revient à un cinéma plus conventionnel, mais aussi plus accessible! 

Sans tomber dans le pathos ou la victimisation, sa caméra suit la jeune femme qui au cours des années va finalement acquérir la volonté et l’indépendance dont elle a besoin, et ainsi s’affirmer comme femme et artiste. Le film entre drame et Biopic plutôt réussi, avec des acteurs justes à tous les instants, à voir absolument pour se réconcilier avec Tim Burton!

Kingsman

Genre: Espionnage / comédie –  Royaume-Uni – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Kingsman Etats-Unis – 2014 – Réalisé parMatthew Vaughn – Scénario: Jane Goldman, Matthew Vaughn – D’après: The Secret Service par Mark Millar Dave Gibbons – Production : Marv FilmsCloudy Productions – Durée: 2H09 – Sortie : 29/01/2015 – Avec: Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong, Taron Egerton, Michael Caine

kingsman-poster-main Kingsman

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Synopsis:

Quelque part en Afghanistan, un avion vient à l’assaut d’une forteresse terroriste. Les agents secrets responsables de l’attaque, manquent de tous mourir, alors qu’un terroriste se fait sauter en plein interrogatoire. Harry Hart (alias Galahad) vient rendre hommage à la famille du défunt et remet une médaille d’honneur au jeune fils, Gary « Eggsy » Unwin.

Quelques 17 ans plus tard, en Argentine, c’est sur les traces d’un chercheur pessimiste sur les questions de climat, que l’gent Lancelot s’est lancé. Malheureusement il est découvert et réduit au silence par Gazelle, femme de main d’un magnat de l’internet, Valentine. 

A Londres, l’agence des Kingsman se réunit autour de la table ronde et se lance à la recherche des personnalités politiques et médiatiques enlevées récemment. Mais il faut aussi remplacer les agents morts et chaque membre est chargé de recruter un futur espion.

Pour Eggsy, la vie n’est pas simple! Il vit entre sa mère, sa petite sœur, et son beau-père, petite frappe locale. Bien parti pour être incarcéré après un vol de voiture, le jeune homme trouve son salut après l’intervention de Galahad. Au chômage et sans but, il va se retrouver à passer des tests dans le but de devenir lui aussi agent spécial, sur les traces de son père.

Les épreuves sont difficiles et le renvoient souvent à son statut social et ses complexes… Mais le jeune homme fait preuve de témérité, même quand il apprend que Galahad en pleine enquête est grièvement blessé lors d’une explosion e, en pleine enquête. Toutes les pistes semblent désormais se diriger vers le richissime Valentine, qui annonce le lancement de cartes SIM et d’un réseau téléphonique et internet gratuits pour tous…

La Petite Critique:

Matthew Vaughn (X-Men le commencement) l’avait annoncé: il voulait faire un film pour dérider le public, dans un contexte tendu. L’objectif est plus que réussi! C’est drôle, mais si certaines scènes feront rire jaune.

Si vous vous attendez à une parodie potache pour ados, il n’en est riens! Le talent de Vaughn est bien d’évoquer les sujets qui nous angoissent (le climat, la pollution, la surpopulation et la vie privée) et donc d’en parler, mais en usant d’humour!

Colin Firth est parfait en espion très british, alors que Samuel L. Jackson incarne un géant de l’internet qui va décider de la mort de millions de personnes, juste pour soulager sa phobie de pollution… Le tout donne un film surprenant, que vous aurez plaisir à aller voir, et porter par une bande son très pop, allant des Take That, à Iggy Azalea et Ellie Goulding ou Dizze Rascal.

Retrouvez toute l’actu du film sur Street‘N’Sport!

