Musique et Ciné

Une fois n’est pas coutume, le week-end aura été culturel! Entre découverte de musiques classiques et la reprise du cinéma que j’avais un peu délaissé, j’ai eu de quoi m’occuper finalement!

Né à la fin des années 70 au milieu d’un quartier, la Part-Dieu, encore en pleine construction, le “coquillage” a vite 2886527087_ee61d7f4a9 Musique et Cinééluder son nom “Maurice Ravel”. Aujourd’hui dans un centre d’affaires et entouré par le centre commercial et la Cité Administrative, l’Auditorium de Lyon est vraiment oublié, dans un coin de béton, il faut bien le reconnaitre souvent mal fréquenté. Après de nombreuses critiques, cette salle a eu droit en 1993 et 2002 à des travaux afin d’en améliorer l’acoustique.

Hier donc j’ai pour la première fois pu pénétrer dans cette salle, après des couloirs peu accueillants de béton gris, une entrée peu digne d’une grande salle comme celle-ci… Enfin le début de soirée aura été fort sympathique avec des interprétation très diverses… D’abord un quart d’heure de musique contemporaine, celle de Jörg Widmann, clarinettiste et à ses heures compositeur, ici pour une œuvre précommandée par la radio de Francfort. JE m’attendais à être forcément ennuyé mais il n’en fût rien. Un rythme soutenu, des sons entre-coupés , le tout aurait pu être posé sur des images ou un film tant on sent la tension dramatique de ce morceau… Le même Widmann revient quelques minutes plus tard pour prendre son instrument de prédilection et interprété le “Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur, KV 622” de Mozart. 25 minutes d’échanges entre la clarinette et les cordes des violons et contre-basses… Le clou de la soirée? La Symphonie n° 5, en ut mineur, op. 67 de Beethoven, dirigée par un énergique Heinz Holliger pendant prêt de 30 minutes. Un bonheur pour les oreilles et une bonne introduction au genre musical…

Ma nouvelle compagne de ciné de cet après midi? Laurence 4.. non la trentaine célibataire, drôle… Je m’égare… VO et VF donc avec :

Last Chance For Love, de Joel Hopkins; avec Dustin Hoffman et Emma Thompson

Initialement intitulé Last Chance Harvey, du nom du personnage interprété par Hoffman, ce film est une comédie romantique très réservée. Elle met en relation Harvey, un compositeur américain de jingles pub qui n’a pu réussir dans le jazz, et Kate Walker une  hôtesse à l’aéroport d’Heathrow…

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wall1_800_thumb5b75d Musique et CinéHarvey débarque en effet à Londres pour assister au mariage de sa fille, avec laquelle il est en froid depuis plusieurs années, conséquence d’un divorce et d’un mariage qui n’a pas su fonctionné. Kate, elle est célibataire et passe son temps à répondre aux appels de sa mère qui devient plus qu’envahissante, et est un prétexte à Kate pour aussi fuir les relations. Le temps d’un week-end ces deux êtres vont se rapprocher au hasard, apprendre à se connaitre et se donner une “last chance” de découvrir l’amour…

Toute l’originalité de cette comédie romantique tient à l’âge de ses protagonistes! Elle est un rappel au fait que peu importe les âges et les origines, du moment qu’on se laisse une possibilité, l’amour peut être au rendez-vous. Les acteurs ici sont forcément exceptionnels dans leur rôle!

Le Premier Cercle, de Laurent Tuel, avec Jean Réno, Gaspard Ulliel, Vahina Giocante

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Difficile de classer ce film qui de prime abord se pose comme un policier mais qui n’en a pas la trempe! Nous rappelant, s’il en était besoin, dans une introduction inutile, l’arrivée d’Arméniens en France, à la suite du génocide Turc, on nous plonge directement dans le “feu de l’action” avec une poursuite de belles voitures et les vols à la tire. Après ça quoi? Le film se cherche entre la rébellion d’un fils en quête d’une vie plus “saine” et un père qui tente d’assoir son pouvoir de parrain du sud de la France, en voulant organiser un “gros coup”. Et les gentils dans tout cela? Un Sami Bouajila qui interprète un flic ou trop fade ou pas assez sombre qui veut venger la mort d’un de ses collègues… Bref 1h30 d’ennui et de non sens pour un film dont je crois on oubliera vite l’existence, même si les jeunes Ulliel et Giocante apportent des visages nouveaux au cinéma français!

