Chaque BO d’un film Disney est soigneusement travaillé et donne lieu à des titres qui ont fini par atteindre les sommets des charts! Peu connu pourtant, se trouve en dernière plage de la B.O Le bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) un titre qui aurait dû figurer dans le film et qui a donné lieu à différentes interprétations!
“Someday” est ainsi au départ une ballade R’n’B par le groupe All-4-One (I swear)
Le plus surprenant reste la France, où la chanson “Un jour” interprétée par une certaine Ophélie Winer, ne sortira jamais, probablement pour des questions de droits…
Mononoke Hime (princesse des esprits vengeurs) – Animation – 1997 – Réalisé par Hayao Miyazaki – Musique: Joe Hisaishi – Production: studio ghibli – sortie : 12/01/2000 – 2h17 – Budget: 18 M€
Synopsis:
Jeune Prince d’une tribu reculée et en déclin, Ashitaka défend son village lorsque celui-ci est menacé par un sanglier possédé par un démon. Touché par la bête, le jeune homme est vite atteint par un mal incurable. Sur les conseils du chamane du village, il va partir vers l’ouest et voir “sans haine” pourquoi la nature semble en colère.
Il va vite se retrouver confronter entre des guerres intestines, opposant les samouraïs du seigneur Hasano, à dame Eboshi. Cette dernière gère d’une main de fer le village des forges qui produits de nouvelles armes meurtrières. Mais le combat bien plus grand est celui de la nature, contre l’industrialisation naissante et l’exploitation des ressources, au dépend de la forêt, avec la lutte d’une jeune fille, Mononoké, recueillie par le Dieu loup.
Ashitaka va peu à peu prendre conscience de qui l’entoure, et découvrir que les légendes ont un bien fondé, dans la forêt originelle et l’Esprit de la forêt…
7ème film d’animation de Myazaki, celui-ci est le plus long produit par le studio Ghibli. L’histoire épique, située dans le Japon de l’ère Muromachi, évoque les clivages et les tensions de l’époque (La cour du Nord et du Sud), et le tournant que prend peu à peu la société dans sa recherche de progrès.
Etrangement focalisé sur le personnage de la princesse, le titre est un peu trompeur à mon sens, dans la mesure où le héros et les aventures initiatiques sont celles d’ Ashitaka…
Inspiré pour ses décors par la forêt de Yakushima ou les montagnes de Shirakami-sanchi, le film a eu un impact fort sur les japonais, qui avaient perdu la notion des richesses naturelles de son propre pays. Un grand moment d’animation, un grand film de cinéma.
Pendant de Mémoires de nos pères, le film suit 2 amis japonais enrôlés sur l’ île d’ Iwo Jima, que les Japonais tente de préserver, pour faire barrière à l’avancée des troupes américaines. Eastwood nous replonge ainsi dans le passé alors que des historiens retrouvent en 2005 des vestiges de la guerre, sur cette terre de désolation.
Le général Kuribayashi débarqué pour prendre le contrôle des opérations est un visionnaire qui n’a pas forcément l’approbation de ses troupes. Et pourtant en pleine crise d’une armée impériale en déroute, il échafaude peu à peu une stratégie permettant de résister à l’envahisseur.
Dans l’attente angoissante du conflit, les soldats japonais se raccrochent à leurs souvenirs (les flash-back sont fréquents) et oscillent entre incompréhension et réalisme de leur situation et du guêpier dans lequel l’Empire les laisse…
Clint Eastwood reprend son combat d’Iwo Jima mais du côté Japonais cette fois-ci. En effet il expliquera que les quelques 12.000 corps anonymes gisant encore sur l’île valent tout autant de respect, que les morts américains! Là encore il nous montre une jeunesse nourrie à la propagande, qui prend peu à peu conscience de son sort, au travers des personnages de Saigo ou de l’ancien officier de la police militaire qui s’opposent à l’ordre établi. L’ironie est aussi présente avec le personnage du général et le baron qui ont eu des liens étroits avec les Etats-Unis avant la guerre!
L’histoire se déroule de nos jours, alors que les vétérans de la seconde guerre mondiale sont en fin de vie. Leur rencontre avec un de leur fils, en quête de mémoire va être l’occasion pour eux de se remémorer et dépeindre ce qu’ils ont vécu lors de la bataille d’ Iwo Jima. Expédié avec force sur une île pour marquer les esprits et le tournant de la guerre, les jeunes soldats inexpérimentés vont devoir faire face à une armée japonaise certes en sous effectifs mais dont la technicité va mettre à rude épreuve les forces américaines sur l’île pendant plusieurs jours!