American Sniper

Genre: Drame/Guerre – 20px-Flag_of_the_United_States.svg American Sniper Etats-Unis – 2014 – Réalisé parClint Eastwood  – Scénario: Jason Dean Hall – Directeur de la photographie: 22 & Indiana Pictures,  Mad Chance Productions, Malpaso Productions – Durée: 2H12 – Sortie : 1/01/2015 – Avec: Bradley Cooper, Sienna Miller, Jake McDorman, Luke Grimes, Kyle Gallner

 Site officiel

Synopsis:

Quelque part sur un champ de bataille, un sniper callé et prêt à tirer se souvient de son enfance. Dans une famille du Texas, élevé avec son jeune frère, Chris Kyle subit une éducation tyrannique d’un père qu’il doit appeler « monsieur ». La morale et la foi religieuse doivent s’acoquiner de l’enseignement du tir au fusil…

Alors qu’ils sont jeunes adultes, les deux frères restent inséparables, et parcourent les routes, de concours en concours de rodéo afin de gagner un peu d’argent. Ils sont encore de grands ados dans but précis pour leur vie.

Pourtant tout va basculer alors que les chaines de télé rapportent un évènement: le bombardement de l’ambassade américaine le 7 août 1998 en Tanzanie.

Pour Chris c’est une évidence: son destin est de s’engager dans l’armée et venir en aide aux autres. Il est enrôlé dans les NAVY SEALS, et montre vite ses talents de tireurs. Il fera la connaissance d’une jeune femme, Taya Renae, qu’il épouse avant de s’envoler vers l’Irak…

On retrouve alors Chris Kyle en joue, face à une mère et son fils déterminés à tuer: ils seront ses deux premières victimes… Très vite sa réputation de « légende » est faite dans les rangs de l’armée, alors qu’il devient pour Al-Qaeda une cible prioritaire.

Pendant plusieurs années, le marine va alterner les campagnes, et les brefs séjours dans une famille qui ne le connaît que peu finalement, sa famille à lui étant devenue les soldats…   

La Petite Critique:

Pour son dernier film en date, Clint Eastwood a choisi de porter à l’écran un récit sur la vie réelle de Chris Kyle. Si le démarrage de l’histoire sur l’enfance et l’influence du personnage semblait intéressant à développer, le réalisateur part tête baissée dans plusieurs tentatives au point qu’on restera circonspect quant à l’objectif de son film!

Est-ce pour dénoncer la guerre? Certainement pas on sait Eastwood attaché au droit de se défendre et utilise les armes… Veut-il faire de son personnage un héros? Difficile de le penser tant on a du mal à l’aimer ou le détester à la fois…  

Ce film qui tombe en pleine confusion des genres entre des nations, des religions, des conflits rapportés, n’apporte rien qu’un peu plus de flou, comme il ne traite finalement aucun sujet. A plus de 80 ans il serait peut-être temps pour le cinéaste de déposer les armes, de déposer sa caméra!

Big Hero 6

Genre: Animation – Pays: 20px-Flag_of_the_United_States.svg Big Hero 6 États-Unis – 2014 – Réalisé par: Don Hall, Chris Williams – Scénario: Jordan Roberts, Dan Gerson, Robert L. Baird Prodcution: Walt Disney Pictures, Walt Disney Animation Studios – 2h35 – Budget: 165 M$ – Sortie: 01/11/2014 – Avec les voix de: Ryan Potter, Scott Adsit, Daniel Henney, T. J. Miller, Jamie Chung, Damon Wayans, Jr., Génesis Rodriguez, Maya Rudolph, Alan Tudyk, James Cromwell

hello_baymax_poster_bh6 Big Hero 6

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Synopsis:

Hiro Hamada vit depuis la mort de ses parents avec son frère Tadashi, un étudiant en robotique, chez sa tante, propriétaire d’un café-restaurant dans la ville futuriste de San Fansokyo. Plus intéressé par les combats de robot, que par les études de son frère, le jeune ado de 14 ans va se laisser séduire lorsqu’il découvre ce que Tadashi a créé: un robot assistant médical, mais aussi ses camarade. Il va alors sérieusement s’investir de nanotechnologie qui doit voir des micro-robots téléguidés par la pensé.

Son projet est un succès lors de la annuelle organisée, mais la joie est de courte durée quand Tadashi meurt accidentellement dans l’incendie que voit aussi les petits robots partir en fumée. Triste et renfermé, Hiro va peu à peu reprendre le sourire, grâce à l’étrange robot BayMax laissé par son frère. Partis tous les deux dans une quête banale, ils vont découvrir qu’un étrange homme masqué continue de produire en nombre les nano-robots.

