The Game

Comédie/ Drama – 2006/ 201.. – 6 saisons – 109 épisodes – Etats-Unis – Créée par: Mara Brock Akil – 1ère diffusion: 1/10/2006 – The CW / BET – Avec: Lauren London, Wendy Raquel Robinson, Brandy Norwood, Brittany Daniel, Coby Bell, Jay Ellis, Hosea Chanchez, Tia Mowry Hardrict, Pooch Hall

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Synopsis:

La série suit la vie de la jeune Melanie Barnett, une étudiante en médecine, qui choisit de suivre son petit ami, rookie du football américain, dans son ascension au sein de l’équipe professionnelle de San Diego, les Sabers.

Si elle n’a pas les codes de conduite et communication adéquates face à ce monde “bling-bling”, Derwin lui se laisse emporter dans le tourbillon de la célébrité et commet gaffes sur gaffes qui vont remettre en cause leur couple naissant.

Autour d’eux vont graviter des joueurs de football américains dépressifs ou juvéniles, des femmes méfiantes, alcooliques ou des mères possessives, bref une vie presque ordinaire, si tout ne gravitait pas autour du ballon roi aux Etats-Unis…

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Guide des épisodes [TV.com]:

La Petite Critique:

Spin-off de la série à succès Girlfriend, sur le réseau UPN (aujourd’hui CW), il est ironique de constater que cette série apparue pour la première fois sur la CW, est aujourd’hui diffusée par la chaine communautaire afro-américaine BET! Près de 8 M de téléspectateurs se sont réunis pour la première de la saison 4 en janvier 2011.

Le format court, en sitcom de 20 minutes offre un ton tout à la fois drôle et sérieux qui permet d’aborder les relations de noirs-américains à travers le prisme déformant du football américain. C’est une occasion d’égratigner le star-système (le fric, les voitures, le rap…) mais aussi d’imposer une image moderne et indépendante des femmes noires américaines.

Car la série est avant féministe! Ce sont ces femmes de joueurs qui en coulisse, règle les problèmes et garantissent le bon moral des troupes, pour assurer The Game (le match du vendredi soir…).

Un nombre impressionnant de guest-stars ont pris part à la série, et son univers est bien sûr complété par une bande-son rap et R&B de qualité!

The Hunger Games: catching fire

Anticipation / Aventure – 2013 – Etats-Unis – Réalisé par: Francis Lawrence – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 130M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

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http://www.thehungergamesexplorer.com/us/epk/catching-fire/

Synopsis:

Près d’un an après les 74ème jeux, Katniss Everdeen et Peeta Mellark vivent dans le village des vainqueurs, au chaud dans une maison où tout est fourni. Mais cela n’effacera pas ce que les deux jeunes ont vécu psychologiquement. Et puis malgré le stratagème utilisé pour échapper à la mort, ils ne peuvent se mentir et échapper à leurs sentiments par ailleurs.

Mais voilà, leur action a mise en branle le système politique et a installé le doute dans les Districts, en redonnant un peu d’espoir. Katniss, en se sacrifiant pour sa soeur, mais aussi en remportant les jeux précédant est devenue un symbole que le Capitol souhaite faire taire.

Le président Snow en personne va venir menacer les deux jeunes, en leur imposant de promouvoir el Capitol, lors d’une tournée des vainqueurs. Désormais, le train qu’ils vont emprunter fera escale dans chaque district.

Alors que tout est surveillé et planifié, les foules ne s’y trompent. Non seulement ne croient-ils pas vraiment à la relation amoureuse de Katniss et Peeta, mais le symbole du geais moqueur, comme signe de rébellion passive, est fréquemment brandi. La répression est directe, partout. Face à ces mouvements et perdant le contrôle, Snow va relancer les 75ème Hunger Games, en changeant les règles du jeu…

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La Petite Critique:

Pour ce second opus de la trilogie, c’est Francis Lawrence (De l’eau pour les éléphants) qui s’y colle. Il suit les codes qui ont fait le succès du premier film. On est ici plongé un peu plus dans les rouages du système politique et sociétal de Panem, avec l’instauration de la peur et une dictature qui ne dit pas franchement son nom. Et les personnages qui pensaient être tranquilles jusqu’à la fin de leurs jours, ne sont en fait que des pantins de propagande! 

L’opus prépare doucement le soulèvement dont il sera sûrement question lors du prochain volet de la série, découpée en 4 films,  le 21 novembre 2014!

Michael et Justin reprennent Michael Jackson

Déjà beaucoup de reprises du classique Billie Jean de Michael Jackson. Pourtant jusqu’ici, seule celle de Chris Cornell (Soundgarden) a retenu l’attention, dans une version acoustique et dramatique!

Ici on retrouve un duo de musiciens (clavier et batterie) qui prennent beaucoup de plaisir et de fun à réinterprété à deux le titre du King of Pop, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi!

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En 2012, ils avaient déjà sévi en s’accaparant le plus beau titre de Jackson, composé par Sieddah Garrett: Man in the mirror! I much more than like!

