風立ちぬ

Animation/ Biopic – Titre français: Le vent se lève – 2013 – 20px-Flag_of_Japan.svg 風立ちぬ Japon – Réalisé par: Hayao MiyazakiStudio Ghibli – Compositeur: Joe Hisaishi – Durée: 2h06 – Sortie: 20px-Flag_of_Japan.svg 風立ちぬ 20/07/2013 – 20px-Flag_of_France.svg 風立ちぬ 15/01/2014 – Avec les voix de: Hideaki Anno, Miori Takimoto, Hidetsoshi Nishijima, Masahiko Nishimura, Steve Alpert

img_174826_11016327_0 風立ちぬ

Synopsis:

Le film s’ouvre sur un vers du Cimetière marin de Paul Valéry  “Le vent se lève, il faut tenter de vivre”. Le jeune Jirō Horikoshi n’a qu’une passion: l’aviation! Il se plonge dans des revues spécialisées, dont il ne comprend pas forcément le contenu (car non traduites) ou ses rêves qui l’engage dans des discussions oniriques avec l’ ingénieur italien Caproni.

Plus grand, Jirō Horikoshi, comme son ami Honjō, vont se pencher sur la création d’avions, alors même que le pays reste pauvre et encore peu crédible sur la scène internationale. Il va rencontrer une jeune fille (Naoko) qu’il sauve lors d’un tremblement de terre meurtrier en 1923, qui s’avèrera être la femme qui partagera sa vie.

Le basculement, Hori va le connaitre lors d’un séjour en Europe, et notamment l’Allemagne, à l’aube de la montée des fascismes. Le contraste entre l’avion de ses rêves (proche de l’oiseau de papier) et les machines froides de métal de Hugo Junkers l’interroge.

Alors qu’il cherche à atteindre le beau comme un artiste dans son œuvre, ses rêves sont de plus en plus sombres, laissant percevoir des champs de flammes, ou des bombardiers zeppelin, faisant écho aux commandes de l’Etat et de l’armée dans le but de se battre, contre les Etats-Unis, la Russie ou encore la Chine!    

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La petite critique:

Ce film animé de deux heures surprendra sans doute ceux qui ont été séduit par l’œuvre onirique de Miyazaki, dans les voyages initiatiques de jeunes enfants. Car finalement, ce dernier film d’une carrière bien remplie, est plus proche de La colline aux coquelicots de Miyazaki fils!

S’il choisit de retracer la vie d’un personnage réel (Tatsuo Hiro est un héros japonais), c’est pour mieux dépeindre l’arrivée inexorable de la guerre et de la bombe qui a marqué le pays, et Miyazaki lui-même. Ici pas de monstre métaphorique, ou de sorcière. Seules les cauchemars du jeune Hiro pourtant si serein, nous annonce par petite touche l’escalade qui jette les grands pays dans une course effrénée à l’armement.

Seul l’industriel Caproni (pourtant historiquement controversé) laisse espérer un autre usage à l’aviation, avec un tourisme et transport de masse.

Mais Le vent se lève est aussi une histoire d’amour simple et belle, celle d’une passion entre deux jeunes gens, malgré la maladie, inspirée par le livre du même nom par Tatsuo Hori!

Miyazaki réussit le tour de force de marier animation, biopic et adaptation romanesque dans le film qu’il a déclaré être son dernier avant une retraite bien méritée!

Fruitvale Station

Drame – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Fruitvale Station Etats-Unis – Réalisé et écrit par: Ryan Coogler – Production: Significant Productions, OG Project – Producteurs: Nina Yang Bongiovi, Forest Whitaker – Durée: 1h25 – Sortie: 1/01/2014 – Musique: Ludwig Göransson – Avec: Michael B. Jordan, Melonie Diaz, Kevin Durand, Octavia Spencer

6072834-9062769 Fruitvale Station

Synopsis:

31 décembre 2008. Oscar Grant est un jeune noir américain de 22 ans qui vit à Oakland (Californie). Tiraillé entre son passé de dealer, pour lequel il a été condamné, et l’envie de s’en sortir, porté par sa petite amie Sophina, et leur petite fille.

