The Butler

Titre français: Le majordome – Biopic – 2013 – Réalisé par: Lee Daniels – Production: Windy Hill Pictures – 2h05 – Budget: 25 M$ – Musique: Quincy Jones – Avec: Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey, John Cusack, Jane Fonda, Cuba Gooding Jr, Terrence Howard, Lenny Kravitz, David Oyelowo, Robin Williams

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Synopsis:

Cecil Gaines est né dans une de ses propriétés du sud des Etats-Unis, où les nègres doivent cultiver les champs de coton. Encore enfant, il va assister impuissant en 1920, au viol de sa mère et la mort de son père par un maitre rongé par l’alcoolisme. Instruit par Miss Annabeth, il va servir la famille plusieurs années avant de quitter le sud et tenter de rejoindre un nord plus accueillant…

Surpris après avoir brisé une vitrine pour pouvoir manger, il est pris en main par Maynard, qui va le former comme garçon d’étage. Pendant 7 années, Cecil pense avoir eu une bonne situation. Mais son double jeu avec les clients, et sa discrétion fort appréciés, vont le faire repérer pour un poste très particulier: celui de majordome à la Maison Blanche!

En 1957, alors sous l’administration Eisenhower, Cecil Gaines a un emploi respecté, une épouse et deux enfants viendront combler sa vie. Pourtant de plus en plus ^ris par son boulot, Cecil doit gérer Gloria son épouse qui sombre dans l’alcoolisme, et son fils ainé, avide de défense des droits des noirs…

Pendant presque 30 ans, Cecil Gaines va croiser et servir plusieurs présidents, dont les gouvernements ne savent pas trop comment gérer la ségrégation qui pourrit le pays…

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La petite critique:

Lee Daniels met en scène la vie de Cecil Gaines, inspiré par celle du majordome réel: Eugene Allen. Le casting est tout simplement impressionnant et c’est une façon très originale de balayer les différentes administrations américaines pendant 30 ans, sur fond de racisme et décisions politiques qui ont fait l’Amérique moderne.

Mais voilà l’écueil tient peut-être dans cette volonté farouche de faire tenir 30 ans en deux heures, et les différents présidents américains, devenus personnages secondaires, sont dépeints de manière grossière, souvent réduits à leurs pires défauts. Tout ne pouvait-il pas être plus nuancé?

Mon coup de cœur de ce film: Oprah Winfrey (découverte dans Les Couleurs Pourpres) qui tire avec brio son épingle du jeu en interprétant une épouse qui peut basculer à tout moment et sur qui tient la famille!

Jobs

Biopic – 20103 – Royaume-Uni – Réalisé par:  Joshua Michael Stern – Société de distribution : Open Road Entertainment, Metropolitan FilmExport (en France) – Budget: 26M$ – 2h02 – Avec: Ashton Kutcher, Josh Gad, Dermot Mulroney, Matthew Modine, J.K. Simmons, Lukas Haas

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http://jobsthefilm.com/

Synopsis:

Courant des années 1960, Steve Jobs est un étudiant désinvolte qui dans le mouvement 68ard ne pense pas à grand chose et n’a pas d’intérêt, à part les filles qu’il peut des faire et les drogues de l’époque qui lui permettent d’oublier qu’il a été abandonné à sa naissance… Un peu au hasard après des tentatives et voyages initiatiques, il va peu à peu s’intéresser à la calligraphie et l’informatique, qui en est à ses balbutiements.

Sentant les tendances, il va emporter son ami informaticien fou qui propose un ordinateur qui peut se brancher sur un simple moniteur. Ils créent la marque Apple et Jobs montre tout son génie à séduire et entrainer derrière lui des financiers et informaticiens qui feront le succès de la marque à la pomme.

Mais derrière un homme d’affaire autodidacte, se cache des failles qui ressurgissent en colère et paranoïa dans son entourage…

http://jobsthefilm.com/video_file/56537642847/tumblr_mqk5q25r5C1swy9nl

La Petite Critique:

Le film biographique, revient sur l’ascension de l’homme et de la marque aujourd’hui devenue la plus valorisée du monde. Au départ, un Jobs (Ashton Kutcher) qui surfe sur les idées et innovations et force les gens à suivre ses concepts fous pour l’époque! L’acteur qui a travaillé à la personnification de son personnage, fait preuve d’une performance à laquelle on ne s’attendait pas!

Il nous révèle aussi les travers et défauts de cet homme tout à la fois idéaliste et complètement déconnecté, qui construit un monde où les relations humaines, jusqu’à sa chute dans les années 90, étaient inexistantes! On connait la suite du film avec son retour et ses produits novateurs, le film commence d’ailleurs par la présentation en 1991 (22 ans déjà) du premier iPod…

Elysium

Science-Fiction – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Elysium 2013 – Etats-Unis – Réalisé par: Neill Blomkamp – Scéario: Neill Blomkamp – Production: Alphacore, Media rights capital QE international – Distribution: Tristar – 1h49 – Budget: 115 M$ – Avec: Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga, Diego Luna, Wagner Moura, William Fichtner

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http://www.itsbetterupthere.com/site/

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Synopsis:

2154, La Terre est surpeuplée, polluée et ruinée sous toute ses formes. La population, pauvre, vit dans des bidonvilles, les immeubles ayant été abandonnés il y a fort longtemps. Seule les nantis ont pu se regrouper et concevoir la station orbitale Elysium, un paradis spatial où les riches coulent des jours heureux.