Le Bal des Actrices

Date de sortie : 28 Janvier 2009 – Réalisé par Maïwenn Le Besco – Comédie – France – Année de production : 2007 – Durée : 1h 45min – Distribué par SND – Musique originale de Gabriel Yared – Avec Jeanne Balibar, Romane Bohringer, Julie Depardieu, Mélanie Doutey, Marina Foïs, Estelle Lefebure, Linh Dan Pham, Charlotte Rampling, Muriel Robin, Karole Rocher, Karin Viard, Joey Star (…)
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image_thumb5b185d Le Bal des ActricesL’Histoire

Maïwen décide de se lancer dans un nouveau projet: celui de filmer les actrices, et les mettre à nue dans un documentaire, caméra au poing. Elle prend donc le parti de suivre une dizaine d’entre elles, populaires, intellos, oubliées ou débutantes afin de montrer ce qui les animent. Les moments de doutes, de frustration et d’inquiétude sont traduits par chacune d’elles en chanson, ce qui ponctue les rencontres.

Pourquoi aller le voir?

  • Parce que les actrices interprétant leur propre rôle ont accepté de noircir le trait et se livrer sous l’angle de l’image qu’on leur colle trop souvent à la peau.
  • Parce que c’est frais, drôle: c’est avant tout une comédie même si on nous donne à voir l’envers du décor des castings et autre séances d’essai.
  • Parce que toutes ces actrices réunies hé ben ça fait des talents au mètre carré, et quels talents (et charmes accessoirement)
  • Parce que Joey Star est tout simplement juste et surprend par sa présence!

Les Enfants de Timpelbach

Film fantastique français – 2007 – Réalisé par Nicolas Bary – 1H32 – Date de sortie : 17/12/2008 – Avec : Gérard Depardieu, Carole Bouquet, Armelle, Raphaël Katz, Adele Exarchopoulos

Le Pitch :

Timpelbach est un village d’inspiration médiévale. La vie y semble paisible, même si les adultes préfèreraient voir leurs garnements faire moins de bêtises… L’autorité 18996462 Les Enfants de Timpelbachsemble être une notion qui a du mal à s’appliquer, que ce soit dans la famille ou à l’école dans laquelle l’institutrice, Mme Corbac qui est la risée des élèves…

Fatigués des turbulences et d’être les victimes des farces, les parents décident d’abandonner le village pour à leur tour donner une bonne leçon. Deux clans se divisent alors et les jeunes enfants doivent prendre des responsabilités…

Critique:

Réalisé par un jeune Nicolas Bary, le film est surprenant! Comme quoi quand le cinéma français s’en donne la peine, il peut faire des choses tout public sans être américanisant! L’histoire est tirée du roman de Henry Winterfeld, scénariste et écrivain allemand qui en 1937 écrit une histoire à épisodes, Timpetill – la ville sans parents, pour distraire son fils alors malade… Il deviendra célèbre pour ces romans traduits dans plusieurs langues. Pour le film, Bary a su de son côté s’entourer de stars confirmés mais surtout d’enfants qui s’en sortent plutôt bien. Cela reste un divertissement pour enfant, un brin moralisateur avec une ambiance atypique, dans laquelle on est plongée dès le départ avec un générique en BD animée. A voir pendant les fêtes en famille…

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Hancock: un anti-héros conventionnel

Film américain réalisé par Peter Berg, sorti le 2 juillet 2008 aux États-Unis et le 9 juillet 2008 – avec Will Smith, Charlize Theron , Jason Bateman – Site officiel

y1pBUkbXMn2pjiETROOpbsAaKqWT6FG8yjpAQ5znr0n18XgNfsCi09kuQe_7ylIP8CoCCsaxsKloEQ?PARTNER=WRITER Hancock: un anti-héros conventionnelL’histoire

John Hancock est tout sauf ordinaire. Si dès le début du film présenté comme un poivrot, éméché sur un banc, il est en fait un super-héros affublé d’ une invincibilité hors norme et de la capacité de voler! Bref, un Superman, en moins populaire! Car hancock a ceci de particulier que malgré le fait d’ aider les gens, il ne le fait pas sans casse et sans conséquences!

