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Bienvenue parmi nous

4 avril 2012 par SérialBloggeur

Comédie dramatique – France – 2012 – Réalisé par Jean Becker – ICE3 / KJB Production – Avec: Patrick Chesnais, Miou-Miou, Jacques Weber, Jeanne Lambert – Sortie: 13/06/2012

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Synopsis:

Taillandier, la soixantaine passée, semble s’enliser dans une dépression qui dure. Il n’a plus de goût à rien et se lever le matin est un calvaire! Il a pourtant tout pour être heureux: une épouse, des enfants, une situation sociale enviable. Même son art l’a abandonné et il ne peint plus depuis des mois. Complètement désabusé, il quitte son domicile un jour et part rejoindre les traces de son enfance. Emplit de mélancolie, il tentera de mettre fin à ses jours avant de tomber sur Marie-Lou, une jeune fille perdue, jetée de chez elle par une mère violentée. Ils vont tous deux s’apprivoiser et s’aider mutuellement à remonter la pente sur laquelle ils sont….

Petite Critique:

Chesnais joue ici sous la direction de Becker (L’été meurtrier, Effroyables jardins…) un sénior en pleine remise en question avec justesse. Peut-on seulement se plaindre alors que tout nous a sourit jusque là? En quête d’inspiration, et d’une muse artistique, c’est la jeune Marie-Lou (incarnée à l’écran par la jeune Jeanne Lambert) qui va lui redonner goût à la vie. On rit souvent grâce au personnage de la jeune ingénue. Un bon film à voir… dans 2 mois!

Les infidèles

4 mars 2012 par SérialBloggeur

Courts métrages humoristiques – 2012 – Réalisés par: Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Alexandre Courtes, Jean Dujardin, Michel Hazanavicius, Éric Lartigau, Gilles Lellouche – Sortie le: 29/02/212 – 1h59 – Avec: Jean Dujardin, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Mathilda May, Sandrine Kiberlain, Alexandra Lamy, Isabelle Nanty (…)

Les-Infideles-Affiche-Collaterale-01 Les infidèles

Synopsis:

Au travers de 7 courts métrages ou capsules, les personnages sont amenés à nous faire entrer dans l’univers de l’adultère, vue par l’œil de deux potes inséparables qui s’entrainent souvent dans les fins de soirée et trouve les excuses les plus pitoyables pour justifier leur adultère…

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Petite Critique:

Bien sûr les affiches du film ont heurté, bien sûr les bandes annonces laissait augurer d’un film potache et sans grand intérêt… Et en fait il n’en est rien! Si l’adultère est bien montré, les différentes scénettes renvoient souvent les personnages principaux campés par Dujardin et Lellouche, à des états d’âmes et questionnements sur leur condition. Le tout est bien entendu joué dans une atmosphère comique, dans laquelle on sent bien que les acteurs, ont ici exploité à fond la franche déconnade et camaraderie qui lie cette génération! On évitera tout de même au couple en plein interrogation d’aller voir le film wlemoticon-winkingsmile Les infidèles

The iron lady

15 février 2012 par SérialBloggeur

Drame/ Biopic – / – 2011 – Réalisé par: Phyllida Lloyd – Scénariste: Abi Morgan – Budget: 13 M$ – Avec: Meryl Streep, Jim Broadbent, Olivia Colman, Anthony Head, Richard E. Grant, Roger Allam, Nicolas Farrell, Alexandra Roach, Harry Lloyd – Sortie: 15/02/2012

http://www.theironladymovie.co.uk

Synopsis:

2008. Margaret Thatcher agée déjoue sa sécurité et se ballade seule pour acheter du lait. Les informations en boucle à la radio et la télé évoquant les attentats d’Islamabad, vont lui rappeler peu à peu son passé, et les bombardements font vite écho aux attentats de l’IRA.