Sur Terre, le jeune Max (Matt Damon) qui rêvait enfant d’emmener Frey là-haut (sur la station) est un ouvrier d’usine, qui a abandonné les vols à la tire et les condamnations. Alors qu’il exécute ses tâches habituelles, il va se retrouver enfermer avec de futurs androïdes en cours de fabraication, et recevoir une forte dose de radiation.

Dès lors, il va tout entreprendre, et accepter d’offrir son corps pour tenter un voyage sur Elysium, là où pourra facilement être soigné et donc vivre. Embrigadé par un gang Max va se retrouver malgré lui au coeur d’une machination visant à renverser le président en place, au profit du ministre Delacourt (Jodie Foster)…

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La Petite Critique:

Après District 9, Neill Blomkamp nous livre un nouveau film de science-fiction, qui aurait pu être une nouvelle critique de la société. Mais le film reste surtout un divertissement où se mêle action et complot facile. Il aurait mérité un développement plus conséquent du côté de l’intrigue, tout comme ce qui a conduit la Terre à la ruine et l’évasion des riches vers l’espace…Au fait comment on fait pour développer de l’atmosphère stagnante en contact avec le vide sidéral???

Percy Jackson: Sea of Monsters

Fantastique – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Percy Jackson: Sea of Monsters Etats-Unis – Réalisé par: Thor Freudenthal – Basé sur les livres de: Rick Riordan – Distribution: 20th Century FoxBudget: 90 M$ – 1h47 – Avec: Logan Lerman, Brandon T. Jackson, Alexandra Daddario, Leven Rambin, Jake Abel, Stanley Tucci, Nathan Fillion

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Synopsis:

Il y a près de 7 ans, le sacrifice de la jeune Thalia Grace face aux cyclopes, a engendré un arbre protecteur, qui entoure la colline des “demi-dieux”…

Alors que Percy Jackson commence enfin à s’intégrer auprès de ses congénères, il se voit affubler d’un demi-frère cyclope, résultat de l’union de Poséidon et d’une Nymphe! Il est d’autant plus troublé, que son père, dieu qu’il est, refuse de répondre à ses questions…

Mais bientôt le campement paisible va être attaqué par un taureau mécanique cracheur de feu! C’est non sans difficulté que Percy arrivera à le mettre hors d’état de nuire, avant de comprendre que l”instigateur de cette attaque n’est autre que Luke Castellan. C’est lui qui est aussi à l’origine de l’empoisonnement de l’arbre Thalia, dont les protections s’amenuisent de jours en jours.

Même s’ils ne sont d’abord pas choisi, Percy Jackson, Anabeth et Grover décident de partir à la quête de la Toison d’or, celle réputée pour pouvoir guérir n”importe qui. Mais celle-ci est bien gardée, au milieu de la Mer des Monstres…

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Percy Jackson: Sea Of Monsters – International Trailer (HD)

La Petite Critique:

C’est donc lancé, nous aurons le droit vraisemblablement à la série entière (5 livres aujourd’hui) de de Rick Riordan.

Si le film ravira sans doute les plus jeunes par son dynamisme et ses rebondissements, l’histoire reste bien maigre et la psychologie des personnage est tellement survolée, qu’on a du mal à voir l’intérêt de ce voyage initiatique dans la mythologie grecque!

Peut-être Freudenthal aurait-il pu s’attacher plus au bouquin pour prendre le temps d’en extraire un contenu moins fade…

Now you see me

Suspense – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Now you see me États-Unis/ 20px-Flag_of_France.svg Now you see me France – Réalisé par: Louis Leterrier – Production: K/O Paper Products/ Summit Entertainment/ SND – 1h55 – Budget: 75M$ – Avec: Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Isla Fisher, Dave Franco, Mark Ruffalo, Mélanie Laurent, Michael Caine, Morgan Freeman

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http://nowyouseememovie.com/

Synopsis:

Alors qu’ils opèrent de manière indépendante avec plus ou moins de succès, quatre illusionnistes vont se regrouper à l’invitation d’un mystérieux personnage, et peu à peu gagner une popularité sous le nom des “quatre cavaliers”.

Leur apogée commence un an après leur rencontre, à Las Vega, lors d’un show retransmis en direct. Alors qu’un spectateur français (José Garcia) est choisi dans la foule, il est téléporté par magie dans sa banque à Paris, qui est du coup dévalisée!

Commence alors une enquête menée par un inspecteur Rhodes en manque d’humour, et une jeune française, Dray (Mélanie Laurent) catapultée par Interpol. 

