The Hunger Games: catching fire

Anticipation / Aventure – 2013 – Etats-Unis – Réalisé par: Francis Lawrence – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 130M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

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http://www.thehungergamesexplorer.com/us/epk/catching-fire/

Synopsis:

Près d’un an après les 74ème jeux, Katniss Everdeen et Peeta Mellark vivent dans le village des vainqueurs, au chaud dans une maison où tout est fourni. Mais cela n’effacera pas ce que les deux jeunes ont vécu psychologiquement. Et puis malgré le stratagème utilisé pour échapper à la mort, ils ne peuvent se mentir et échapper à leurs sentiments par ailleurs.

Mais voilà, leur action a mise en branle le système politique et a installé le doute dans les Districts, en redonnant un peu d’espoir. Katniss, en se sacrifiant pour sa soeur, mais aussi en remportant les jeux précédant est devenue un symbole que le Capitol souhaite faire taire.

Le président Snow en personne va venir menacer les deux jeunes, en leur imposant de promouvoir el Capitol, lors d’une tournée des vainqueurs. Désormais, le train qu’ils vont emprunter fera escale dans chaque district.

Alors que tout est surveillé et planifié, les foules ne s’y trompent. Non seulement ne croient-ils pas vraiment à la relation amoureuse de Katniss et Peeta, mais le symbole du geais moqueur, comme signe de rébellion passive, est fréquemment brandi. La répression est directe, partout. Face à ces mouvements et perdant le contrôle, Snow va relancer les 75ème Hunger Games, en changeant les règles du jeu…

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La Petite Critique:

Pour ce second opus de la trilogie, c’est Francis Lawrence (De l’eau pour les éléphants) qui s’y colle. Il suit les codes qui ont fait le succès du premier film. On est ici plongé un peu plus dans les rouages du système politique et sociétal de Panem, avec l’instauration de la peur et une dictature qui ne dit pas franchement son nom. Et les personnages qui pensaient être tranquilles jusqu’à la fin de leurs jours, ne sont en fait que des pantins de propagande! 

L’opus prépare doucement le soulèvement dont il sera sûrement question lors du prochain volet de la série, découpée en 4 films,  le 21 novembre 2014!

Hunger Games

Anticipation / Aventure – 2012 – Etats-Unis – Réalisé par: Gary Ross – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 78M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

hunger-games-character-posters Hunger Games

Synopsis:

Plus de 70 ans après un soulèvement populaire (The Dark Days), l’Etat de Panem (recouvrant les Etats-Unis d’aujourd’hui) est plongé dans une vie pos-apocalyptique. Entre le Capitol, riche qui a accès à toutes les ressources, et les 12 districts qui travaillent, le moins que l’on puisse dire c’est que le système politique s’apparente plus à la féodalité de l’Europe moyenâgeuse!

Afin d’imposer la peur, et éviter tout débordement, le gouvernement a instauré des “jeux” au cours desquels 2 tributs tirés au sort de chaque district, doivent s’affronter dans une lutte qui ne doit voir qu’un seul survivant triompher!

A l’approche des 74ème jeux, ironiquement nommés “Hunger games” (jeux de la faim), les jeunes de chaque district se préparent tout en espérant en cachette ne pas être choisis. Dans le 12ème, quand Prim Everdeen fait partie des tributs, c’est sa soeur ainée, Katniss qui décide de se porter volontaire.

Elle sera rejoint par Peeta Mellark, qui ne cache pas son attirance pour la jeune femme, depuis leur rencontre. Les deux jeunes adultes se voient très vitre transporter dans un train à grande vitesse, dont la seule escale sera le Capitol. A bord, ils sont coachés tant bien que mal par Effie Trinket et Haymitch Abernathy (un ancien vainqueur alcoolique).