Luttant contre la démence qui s’empare peu à peu d’elle, elle va se remémorer son parcours de femme et de politique, au travers des différentes crises sociales, politiques, économiques (montée du chômage, conflits ouvriers) et diplomatiques (la guerre des iles Falkland) qui ont marqué l’Angleterre pendant son règne de 11 ans, aux commandes d’un parti conservateur à son arrivée en manque d’inspiration…

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Petite Critique:

Lloyd a librement choisi d’évoquer la vie présente d’une dame dont on ne parle plus, et qui pourtant a eu un impact sur la société anglaise, qu’elle a dirigé pendant plus de 10 années. Meryl Streep campe donc ici la feem politique en ascencion et en fin de vie, avec brio. Toutes les émotions, et les états d’âmes de cette “dame de fer” mère de deux enfants et issue d’un milieu modeste, sont bien palpables dans ce film qui rend Margaret Thatcher si ce n’est plus sympatique, au moins plus humaine. Un excellent biopic, co-produit par l’Angleterre et la France!

Sherlock Holmes: a game of Shadows

6 février 2012 par SérialBloggeur

Action/aventure – États-Unis – 2011 – Réalisé par: Guy Ritchie – Produit par: Legendary Pictures, Playtone, Lin Pictures, Village Roadshow Pictures, Silver Picture – 2h09 – Avec: Robert Downey Jr., Jude Law, Jared Harris, Noomi Rapace

Synopsis:

Fin du 19ème siècle, les tensions vont grandissantes dans toute l’Europe au bord de l’implosion. Aux tensions politiques vont bientôt se joindre la peur des attentats. Les uns accusent les extremes-nationalistes, les autres les anarchistes de tuer des innocents.

Alors que tout semble opposé la France et l’Allemagne, Sherlock Holmes lui amasse des informations régulièrement pour démasquer celui qui se cache réellement derrière la course effrénée à l’armement qui embrase le continent.

Après avoir appréhendé Adler, qui livre un paquet des plus suspects, il ne tarde pas à embarquer son compagnon le Dr Watson, dans un périple en Angleterre, France, Allemagne et Suisse, à la poursuite du plus grand criminel de l’époque: Moriarty…

videocapture-77udywdkgve Sherlock Holmes: a game of Shadows

Petite Critique:

Avec ce second opus de Sherlock Holmes, Guy Richie renoue avec le cinéma populaire et accessible. Suivant le premier épisode, le duo Holmes/Watson partent tambour battant dans l’Europe pour déjouer les plans de Moriarty. On retrouve les peintures d’un monde industriel froid et sombres avec des couleurs entre gris et bleu. L’action elle est au rendez-vous, même si on aimerait un tantinet plus de réalisme, tellement les scènes s’enchainent dans une totale invraisemblance. Cela a le mérite de divertir et de retrouver le couple Downey Jr/ Law toujours aussi sympathique!

Another happy day

5 février 2012 par SérialBloggeur

comédie dramatique – Etats-Unis – 2011 – Réalisateur: Sam Levinson – Sortie : 1/02/2012 – 2h00 – Avec: Ellen Barkin, Kate Bosworth, Ellen Burstyn, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ezra Miller, Demi Moore

Synopsis:

Lynn est mère de 4 enfants. Les aléas de la vie et ses relations conflictuelles l’ont amené à abandonner complètement la garde son ainé, Dylan, qui va se marier. Cet évènement de prime abord heureux, va amener ce noyau porteur de grande difficultés à se confronter au reste de la famille.

Lynn reste en effet peu sure d’elle, et tente de concilier les différents troubles qui affectent ses enfants. Elliott noie ses problèmes existentiels dans l’alcool et les drogues, Ben préfère voir la vie au travers de sa caméra plutôt que de l’affronter de face, et Alice gère ses problèmes d’enfance au travers des mutilations qu’elle s’inflige.

Les jours qui précèdent la cérémonie de mariage vont exacerber les tensions et remettre sur le tapis les histoires du passé…

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Petite Critique:

Le fils de Barry Levinson, nous sert ici une comédie acerbe, où la famille est au cœur des tensions. Que de cruauté que ces sœurs et cette mère qui affligent des critiques à cette femme, alors qu’elle a été abandonnée à elle-même pour élever des enfants qui nécessitent toute son attention?