Si d’abord le casse ne peut être associé aux prestidigitateurs, leurs shows prenant des dimensions de défi et défiance envers la police sont de plus en plus extravagant. Mais vont-ils atteindre leur objectif d’intégrer “l’œil”?

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La Petite Critique :

Le film classé dans le genre “caper” est une succession de cambriolages rocambolesques teintés d’humour. On est du coup plus porté par les exploits des 4 gentils-malfrats, que par le scénario et l’épaisseur réduite des personnages.

Malgré tout, peut-on reprocher à un français de faire aussi bien que les américains, dans leurs genres de prédilection? Car ses films ne sont peut-être pas des succès acclamés par la critique, mais en tout cas ils marchent en salle!

Gageons qu’il arrive peu à peu à s’affirmer dans le cinéma hollywoodien, en imposant une touche plus personnelle à ses réalisations:..

The Wolverine

Fantastique-Aventure – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg The Wolverine États-Unis/ 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg The Wolverine Royaume-Uni – Réalisé par: James Mangold – Scénario: Christopher McQuarrie, Mark Bomback – Production: 20th Century Fox/ Marvel EntertainmentBudget: 120M$ – 2h06 – Avec: Hugh Jackman, Will Yun Lee, Tao Okamoto

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http://www.thewolverinemovie.com/

Synopsis:

En pleine fin de la seconde guerre mondiale, Logan est emprisonné dans un bunker, et sauve un jeune soldat effrayé, nommé Yashida, au moment des bombardements de Nagasaki… De nos jours, solitaire et renfermé, Logan, vit reculé dans le Yukon, hanté par des cauchemars de ces derniers combats et surtout de la perte de Jean Grey dont il est éperdument amoureux (voir la série X-Men).

Alors qu’il se rapproche de la ville pour punir des chasseurs d’ours, Logan est approché par Yukio, une jeune japonaise, qui s’avère être au service d’un magnat multimilliardaire japonais mourant, Yushida! D’abord réticent, le Wolverine finit par se laisser convaincre de quitter son statut d’ermite et s’envoler vers le pays du soleil levant.45

Sur place, il va peu à peu être au coeur de complots et machinations dont le but parait être mafieux pour prendre le pouvoir de la compagnie industrielle… Mais n’y-a-t’il pas d’autres raisons?? 

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La Petite Critique:

Hugh Jackman endosse de nouveau le costume de X-Men qui a fait sa popularité. Ici Logan est plus sombre et plongé dans son passé lointain (Yushida), tout comme le proche (Jean Grey) dont il ne parvient pas à se détacher. Il fait face au revers de son don: celui de ne pas vieillir et voir les autres partir. 

Filmé dans un Japon entre modernité et tradition, l’aventure tout comme les combats offrent une histoire qui se tient, un bon film dans le genre action, dont les 2h00 passent finalement vite. Bien sûr quelques scènes sont convenues (la romance … ) mais on a encore hâte de voir renaitre les X-Men en 2014 (rendez-nous Cyclope!!!)…

Monsters University

Animation – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Monsters University Etats-Unis – Réalisé par: Dan Scanlon – Studios: Disney pictures, Pixar – 1h43 – Budget: 200 M$ – Avec les voix de : Billy Crystal, John Goodman, Steve BuscemiMonsters_University_poster_3 Monsters University

http://monstersuniversity.com/edu/

Synopsis:

Pendant un voyage scolaire, Michael “Mike” Wazowski, un monstre cyclope vert de 6 ans, fait la découverte de l’usine à cauchemars pour les enfants. Moqué par ses camarades, il va franchir l’interdit en entrant dans la chambre d’un enfant avec un monstre.

Cette expérience va le marquer et l’inciter à redoubler d’efforts pour devenir un “scarer” (ceux qui font peur). Une dizaine d’années plus tard, arborant la casquette mythique de son héros, Mike débarque à l’université, celle de tous ses rêves, la Monsters University!

Très vite il va se retrouver nez-à-nez avec Sulley, un gros yeti bleu, juste là parce que c’est la tradition familiale qui le veut. Mike est un bûcheur et donne toutes les réponses qui lui valent de très bonnes notes, mais voilà il finira exclu lors d’une rixe avec Sulley, par une autoritaire directrice, Hardscrabble.

En recherche de reconnaissance et d’acceptation, Mike comme Sulley vont devoir faire équipe, dans un tournoi d’épouvante, et prouver qu’ils savent faire peur…

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La Petite Critique:

Disney et Pixar renoue avec leurs deux personnages, de Monsters Inc. On les retrouve ici au moment de leur rencontre, et dans leurs apprentissages à faire peur. C’est bon, c’est drôle, un tantinet décalé, bref du Pixar! On sera peut-être plus surpris par le court-métrage du début est des plus sympathique avec une histoire d’amour entre deux parapluies qui se croisent dans la rue…Ah n’oubliez pas: on ne sort pas avant la fin du générique…