Alors que toute la journée, il essaye de préparer les choses dans le bon sens pour l’anniversaire de sa mère, Oscar pourrait basculer à chaque instant, lorsqu’on lui refuse de reprendre un emploi, lorsqu’il croise ses anciens clients…

Mais les préparatifs de fêtes et l’approche de l’année 2009 le forcent à aller de l’avant. Après le repas d’anniversaire, il décide avec ses amis de rejoindre le centre ville en métro pour le feu d’artifice. La soirée qui se déroule sans encombre va basculer lors du retour pour la station de Fruitvale. Alors qu’une bagarre éclate, la station est vite investie par des policiers un peu trop zélés…

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La petite critique:

Ryan Coogler a choisi pour son premier long métrage de porter à l’écran un drame réel, celui d’ Oscar Grant abattu par la police sans raison. Il filme caméra à l’épaule la dernière journée de ce jeune homme incarné par Michael B. Jordan (Friday Night Lights), loin d’être parfait, que l’on suit dans ces doutes et failles, mais terriblement attachant.

Une journée, une nuit, dépeintes avec un réalisme et un naturel, qui rend d’autant plus injuste la destinée de ce personnage. D’autant plus que son assassin, un policier blanc a été libéré quelques 11 mois après son procès! Une façon de dénoncer le traitement inégal en 2009, de la société américaine… A voir absolument.

L’amour est un crime parfait

Drame psychologique – 2014 – 20px-Flag_of_France.svg L'amour est un crime parfait France / Suisse – Réalisé par: Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu – D’après le romand de Philippe Djian Incidences – Production: Gaumont, Arena Films – Distribution: Gaumont Distribution – Durée: 1h50 – Avec: Mathieu Amalric, Karin Viard, Maïwenn, Sara Forestier, Denis Podalydès, Damien Dorsaz

l-amour-est-un-crime-parfait_600C L'amour est un crime parfait

Synopsis:

Marc (Mathieu Amalric) est un professeur de littérature plus que volage qui s’envoie en l’air avec ses étudiantes. Celui-ci a du mal même à refreiner ses ardeurs, alors que l’université où il enseigne révèle la disparition de plus en plus inquiétante de Barbara, une de ses élèves.

Alors que l’enquête est menée par un jeune inspecteur, on découvre un Marc angoissé qui vit une relation incestueuse dans un chalet avec sa sœur Marianne (Karine Viard). Il semble pourtant trouver un peu de sérénité dans les bras d’ Anna (Maïwenn), belle-mère éplorée de Barbara. Si leur relation semble en façade épanouir Marc, ce dernier se perd de plus en plus dans son amnésie pour oublier de sombres secrets…

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La Petite Critique:

Alors remettons les pendules à l’heure: présenté comme étant un thriller, ce film aux accents de théâtre filmé, et donc décharné de réalisme dans ses dialogues, ne vous fera pas frémir un instant! Tout est téléphoné, morne et plat, en dehors des décors naturels des Alpes suisses.

Le casting alléchant ne nous sort pas de l’ennui et on s’interroge sur l’intérêt de certaines scènes (la séance d’épilation de Karine Viard), peut-être “provoc” pour qu’on parle du film? Et que dire de la publicité faite à l’industrie du tabac? Pratiquement pas une scène sans une clope à la bouche! Personnellement, je ne le conseillerai pas!

Les Simpsons chez Miyazaki

C’est la page “culture” de l’Express.fr qui révèle un bien curieux hommage: celui de Matt Groening créateur des Simpsons, pour Hayao Miyazaki le fantastique dessinateur japonais (Chihiro, Mononoké, le Voyage dans le ciel…). Le résultat? Homer ivre qui est plongé dans l’univers fantastique et onirique du maitre qui tirera sa révérence cette année au cinéma. C’est excellent décalé, et beau aussi!

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On retrouvera ce passage dans le 10ème épisode de la… attendez je sais plus compter… 25ème saison (!!!) de la série animée qui arrive encore à nous surprendre, le dimanche 12 janvier; sur la Fox.