Au summum de son impopularité, il croise la route de Ray, un consultant en communication utopiste qui cherche à associer des grandes entreprises à des actions humanitaires… Alors qu’ il est coincé sur une voie ferrée, il est sauvé par Hancock, d’ une façon toujours aussi peu “héroïque”. Pour  le remercier, et se lançant sans doute un nouveau défi presque insurmontable, Ray se met en tête de ry1pJ2-1l3KY3uL3TIVQrhquj1VrXgFqJNezt4RuUXF0CwVM6nApl65wAxp-2ZIcpyFH?PARTNER=WRITER Hancock: un anti-héros conventionneléhabiliter Hancock…

Commentaires…

Avec 150 millions de budget et un casting relativement intéressant, le film aurait pu être bon! Mais ça ne reste qu’ un bon divertissement. D’ abord irascible, associable et parfaitement “con” le personnage d’ Hancock se laisse attendrire, on ne sait finalement pas trop pourquoi, par une famille modèle. Certes il y a un rebondissement qui nous dévoilera le passé et une partie des origines du héros, mais quand même cela passe bien vite et au final on reste encore bien frustré. Ses manières sont bien trop simplistes et le personnage bien peu fouillé pour qu’ on est même envie de s’ y attacher! Nan finalement la seule surprise reste encore dans les traits des deux rôles secondaires, celui de Charlize Theron (mais comment dire, quoi qu’elle fasse…) ou d’ un Jason Bateman qui a pris de l’ âge depuis son 1er rôle à la télé dans Silver Spoons (Ricky ou la belle vie)!

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X-Files : Regeneration

Film américain de Chris Carter avec David Duchovny, Gillian Anderson, Billy Connolly.(1h44)"X-Files: I want to believe"

 Le Pitch :

y1pxShEtwYghbLirpd_ZH4-fYIlwTosA1qO_3fcW9crsLp2ROjWZVe_Y_GbCCo5EOhL?PARTNER=WRITER X-Files : RegenerationL’ ex-agent Scully et belle e bien rangée. Exit les courses poursuites après l’ étrange et le paranormal. Désormais elle s’ emploie à utiliser ses compétences dans médecin dans un hôpital religieux. Elle est pourtant rappelée par son ancien employeur, le FBI, qui n’ a pas vraiment besoin d’ elle mais de Fox Mulder son acolyte pour résoudre la mystérieuse disparition d’ un agent… Ils vont se laisser entraîner par la présence d’ un prêtre pédophile en repentance qui dit avoir des visions. Ce personnage plus que perplexe tombe à pic dans la vie de nos deux héros visiblement toujours en quête de réponses. Scully et Mulder vont-ils résoudre cette énigme? Vont-ils coucher ensemble? La soeur de Mulder enlevée par les extra-terrestres va-t-elle réapparaitre? Vous le saurez peut-être (ou pas) en regardant ce film…

Un petit commentaire?

Après une 1h45 de film, si on est fan nostalgique on se dira que c’ était un bon gros épisode de X-Files poy1paDADVzieVHq8MlHpNXo9X1QOCRg18YgDMPB3KsOpUYeGPHZWtuL9JVv5Ce5hxbnE?PARTNER=WRITER X-Files : Regenerationrté à l’ écran, juste là pour rappeler que le précédent  datait tout de même de 1998… Pour les autres, comment dire, on cherchera le sens d’ un film qui n’ a vraiment rien d’ intéressant! L’ histoire est d’ un prévisible, les personnages sans aucune substance et surtout si les réalisateurs ont des problèmes de foi, qu’ ils aillent les régler avec l’ Église plutôt que de faire des films dans queue ni tête! Car oui ce n’ est pas de petits hommes verts dont il s’ agit ici mais bien de croyance et en cela le sous-titre original collait bien mieux que ce "regeneration" ridicule de la version française! Entre "j’ y crois mais je sais plus si je dois y croire" on alterne sans vraiment connaitre les positions des personnages sur le sujet… Décidément Chris Carter aime poser des questions sans apporter de réponse, le seul élément encore drôle du film reste le fameux générique de la série au moment où une caméra tombe sur le portrait de Bush…

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Narnia : chapitre 2 : Le Prince Caspian

Titre original : The Chronicles of Narnia: Prince Caspian – Heroic Fantasy de Andrew Adamson – 2007 – Walt Disney Pictures & Walden Media – avec : William Moseley, Georgie Henley,Skandar Keynes, Anna Popplewell, Ben Barnes, Sergio Castellitto, Vincent Grass,Alicia Borrachero, Predrag Bjelac,Peter Dinklage, Warwick Davis, Tilda Swinton

y1pRiFmShfx-Yfb9DFMoe842mwUng7N5P1dlar4fj-8Z9xJrf2ddkiO_9gI4pfPW9C3?PARTNER=WRITER Narnia : chapitre 2 : Le Prince Caspian De retour à Narnia…

Dans un pays inconnu, dans un château, une femme donne naissance à un fils. Son époux apprenant la nouvelle décide de faire assassiner son neveu: la trame est posée… Le Prince Caspian héritier légitime du trône, il est un frein à l’ ascension de son oncle Miraz… Dans un monde plus connu, on retrouve les quatre jeunes héros du premier épisode, Peter, Lucie, Susan et Edmund, encore perturbés par ce qu’ ils ont vécu un an plus tôt, déchirés entre nostalgie et résignation du monde fantastique qu’ ils ont connu. Mais il ne faut guère longtemps pour qu’ ils soient rappelés à leur destin.