Si le jeune garçon ne peut combattre seul cet homme, il entrevoit vite les possibilités de faire évoluer BayMax, dévoué initialement aux soins, vers une arme de combat! Rejoint par les amis de son frère ainé, appuyé par leurs savoirs à tous, ils vont rapidement se transformer en « nouveaux héros » afin de démasquer les desseins de l’homme mystérieux…

Les Personnages:

La Petite Critique:

54ème film des studios d’animation Disney, Big Hero 6 est à l’origine un groupe de super-héros, pendant japonais des Vengeurs de la côte ouest (Avengers)! Le scénario diffère vite, puisque l’histoire se déroule dans une ville pseudo fictive américaine, contraction de San Francisco et Tokyo…

Passé ce détail, le film est d’une qualité exceptionnelle, tant les images des rues et extérieurs vous feront douter d’être encore dans de l’animation. Côté scénario, le film aborde la séparation et le deuil, chez un adolescent déjà bien esseulé. On ne reste bien évidemment pas dans les larmes avec des scènes très drôles, un peu loufoques, et un BayMax pour lequel les spectateurs au premier rang desquels les enfants, vont forcément s’attacher! Le générique lui est signé par le groupe Fall Out Boys!

Le sel de la Terre

Genre: Documentaire – France/Brésil/Italie – 2014 – Réalisé par: Wim Wenders & Juliano Ribeiro Salgado – Scénario: Juliano Ribeiro Salgado, Wim Wenders, David Rosier – Directeur de la photographie: Hugo Barbier, Juliano Ribeiro Salgado – Montage: Maxine Goedicke, Rob Myers – Musique: Laurent Petitgand – Durée: 1h49 – Sortie : 14/10/2014affiche_le_sel_de_la_terre Le sel de la Terre

 Site officiel Le Pacte

Synopsis:

Wim Wenders réalisateur et photographe allemand est frappé un jour par une photographie lors d’une exposition, celle d’une femme Touareg aveugle, qui va le conduire à découvrir un photographe franco-brésilien: Sebastiaõ Salgado! Wenders va en compagnie de Juliano Ribeiro Salgado suivre le photographe et en dresser un portrait croisé, au travers de ces différents albums.

Né dans une petite ville du Brésil, peu passionné par les études, c’est finalement l’économie qui va intéresser Salgado, et lui permettre de comprendre l’évolution du monde et les rapports humains. Mais dans les années 60, face au régime de plus en plus répressif, c’est en France qu’il émigre avec son épouse. Economiste, il va travailler à Londres au montage de programmes sur la nutrition et l’éducation qui vont le conduire à découvrir l’Afrique, toujours accompagné de son appareil photo. C’est là que va naitre d’abord une passion, puis l’envie de faire découvrir au monde ce qu’il voit à travers son objectif.

Salgado va marqué de son empreinte l’histoire en étant le témoin des grands évènements géo-politiques du globe avec 4 grands projets :

Autres Amériques (1986) : ne pouvant encore retourner dans son pays d’origine, Salgado décide d’en contourner les frontières, et s’attarder sur les pays limitrophes, tout autant marqués par les changements sociaux, que conservant des communautés très ancrées dans les traditions anciennes.

Sahel: l’homme en détresse (1986): alors que l’Ethiopie est touchée par une sécheresse sans précédent, et que l’eau devient une denrée rare, Salgado sur place découvre les enjeux politiques et les premiers massacres d’humains.

La main de l’homme (1993): marqué dans son enfance par l’industrialisation de son pays (plus grande ressource minière du monde), Salgado entreprend de capter ses évolutions qui transforment notre environnement.

Exodus (2000): l’œuvre la plus engagée, sans doute, montrant à la face du monde toutes les populations déplacées pour une raison  ou pour une autre, d’Europe, en Afrique. 

C’est finalement avec la nature, celle de sa ferme d’enfant dont il entreprend avec son épouse la reforestation, et la photo d’animaux, que Salgado encore tout récemment retrouve foi en l’humanité…

La Petite Critique:

Avec ce documentaire, Wenders et Salgado (fils) tentent de nous transporter dans le projet de toute une vie, celle d’un humaniste armé de son appareil photographique pour montrer et dénoncer les travers de l’homme.