Ils rencontreront bientôt leurs adversaires, lors d’une semaine de préparation et de tests, avant d’être plongés dans l’arène virtuelle, décors d’un show télévisé retransmis dans tout le pays…

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La Petite Critique:

Gary Ross (Pleasantville) s’est attaqué à un succès de librairie publié en 2008. Si le roman pouvait être taxé de similarités avec Battle Royale, il s’en éloigne par les visions de la société proposé. Car si le film est un excellent divertissement d’actions et d’aventures, il est aussi une critique sociale acerbe.

C’est bien une société de classes qui est rétablie dans un futur proche, avec des cerfs et des seigneurs. Et l’outil choisi pour contrôler les masses, n’est ni plus ni moins que la télé-réalité, ces “hunger games” pour lesquels les habitants du Capitol se délectent, alors que les pauvres de Districts doivent regarder forcés.

Les personnages sont justes, vrais, à commencer par celui de Katniss, interprétée par une Jennifer Lawrence (Mystique dans la série X-Men) qui laisse transparaitre tout à la fois sa naïveté et sa force face aux évènements.

Gravity

Film catastrophe – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Gravity Etats-Unis, 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Gravity Royaume-Uni – Réalisé par: Alfonso Cuarón – Production: Reality Media, Warner Bros., Heyday Films – Sortie: 23/10/2013 – 1h31 – Avec: George Clooney, Sandra Bullock

gravity-banner Gravity

Synopsis:

L’équipage de la navette Explorer effectue une mission de maintenance technique sur le téléscope Hubble. C’est alors que la NASA les prévient que suite à la destruction d’un satellite russe par son propre pays, des débris gravite à vive allure et se dirige sur l’équipe.

La scientifique Ryan Stone et le militaire Matt Kowalsky tente de regagner la navette, mais il est trop tard et touchée, Ryan dérive dans le vide sidéral. Kowalsky la rassure à distance et réussit à se rapprocher d’elle. Mais leur périple ne fait que commencer, car les scaphandres dont ils sont équipés ne sont pas des jet-pack!

Leur premier objectif sera de rejoindre l’ ISS (la station internationale) et de là récupérer un véhicule Soyouz de sauvetage. Malheureusement à l’approche de la station, Matt n’arrive pas à s’agripper et décide de se sacrifie…

A cours d’oxygène, désemparée Ryan Stone arrive à bout d’oxygène dans une station déserte, et qui sera bientôt un piège de plus, alors qu’un début d’incendie embrase l’habitacle. Echappant de justesse à l’explosion, seule dans un véhicule sans carburant, Ryan s’abandonne… 

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La Petite Critique

Etrange que ce film tout autant encensé que détesté par la critique. Réalisé par un Cuaròn à qui l’on doit surtout Harry Potter et le Prisonnier d’ Azcaban, il est esthétiquement beau. On est plongé dans des scènes intenses, avec comme décors le globe terrestre rarement vu comme cela.

Ainsi la 3D prend ici tout son sens et prouve son utilité. Mais passé la qualité visuelle et le talent de la photographie, le scénario laisse vraiment à désirer! D’abord parce que le tout est plus qu’improbable et que Sandra Bullock devrait être morte au moins 5 fois dans le film.

Et puis l’écueil est celui du silence. Celui qui devrait être oppressant, pesant et plonger le personnage comme le spectateur dans le vide et la solitude, est sans cesse ponctué de sons (explosions, d’accrochages et de musique) alors même qu’on nous a prévenu en introduction, que ceux-ci n’étaient pas possibles! Du coup l’effet est gâché et il aurait peut-être sauvé un film qui n’est ni plus ni moins qu’un film catastrophe dans l’espace, bourré d’effets faciles et idées préconçues (la raquette de ping-pong dans la station chinoise…) .