D’ abord heureux sur une plage déserte, ils se rendent vite compte qu’ ils ne reconnaissent rien du Narnia précédent. Et pour cause: leur année passée équivaut à 1300 ans dans ce monde parallèle! Les animaux ont perdu la parole, les arbres leur joie de vivre et les créatures féeriques sont aux abonnés absents… Nos jeunes héros vont tenter de comprendre ce qui s’ est passé et croisé la route du jeune prince en fuite….

Petite Critique:

Avant d’être la suite d’un film, c’est surtout la transposition cinématographique du 4ème tome des Chroniques de Narnia, écrits dans les années 50 par CS Lewis, après avoir fréquenté y1pv2cBfl815khTs5Sq-jZmr8YsEOd3A0MfnUsnObBQhxec3IrJ0Af0SMqJImZuY6IVOK2jSIpi6Hw?PARTNER=WRITER Narnia : chapitre 2 : Le Prince CaspianTolkien sur les bancs d’école!  (Plus d’infos sur Elbakin.net). Le film reste très superficiel, et même sans avoir lu les bouquins, je pense sans aucun doute que la première partie est bâclée. Les personnages nous sont présentées mais leurs doutes, leurs croyances, tout cela est suggéré en l’espace de 5 minutes avant de les plonger dans un monde fantastique qui comme une escapade leur permet de fuir un Londres de la 2nde guerre mondiale pas si drôle…

Le reste est très convenu, avec une dose de testostérone entre Peter et Caspian pour savoir lequel des deux mérite de commander…. Au final cela reste un bon divertissement familial, sans atteindre même la série des Harry Potter, dommage vue les moyens investis dans cet opus très attendu après le succès du précédent, tourné dans plusieurs pays!

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Bons baisers de Bruges

Date de sortie : 25 Juin 2008 empty Bons baisers de Bruges Réalisé par Martin McDonagh – Avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Ralph Fiennes – Film britannique. Genre : Policier, Comédie – Durée : 1h 41min – Année de production : 2008 – Titre original : In Bruges

y1pXCRue52YuHs9j_pktYbcC-YciSJ4_brpHCw3Y2Fkwt40IjvjH4IO0IV5zjkA2oYJHWr57jYxt1Q?PARTNER=WRITER Bons baisers de BrugesJe ne me suis pas tapé encore toute la filmographie de Farell, mais pourtant ce que je retiens de lui à chaque fois de ces films c’ est son air de cocker battu! Un peu comme si son jeu ne me laissait l’ image que d’ une seule expression! Et pourtant c’ est dans un petit film britannique qu’ il va redorer son blason!

Le Pitch:

Après un contrat qui semble avoir mal tourné, Ray et Ken,deux tueurs à gages, reçoivent comme mission d’ aller à Bruges. Si pour Ken c’ est l’ occasion de souffler et d’ apprécier la vieille ville médiévale, pour le jeune Ray il n’ en est pas de même! Souffrant du mal du pays  éloigné de son Irlande, il est avant tout rongé par le souvenir de sa bavure qui le hante… Leur périple se prolonge et ils font la rencontre décalée d’ une jeune actrice et d’ un nain sur un tournage… Sans problème au premier abord, Chloé y1pkkAhtEPB6kWKoBC87OZrwE-gudRpwW1DHv4CAjwZF0ErZcHejjkMiJs_g-gyQ6x4?PARTNER=WRITER Bons baisers de Brugescache peut-être de sombres secrets elle aussi. Tout va prendre une tournure plus sombre lorsque la nouvelle mission est communiquée, entrainant les deux personnages principaux dans une folle course poursuive dans les rues pavées de la ville…

Le ptit commentaire

Premier long métrage de Martin McDonagh, le film est un mélange étrange de film policier et de chemin vers la rédemption d’ un personnage, Ray, un peu perdu. Le réalisateur dans une histoire décalé nous met face à des personnages certes de tueur mais pas monstrueux au point que malgré les choses qu’ il a faites, Ray reste attachant dans sa simplicité et ses réactions. C’ est aussi l’ occasion de voir la beauté de Bruges qui a inspiré l’ histoire…

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