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La page YouTube des reprises de Michael Henry& Justin Robinett

Hunger Games

Anticipation / Aventure – 2012 – Etats-Unis – Réalisé par: Gary Ross – Adapté des romans de: Suzanne Collins – Distribution: Lionsgate – Budget: 78M$ – 2h22 – Avec: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci, Donald Sutherland

hunger-games-character-posters Hunger Games

Synopsis:

Plus de 70 ans après un soulèvement populaire (The Dark Days), l’Etat de Panem (recouvrant les Etats-Unis d’aujourd’hui) est plongé dans une vie pos-apocalyptique. Entre le Capitol, riche qui a accès à toutes les ressources, et les 12 districts qui travaillent, le moins que l’on puisse dire c’est que le système politique s’apparente plus à la féodalité de l’Europe moyenâgeuse!

Afin d’imposer la peur, et éviter tout débordement, le gouvernement a instauré des “jeux” au cours desquels 2 tributs tirés au sort de chaque district, doivent s’affronter dans une lutte qui ne doit voir qu’un seul survivant triompher!

A l’approche des 74ème jeux, ironiquement nommés “Hunger games” (jeux de la faim), les jeunes de chaque district se préparent tout en espérant en cachette ne pas être choisis. Dans le 12ème, quand Prim Everdeen fait partie des tributs, c’est sa soeur ainée, Katniss qui décide de se porter volontaire.

Elle sera rejoint par Peeta Mellark, qui ne cache pas son attirance pour la jeune femme, depuis leur rencontre. Les deux jeunes adultes se voient très vitre transporter dans un train à grande vitesse, dont la seule escale sera le Capitol. A bord, ils sont coachés tant bien que mal par Effie Trinket et Haymitch Abernathy (un ancien vainqueur alcoolique).

Ils rencontreront bientôt leurs adversaires, lors d’une semaine de préparation et de tests, avant d’être plongés dans l’arène virtuelle, décors d’un show télévisé retransmis dans tout le pays…

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La Petite Critique:

Gary Ross (Pleasantville) s’est attaqué à un succès de librairie publié en 2008. Si le roman pouvait être taxé de similarités avec Battle Royale, il s’en éloigne par les visions de la société proposé. Car si le film est un excellent divertissement d’actions et d’aventures, il est aussi une critique sociale acerbe.

C’est bien une société de classes qui est rétablie dans un futur proche, avec des cerfs et des seigneurs. Et l’outil choisi pour contrôler les masses, n’est ni plus ni moins que la télé-réalité, ces “hunger games” pour lesquels les habitants du Capitol se délectent, alors que les pauvres de Districts doivent regarder forcés.

Les personnages sont justes, vrais, à commencer par celui de Katniss, interprétée par une Jennifer Lawrence (Mystique dans la série X-Men) qui laisse transparaitre tout à la fois sa naïveté et sa force face aux évènements.

Gravity

Film catastrophe – 2013 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Gravity Etats-Unis, 20px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg Gravity Royaume-Uni – Réalisé par: Alfonso Cuarón – Production: Reality Media, Warner Bros., Heyday Films – Sortie: 23/10/2013 – 1h31 – Avec: George Clooney, Sandra Bullock

gravity-banner Gravity

Synopsis:

L’équipage de la navette Explorer effectue une mission de maintenance technique sur le téléscope Hubble. C’est alors que la NASA les prévient que suite à la destruction d’un satellite russe par son propre pays, des débris gravite à vive allure et se dirige sur l’équipe.

La scientifique Ryan Stone et le militaire Matt Kowalsky tente de regagner la navette, mais il est trop tard et touchée, Ryan dérive dans le vide sidéral. Kowalsky la rassure à distance et réussit à se rapprocher d’elle. Mais leur périple ne fait que commencer, car les scaphandres dont ils sont équipés ne sont pas des jet-pack!

Leur premier objectif sera de rejoindre l’ ISS (la station internationale) et de là récupérer un véhicule Soyouz de sauvetage. Malheureusement à l’approche de la station, Matt n’arrive pas à s’agripper et décide de se sacrifie…

A cours d’oxygène, désemparée Ryan Stone arrive à bout d’oxygène dans une station déserte, et qui sera bientôt un piège de plus, alors qu’un début d’incendie embrase l’habitacle. Echappant de justesse à l’explosion, seule dans un véhicule sans carburant, Ryan s’abandonne… 

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La Petite Critique

Etrange que ce film tout autant encensé que détesté par la critique. Réalisé par un Cuaròn à qui l’on doit surtout Harry Potter et le Prisonnier d’ Azcaban, il est esthétiquement beau. On est plongé dans des scènes intenses, avec comme décors le globe terrestre rarement vu comme cela.

Ainsi la 3D prend ici tout son sens et prouve son utilité. Mais passé la qualité visuelle et le talent de la photographie, le scénario laisse vraiment à désirer! D’abord parce que le tout est plus qu’improbable et que Sandra Bullock devrait être morte au moins 5 fois dans le film.