Blue Jasmin

Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Blue Jasmin Etats-Unis – Réalisé par : Woody Allen – Scénario: Woody Allen – Production: Perdido Productions – Distribution: Sony Pictures Classics – Sortie: 25/09/2013 – 1h38 – Avec: Cate Blanchett, Sally Hawkins, Bobby Cannavale, Alec Baldwin, Andrew Dice Clay, Peter Sarsgaard, Louis C.K.blue_jasmin_apollon_kavala_citypedia_poster-690x1024 Blue Jasmin

Synopsis:

Jasmine a passé plusieurs années dans un bonheur tout relatif, et a côtoyé la bourgeoisie New-Yorkaise, jusqu’à ce que son mari, Hal, est arrêté pour trafics et malversations. Hal se suicide, leur fils s’en va et Jasmine instable psychologiquement craque et sera internée.

Alors qu’elle essaye d’aller mieux, ruinée, Jasmine tente de se reconstruire en se rapprochant de sa demi-soeur Ginger, qui vivait seule jusque là avec ses deux enfants. Cette irruption dans la vie de Ginger n’est pas sans causer des remous entre son petit-ami actuel, son ex-mari victime de Hal, et les enfants.

Entre deux cachets et un verre de Martini,, Jasmine va devoir travailler si elle veut accéder à une autre vie, mais en est-elle seulement capable? Elle va accepter un emploi d’assistante d’un dentiste, et prendre des cours d’informatique auxquels elle ne comprend rien.

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La Petite Critique:

Le 44ème film de Woody Allen est une comédie mélodramatique, qui suit Jasmine (Cate Blanchett) dans sa névrose. Il dépeint cet état psychologique dans lequel le personnage s’enfonce: elle parle seule, se remémore en boucle des évènements du passé, ne connecte plus avec le réel et son entourage.

Dans ce rôle l’actrice australienne est sidérante de vérité. Elle semble à l’aise et son jeu nous convainc, d’autant plus avec la dernière scène.

En revanche,  si Allen nous a habitué à des comédies pleines d’ironie, ici c’est presque froid, réel, et sans fioriture, on est moins dans la drôlerie et le décalage, que dans le quotidien. Au point que son personnage ne trouvera pas de salut…

Blood Ties

Policier – Suspense – Psychologique – 2013 – France/ Etats-Unis – Réalisé par: Guillaume Canet – Durée: 2h07 – Bugdet: 25,5 M$ – Sortie: 30/10/2013 – Avant 1ère: 19/10/2013 – Distribution: Mars Distribution – Avec: Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, plus

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Synopsis:

Franck est un policier prometteur dans une brigade de New York, en 1974. Mais sa réussite professionnelle cache une vie personnelle troublée. D’abord il y a son frère qui incarcéré depuis des années, sort pour bonne conduite. Il y a son père, qui a choisit de faire croire que les enfants ont été abandonnés et a élevé ses enfants seuls, tout en marquant sa préférence à son criminel de fils, Chris. Et puis la fille de cette famille, dépressive et absente qui plane au-dessus de tout cela comme si de rien était.

Et puis Franck a développé des relations difficiles, notamment avec Vanessa, une belle afro américaine qu’il a eu du mal à assumer, et qu’il cherche à reconquérir alors même qu’elle vit avec un criminel notoire…

Alors qu’il entreprend un peu malgré lui de redonner une chance à son frère, Franck va se voir trahi une nouvelle fois: Chris renoue avec son passé, et ne peut s’empêcher de s’enfoncer! Mais il est peut-être déjà trop tard et les liens du sang vont entrainer ses deux frères dans les crimes de l’époque…

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La Petite Critique:

Projeté à Cannes, en mai dernier, hors compétition, ce film est avant tout un exercice de style pour Guillaume Canet. Il tente de nous replonger dans le New York des années 70 et nous faire revivre une atmosphère de polar américain, sur fond de drame psychologique dans une fratrie.

Si l’esthétisme du tout est irréprochable (on prend plaisir à suivre une course poursuite sur les ponts de la ville, et c’est beau), on sera plus mitigés sur la relation entre les deux frères qui aurait davantage pu être développée, au dépend de certaines scènes un peu longue ou pas franchement utiles à mon goût.