Entre-coupée de flash-back, l’histoire se focalise sur le destin de trois hommes, Hayes, Gagnon, Bradley, à qui l’on attribue la pose du drapeau sur le mont Suribachi. Extirpés des lignes de front, ils seront un formidable outil de propagande pour financer l’effort de guerre…
Jouant sur une narration qui fait se télescoper plusieurs moments de cette bataille, Eastwood réalise ici un chef d’œuvre du film de guerre. Il dépeint tout à la fois l’atrocité des combats mais dénonce aussi la propagande et la course à l’armement effréné. Il n’y a ici ni gentils ou méchants, mais des jeunes obéissant à des ordres ou des politiques sur lesquels ils n’ont que peu de prise…
Biopic – France/ Angleterre/ Malaisie – 2011 – Réalisé par Luc Besson – Production: Europa Corp./ France2 Cinéma – 2h07 – Sortie: 30/11/2011 – Avec Michelle Yeoh (Police Story 3, Tigre et dragon), David Thewlis (Rimbaud Verlaine, Harry Potter…)
Synopsis:
Aung San Suu Kyi est mariée au professeur Michael Aris et mère de deux enfants à Londres. Elle doit rejoindre son pays d’origine, la Birmanie, dans lequel son père a été assassiné pour avoir voulu imposer la démocratie. Malgré elle, cette femme au foyer va petit à petit confronter à la junte birmane, dont elle devient l’épouvantail, soutenu par un peuple qui retrouve en elle l’énergie de son père Aung San!
Soutenue par sa famille, portée par tout un peuple, réprimée par une junte en proie à toutes les superstitions, elle va tour à tour se voir menacée et surtout astreinte à résidence! Mais sa lutte pacifiste et l’amour de son mari semblent toujours plus forts!
Michelle Yeoh porte ce projet depuis plusieurs années, inspirée par la vie de la dissidente birmane, Nobel de la paix en 1991. Emmenée par la caméra de Besson, qui a filmé essentiellement en Thaïlande, elle se révèle loin des films d’action auxquels on l’avait collée. Elle qui maitrise le Malais, le Mandarin ou le Cantonais, elle a dû s’investir dans une langue complexe pour faire revivre le discours le plus populaire de son personnage! Mais le personnage principal est tout autant celui du Professeur Aris dont la vie a été toute entière sacrifiée à aimer et soutenir le combat d’ Aung San Suu Kyi finalement! Un film forcément politique qui permet d’avoir aussi une idée du régime le plus secret du monde, celui de la junte et ses généraux!
Bella et Edward révèle enfin leur décision de s’unir, après les aventures qu’ils ont vécues ensemble, au grand dam de Jacob qui ne cache plus ses sentiments pour la jeune femme. Celle-ci partagée entre le bonheur et les craintes continuent de vivre ses angoisses au travers de ses cauchemars.
A l’issue d’une cérémonie qui voit inexorablement monter la tension entre les vampires de la famille Cullen et la tribu indienne-loup, le jeune couple part sur une ile idyllique sur les côtés brésiliennes. Le couple se cherche et hésite entre basculement vers le vampiresque ou garder ce qu’ils ont encorStephene d’humain. Mais voilà Bella malade au bout de 15 jours finit par interroger: se peut-elle qu’elle soit enceinte?
De retour chez eux, l’incompréhension et la recherche de solution est de mise, toujours bousculé par l’entêtement de Bella et le retour de Jake (Jacob) qui parasite la relation amoureuse… La tribu qui apprend vite la situation, décide de procéder à une attaque pour tuer un enfant qui semble être un grand danger ou une aberration… Pas encore né, l’enfant va imposer à tous de faire des choix et prendre partie pour un camp, quel qu’il soit…
Bénéficiant d’un budget colossal, et forte de la fin de la série Harry Potter, la saga Twilight occupe le terrain du fantastique familial au cinéma, en proposant un dernier épisode divisé en deux parties, et donc deux films! Celui poursuit Bella et Edward dont la relation est tout autant perturbée par les autres que par eux-mêmes. Si les effets spéciaux sont de grande qualité, ils n’arrivent pas à effacer les longueurs et discours inutiles ou les expressions "sans vie" de Kristen Stewart, blême quand elle joue les malades ou les filles heureuses de se marier…
Beth Emhoff rentre d’un déplacement professionnel à Hong-Kong et succombe rapidement à une maladie, tout comme son fils, laissant son mari Thomas veuf. Partout dans le monde, des cas semblables sont signalés, alertant l’OMS et le CDC américain.
La contagion s’étend rapidement, poussant les professionnels de santé à rechercher l’origine du virus, avec une épidémiologiste envoyée en Asie. À Atlanta, le Dr Ellis Cheever, assisté par le Dr Mears envoyée à Chicago, lutte pour contenir la pandémie, cherchant à éviter une répétition du désastre H1N1.
L’information peine à rester confidentielle et la panique gagne rapidement les populations, alimentée par les reportages d’un blogueur se faisant passer pour un journaliste et qui alimente la théorie du complot.
Ces différents destins s’entrelacent dans un scénario apocalyptique qui résonne avec de nombreuses réalités.
La Petite Critique :
Doté d’un casting exceptionnel et d’un scénario à la hauteur des grands films de l’été, « Contagion » a de quoi séduire un vaste public. Cependant, cela ne suffit pas. En dépeignant avec réalisme une potentielle pandémie, le film souffre d’un manque d’engagement. Qu’apporte-t-il de plus qu’un autre film catastrophe?
Certes, il a le mérite de révéler les coulisses avec des chercheurs de diverses organisations « officielles ». Toutefois, Soderbergh semble ignorer complètement (est-ce volontaire?) l’existence et l’influence économique des grands groupes pharmaceutiques dans cette trame.
Quant au casting international, pourquoi ne pas en profiter pour raconter des histoires du monde entier? Malheureusement, Soderbergh se concentre de façon égocentrique uniquement sur le cas américain, ce qui devient rapidement exaspérant. Ainsi, ce film sans véritable profondeur sera vite oublié.