Space pirate Captain Harlock

Titre original: 宇宙海賊キャプテンハーロックAnimation/ Science-fiction – 20px-Flag_of_Japan.svg Space pirate Captain Harlock Japon – 2013 – Réalisé par: Shinji Aramaki – D’après le personnage de : Leiji Matsumoto – Production: Toei Animation – Durée: 1h50 – Budget: 30 M$ – Voix: Shun Oguri (Albator), Haruma Miura (Yama), Yû Aoi (Mimay), Arata Furuta (Yattaran), Ayano Fukuda (Tori), Toshiyuki Morikawa (Ezra), Maya Sakamoto (Nami), Miyuki Sawashiro (Kei)

space_pirate_captain_harlock_ver2_xlg1 Space pirate Captain Harlock

Synopsis:

Nous sommes en 2977, sur une des nombreuses colonies qui a peuplé l’espace depuis la Grande Guerre, il y a plus de 100 ans, qui a conduit à la sacralisation de la Terre, et l’avènement de la Coalition Gaia.

Un groupe d’hommes entendant le bruit sourd d’un vaisseau se précipite dehors avec pour but de quitter leur vie d’ennui. Alors qu’ils font face à l’Arcadia, mythique vaisseau de Harlock (Albator), ils doivent répondre à une question pour laquelle seul le jeune Yama trouvera la réponse.  

Il rejoindra vite le groupe de pirates qui, seul, tient encore tête au gouvernement et n’hésite pas à piller les vaisseaux qu’il croise ou à affronter l’armée. Le capitaine Harlock navigue avec pour objectif de placer sur 100 postes stratégiques des bombes, non pour détruire la Coalition Gaia, mais dans le dessein de défaire les lignes du temps et restaurer la vie.

Mais cela est-il encore possible, et surtout y parviendrait-il alors que Yama s’avère être un espion chargé de l’assassiner? La Coalition Gaia, elle, mettra tout en œuvre pour empêcher Harlock de rejoindre la Terre, et révéler à la face de l’univers, un sombre secret…

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La Petite Critique:

33 ans après sa première diffusion en France, Aramaki redonne vie au célèbre pirate imaginé en 1969 par Leiji Matsumoto dans un 3ème film d’animation (il y en a eu deux en 1978 et 1982). Restant fidèle malgré le scénario, à des valeurs originelles, le réalisateur nous offre à voir une société oisive et passive, cette fois-ci manipulée collectivement autour d’un mythe, celui de Gaia la Terre-mère, qui maintient un ordre relatif…

Tout le propos est porté par des images de synthèse dont la qualité n’a tout simplement pas encore été atteinte jusqu’à présent! Que ce soit l’introduction avec les décors, la pose de la première bombe sur une roche plus vraie que nature, ou des expressions de sentiments sur les visages, on est proche de la perfection!

Le scénario quant à lui souffrirait-il d’une coupe de 15 minutes par rapport à sa version d’origine??? Il reste à voir dans tous les cas, pour les images, le personnage, les souvenirs de la série animée, et en VO!

Jon Don

Comédie dramatique – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Jon Don États-Unis – Réalisé par: Joseph Gordon-Levitt – Production: Ram Bergman Productions, Voltage Pictures – 1h30 – Budget: 6M$ – Avec: Joseph Gordon-Levitt, Scarlett Johansson, Julianne Moore, Rob Brown, Glenne Headly, Brie Larson, Tony Danza

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http://donjonmovie.tumblr.com/

Synopsis:

Jon Martello (Gordon Levitt) est un jeune homme américain d’origine italienne, qui assume pleinement son célibat et ses aventures à répétition. S’il occupe ses journées à nettoyer son appartement, et dans les salles de musculation, le soir il rejoint ses deux amis en boite, pour chasser de nouvelles proies féminines pour la soirée.