Et puis l’écueil est celui du silence. Celui qui devrait être oppressant, pesant et plonger le personnage comme le spectateur dans le vide et la solitude, est sans cesse ponctué de sons (explosions, d’accrochages et de musique) alors même qu’on nous a prévenu en introduction, que ceux-ci n’étaient pas possibles! Du coup l’effet est gâché et il aurait peut-être sauvé un film qui n’est ni plus ni moins qu’un film catastrophe dans l’espace, bourré d’effets faciles et idées préconçues (la raquette de ping-pong dans la station chinoise…) .

Blue Jasmin

Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Blue Jasmin Etats-Unis – Réalisé par : Woody Allen – Scénario: Woody Allen – Production: Perdido Productions – Distribution: Sony Pictures Classics – Sortie: 25/09/2013 – 1h38 – Avec: Cate Blanchett, Sally Hawkins, Bobby Cannavale, Alec Baldwin, Andrew Dice Clay, Peter Sarsgaard, Louis C.K.blue_jasmin_apollon_kavala_citypedia_poster-690x1024 Blue Jasmin

Synopsis:

Jasmine a passé plusieurs années dans un bonheur tout relatif, et a côtoyé la bourgeoisie New-Yorkaise, jusqu’à ce que son mari, Hal, est arrêté pour trafics et malversations. Hal se suicide, leur fils s’en va et Jasmine instable psychologiquement craque et sera internée.

Alors qu’elle essaye d’aller mieux, ruinée, Jasmine tente de se reconstruire en se rapprochant de sa demi-soeur Ginger, qui vivait seule jusque là avec ses deux enfants. Cette irruption dans la vie de Ginger n’est pas sans causer des remous entre son petit-ami actuel, son ex-mari victime de Hal, et les enfants.

Entre deux cachets et un verre de Martini,, Jasmine va devoir travailler si elle veut accéder à une autre vie, mais en est-elle seulement capable? Elle va accepter un emploi d’assistante d’un dentiste, et prendre des cours d’informatique auxquels elle ne comprend rien.

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La Petite Critique:

Le 44ème film de Woody Allen est une comédie mélodramatique, qui suit Jasmine (Cate Blanchett) dans sa névrose. Il dépeint cet état psychologique dans lequel le personnage s’enfonce: elle parle seule, se remémore en boucle des évènements du passé, ne connecte plus avec le réel et son entourage.

Dans ce rôle l’actrice australienne est sidérante de vérité. Elle semble à l’aise et son jeu nous convainc, d’autant plus avec la dernière scène.

En revanche,  si Allen nous a habitué à des comédies pleines d’ironie, ici c’est presque froid, réel, et sans fioriture, on est moins dans la drôlerie et le décalage, que dans le quotidien. Au point que son personnage ne trouvera pas de salut…

Blood Ties

Policier – Suspense – Psychologique – 2013 – France/ Etats-Unis – Réalisé par: Guillaume Canet – Durée: 2h07 – Bugdet: 25,5 M$ – Sortie: 30/10/2013 – Avant 1ère: 19/10/2013 – Distribution: Mars Distribution – Avec: Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, plus

Blood-Ties-affiche-11226 Blood Ties

Synopsis:

Franck est un policier prometteur dans une brigade de New York, en 1974. Mais sa réussite professionnelle cache une vie personnelle troublée. D’abord il y a son frère qui incarcéré depuis des années, sort pour bonne conduite. Il y a son père, qui a choisit de faire croire que les enfants ont été abandonnés et a élevé ses enfants seuls, tout en marquant sa préférence à son criminel de fils, Chris. Et puis la fille de cette famille, dépressive et absente qui plane au-dessus de tout cela comme si de rien était.

Et puis Franck a développé des relations difficiles, notamment avec Vanessa, une belle afro américaine qu’il a eu du mal à assumer, et qu’il cherche à reconquérir alors même qu’elle vit avec un criminel notoire…

Alors qu’il entreprend un peu malgré lui de redonner une chance à son frère, Franck va se voir trahi une nouvelle fois: Chris renoue avec son passé, et ne peut s’empêcher de s’enfoncer! Mais il est peut-être déjà trop tard et les liens du sang vont entrainer ses deux frères dans les crimes de l’époque…

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La Petite Critique:

Projeté à Cannes, en mai dernier, hors compétition, ce film est avant tout un exercice de style pour Guillaume Canet. Il tente de nous replonger dans le New York des années 70 et nous faire revivre une atmosphère de polar américain, sur fond de drame psychologique dans une fratrie.

Si l’esthétisme du tout est irréprochable (on prend plaisir à suivre une course poursuite sur les ponts de la ville, et c’est beau), on sera plus mitigés sur la relation entre les deux frères qui aurait davantage pu être développée, au dépend de certaines scènes un peu longue ou pas franchement utiles à mon goût.

Reste un film de bonne facture, qui rivalise facilement avec le cinéma américain dans son genre. La bande-son rajoute à l’ambiance aux tons bruns du film. A savoir: le film s’inspire largement des Liens du sang (2008) racontant l’histoire de deux frères Lyonnais…