C’est avec un double regard, mais aussi l’exploration de ses clichés, que le film vous fera voyager dans 40 ans d’histoire, souvent dure et violente, mais aussi tendre et touchante avec ce rapport des femmes et les enfants dans les guerres, ou ces gorilles au regard plus humain encore. Un documentaire magnifique qui m’incitera forcément à me plonger dans les albums photo de Sebastiaõ Salgado… 

Retrouvez l’interview des deux réalisateurs dans les carnets du monde [Europe1] du 11/102014

Into the woods

Genre: Comédie musicale – Pays: Etats-Unis 20px-Flag_of_France.svg Into the woods – 2015 – Réalisé par: Rob MarshallScénario: James Lapine – Prodcution: Walt Disney Pictures, Lucamar Productions – Durée: 2h04 – Sortie: 14/01/2015 – Avec: Meryl Streep, Emily Blunt, James Corden, Anna Kendrick, Chris Pine, Tracey Ullman, Christine Baranski, Johnny Deppinto_the_woods_ver12 Into the woods

La page officiel du film

Synopsis:

Le boulanger et son épouse pourraient être heureux, mais voilà: depuis leur mariage, aucun enfant n’est arrivé… Jack est un garçon intrépide, mais seul avec sa mère, il n’a pour ami que « blanchette » une vache qui refuse de donner du lait.

Cendrillon est l’esclave de sa tante et ses cousines qui la maltraitent et l’exploitent, alors que les fêtes du Prince arrivent à grand pas. Enfin le petit chaperon rouge doit se rendre auprès de sa grand-mère.

Tous ces personnages dont les histoires résonnent dans l’imaginaire collectif, ne souhaitent qu’un chose: une vie bien différente. Et c’est ce qui va les conduire à se croiser dans les bois, ce lieu mystérieux qui semble les influencer et les amener à se rencontrer.

Leur destin est d’autant plus lié que la sorcière a confié une mission au couple de boulanger: celle de réunir une vache blanche, une cape rouge comme le sang, des cheveux blonds comme le blé, une chaussure dorée comme l’or, s’ils veulent rompre le sort qui pèse sur eux….

La Petite Critique:

En portant à l’écran les personnages de la comédie musicale du même nom, Marshall n’en est pas à son coup d’essai! Il avait déjà participé au téléfilm Cinderella (Withney Houston, Brandy Norwood), ou réalisé le film chantant « Chicago ».

Mais c’est sans doute la maison-mère qui revient à ses fondamentaux, trop longtemps oubliés au profit de l’animation. Ici tout n’est pas parfait : les relations entre les boulangers sont ténues, le petit chaperon rouge est une menteuse et voleuse, et surtout les personnages peuvent mourir ou se tromper!

La morale est bien sûr présente, celle de l’éducation et des choix que l’on fait en tant que parent, ce que l’on transmet à ses enfants… Car tout cela a bien évidemment des conséquences sur nous adulte…

Fantastic Four – reboot 2015

Le premier trailer d’un des prochains films Marvel a été révélé: celui des 4 fantastiques. Josh Trank (réalisateur de Chronicle) et Simon Kinberg (X-Men: Days of Future Past), se sont appuyer sur les histoires de Unltimate Fantastic Four, pour réinventer l’histoire et la rendre plus contemporaine. L’affiche, le teaser comme la musique choisis, donnent un ton très dramatique! Verdict: au mois d’août dans les salles de cinéma! fantasticfour-teaser Fantastic Four - reboot 2015

http://www.fantasticfourmovie.com

How did we get this far? Human beings have immeasurable desire to discover, to invent, to build… Our future depends on us furthering these ideas. Our responsibility that rests on the shoulder of générations to come. But with every new discovery, there is risk, there is sacrifice, and there are conséquences!

Comment en est-on arrivé là? Les êtres humains ont cet incommensurable désire de découvrir, d’inventer, de construire… Notre futur dépend de notre capacité à aller plus loin dans ces idées. Mais avec chaque nouvelle découverte, il y a un risque, il y a un sacrifice, et il y a des conséquences…