Mais Jon a un problème: malgré leur plastique et leur intérêt, les femmes n’arrivent pas à lui proposer autant de plaisir que lorsqu’il regarde ses films porno sur internet, et cela plusieurs fois par semaine! Du coup sa relation avec les femmes reste incomplète…

Pourtant, Jon est très loin du stéréotype du pervers, il va à l’église tous les dimanche et le repas familial avec son père (Tony Danza) marié avec sa télé, sa mère effacée et sa sœur plongée dans ses textos et son téléphone…

Il va se laisser séduire par Barbara, une blonde sexy qui va lui apprendre à attendre… De l’autre côté, en cours du soir, il rencontre une étrange Esther, ,bien plus âgée, qui ne semble pas choquée par un jeune homme branché par les films porno… Ces deux femmes vont fortement l’influencer…

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Petite Critique:

Surprenant, Joseph Gordon-Levitt pour son premier film en tant que réalisateur s’attaque à une hypocrisie de l’Amérique puritaine. C’est l’occasion aussi d’aborder un vrai problème de société que cette jeunesse qui découvre sa sexualité dans les films pornos et qui pense que tout doit se passer de la même manière, en dehors de sentiment et de partage…

Il réussit à donc prendre de front un sujet sérieux tout en y apportant l’humour et la légèreté nécessaire pour en faire une bonne comédie dramatique. Les scènes hebdomadaires de messe dominicale et confessionnal sont truculentes… Scarlett Johansson et Julian Moore pour les touches féminines sont là aussi surprenantes.

Le Hobbit: La désolation de Smaug

Fantastique / Aventrure – 20px-Flag_of_New_Zealand.svg Le Hobbit: La désolation de Smaug Nouvelle Zélande 20px-Flag_of_the_United_States.svg Le Hobbit: La désolation de SmaugEtats-Unis – 2013 – Réalisé par: Peter Jackson – Scénario: Peter Jackson, Guillermo del Toro – Prodcution: New Line Cinema / MGM – 2h40 – Budget: 225 M$ – Sortie: 11/12/2013 – Avec: Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Cate Blanchett

1sht_poster Le Hobbit: La désolation de Smaug

http://www.thehobbit.com

Synopsis:

On retrouve les nains, parmi lesquels Thorin, Bilbon et Gandalf qui poursuivent leur route en direction de l’ancienne cité d’Eregor, entamée lors du Hobbit, un voyage inattendu… L’objectif est de retrouver une pierre précieuse, celle-là même qui restaurera l’unité dans la communauté des nains et permettrait un premier front face aux forces des ténèbres qui se réveillent.

Toujours poursuivis par les orcs et le cruel Azog, piégé sur le chemin, ils ne trouveront refuge que chez un polymorphe, Béorn, immense et solide gars qui vit avec ses animaux. S’il n’aime pas es nains, il voue une véritable haine pour les orcs qui ont décimé son espèce et décide de venir en aide aux nains, en fournissant des poneys et chevaux.

Bilbon, lui commence à avoir des visions transmises par l’anneau, mais qu’il garde pour lui, alors qu’elles pourraient s’avérer utiles…

Arrivés vers la Forêt Noire, le sorcier Gandalf abandonne ses petits amis qui doivent traverser en évitant de perdre leur route, sous peine de s’y trouver enfermé… En chemin pris de folie, ils devront affronter des araignées géantes, avant de faire face aux Elfes habitant les lieux. Ce peuple-là semble se désintéresser de la vie extérieur et des menaces à venir, à commencer par le roi Thranduil.

Seule Tauriel s’interroge sur les évènements récents, et séduite par le nain Kili, finira par rejoindre les voyageurs. Mais là n’est que le début de leurs aventures, car l’objectif vers Eregor est parsemé d’embuches et le résident, Samug le dragon, n’est pas prêt de lâcher son trésor…

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La Petite Critique:

Peter Jackson continue de nous plonger dans l’univers riche de Tolkien. Cet opus nous révèle l’arrivée progressive de Sauron, mais aussi le pouvoir de l’anneau intimement lié à ce mal naissant.

Les scènes s’enchainent, et comme à son habitude, le réalisateur propose un film long, mais au cours duquel on a pas le temps de s’ennuyer et sait encore une fois ménager un suspense pour l’épilogue à venir dans un an, en décembre 2014! Alors seulement on pourra se faire d’une traite Le Hobbit, puis le Seigneur des Anneaux, pour notre plus grand plaisir!!!