Les scènes dramatiques sont quand même entre-coupées de drôleries, en grande partie assurées par le personnage d’Elliott qui sous couvert de syndrome de Gilles de la Tourette, assène leurs quatre vérités aux membres de la famille.

Le tout reste réaliste et convainquant, jamais moralisateurs , même si on ne peut que trouver attachante cette Lynn forte et fragile, désespérée et qui continue de porter ses enfants…

Parlez-moi de vous

29 janvier 2012 par SérialBloggeur

Drame – France – réalisé par: Pierre Pinaud – avec: Karin Viard, Nicolas Duvauchelle, Nadia Barentin, Dani – 1h30 – Distribué par: diaphana – Sortie: 11/01/2012 – Site officiel

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Synopsis:

A 40 ans passés, Mélina est la voix emblématique de Radio France la nuit. Animatrice d’une libre antenne, elle recueille les confidences de ses auditeurs et leur apporte conseils et soutien dans leur vie de couple et la sexualité. Mais malgré cette célébrité, elle reste discrète et son visage reste inconnu du grand public.

Claire Martin à la ville, elle reste renfermée et évite tout contact avec le public. Hypocondriaque et pleine de tocs, elle s’enferme le soir dans un placard comme pour se faire oublier du reste du monde.

Alors qu’elle a perdu espoir, un enquêteur a remis la main sur l’identité de sa mère biologique. Claire va alors essayer de prendre contact avec elle, et découvrir qu’elle vit une retraite heureuse au milieu d’une famille nombreuse…

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Petite Critique:

Karine Viard campe ici le personnage d’une animatrice de radio, et rend un bel hommage aux Macha Béranger et autre Caroline Dublanche (Europe1). Elle dévoile un univers qui reste souvent inconnu du grand public qui se confie à ses voix nocturnes.

Mais elle est aussi à la vie tourmentée et angoissée. Vraie et juste, Viard retrouve son compagnon du film Polisse, Nicolas Duvauchelle, dans une comédie dramatique qui tente de resituer l’autre et les relations que l’on peut avoir pour lutter contre la solitude.

コクリコ坂から (Kokuriko zaka kara)

29 janvier 2012 par SérialBloggeur

Titre français: La colline aux coquelicots – Animation – Japon– 2011 – Produit par: studio ghibli – Réalisé par: Gorō Miyazaki – d’après le manga de Chizuru Takahashi

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Synopsis:

1964 – L’année des jeux olympiques au Japon. Umi est une jeune lycéenne de Yokohama, qui consacre l’essentiel de son temps libre aux tâches ménagères et la cuisine pour la maisonnée de frères et sœurs dont elle se sent responsable. Elle continue depuis la mort de son père, capitaine de marine, pendant guerre de Corée, de hisser des drapeaux face aux bateaux qui naviguent au large.

Umi va découvrir un poème rédigé dans le journal du lycée, sur la jeune fille qui envoit des messages aux bateaux. Celui-ci est rédigé par l’intrépide Shun, rédacteur du journal lycéen, dont elle va faire connaissance.

Il défend becs et ongles la maison des associations, surnommée “Quartier Latin”. Alors qu’ils s’investissent tous deux dans la restauration de la vielle bâtisse, les deux adolescents vont découvrir un passé qui les lie inexorablement et va les amener à choisir entre amitié et amour…

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Petite Critique:

Miyazaki (le fils) signe ici son 2ème long métrage d’animation, après une première adaptation, celle des Contes de Terremer. On est bien loin des standards Disney et Pixar: exit donc la 3D et images de synthèse, ici tout est dessiné à la main dans la tradition de l’art japonais. Cette technique d’ailleurs semble amplifier le côté dramatique de cette chronique ou tranche de vie, d’adolescents de l’après-guerre, animés par une furieuse envie de vivre et s’investissant dans une lutte métaphorique pour la mémoire, au travers de l’édifice “quartier latin”.