Reste un film de bonne facture, qui rivalise facilement avec le cinéma américain dans son genre. La bande-son rajoute à l’ambiance aux tons bruns du film. A savoir: le film s’inspire largement des Liens du sang (2008) racontant l’histoire de deux frères Lyonnais…

2 guns

Action/ Comédie – 2013 – Réalisé par: Baltasar Kormákur – Histoire: Steven Grant – Production: Emmett/Furla Films, Marc Platt Productions, Boom! Studios – 1h50 – Budget: 61 M$ – Avec: Denzel Washington, Mark Wahlberg, Paula Patton, Bill Paxton, Fred Ward, James Marsden, Edward James Olmos

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www.2guns.net

Synopsis:

Alors qu’ils traversent la frontière mexicaine, deux brigands, Robert Trench (Denzel Washington) et Michael Stigman (Mark Wahlberg) sont arrêtés par les douaniers, après qu’ils aient rencontré le parrain de la drogue locale, Papi Greco.

L’arrestation est une excuse pour les contacts de Trench, agent infiltrés des narcotiques, de faire le point sur sa situation. S’il n’a pas abouti dans sa mission jusque là, il décide de continuer à faire équipe avec Stigman, qui n’a qu’une idée en tête: voler les biens de Greco dans une banque de campagne…

Les deux comparses se lancent dans un plan farfelu pour cambrioler la banque qui ne cache pas seulement 3 M de dollars, mais bien plus! Ils ne se doutent pas tous les deux qu’ils vont entrer dans une machination qui les dépassent entre guerre des services américains…

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La Petite Critique:

Le réalisateur islandais nous propose ici un western revisité dans lequel il tourne en bourrique les différents services œuvrant pour la défense aux Etats-Unis. On en finirait par se demander comment un tel millefeuille de services fait pour ne pas imposer! On ne sera pas surpris par le scénario tant il est linéaire et prévisible, mais le duo Washington/ Wahlberg nous offre un bon divertissement. On aimerait quand même les voir dans d’autres rôles pour voir vraiment ce qu’ils valent!

Behind the Candelabra

Titre français: Liberace – Comédie dramatique/ Biopic – 2013 – Réalisé par: Steven Soderbergh – Inspiré du livre: Behind the Candelabra – My Life with Liberace – Production: HBO – Durée: 2h00 – Budget: 23 M$ – Avec: Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, Scott Bakula, Rob LoweBehind-the-Candelabra-2013 Behind the Candelabra

Synopsis:

Scott Thorson est un jeune homme de la campagne, qui mène son petit bout de chemin, comme soigneur de chiens. Il assume tant que faire se peut son homosexualité, à la fin des années 70 aux Etats-Unis, lorsqu’il rencontre Bob, qui va lui faire découvrir Las Vegas, et l’introduire auprès de l’exubérant Liberace.

Celui-ci à l’apogée de sa carrière démarrée dans les années 50, se produit tous les soirs, dans un show musical dans lequel ses talents de pianiste sont souvent cachés par les tenues de scènes et les bijoux qui le couvrent de manière presque ostentatoire.

De leur rencontre va naitre une liaison tenue secrète,, entre un homme riche renfermée dans une prison dorée, et un jeune insouciant qui découvre la vie. Mais l’argent ne suffit pas à cacher les failles de ces deux personnages, qui vont se craqueler et générer des tensions…

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La petite critique:

Depuis Sexe, Mensonges et Vidéos, Soderbergh oscille entre blockbusters et films moins conventionnels, comme les précédents Effets secondaires ou Contagion… Il surprend encore avec un choix de traiter la biographie d’un entertainer de la fin des années 70, Liberace.

Au-delà de la découverte sur la vie d’un musicien peu connu ici, le film vous surprendra par le jeu des acteurs, à commencer par un Michael Douglas tout simplement énorme dans son interprétation d’un personnage haut en couleur! Mais comment ne pas être emporter par un Matt Damon toujours juste, ou un Scott Bakula (trop rare) et Rob Lowe en second rôle déconcertant et drôle? A voir de toute urgence!!!