RéTrO SéRiEs N°6 : Punky Brewster

Genre: Sitcom – Etats-Unis Créée par:  David W. Duclon  Produit par:  Prick Hawkins, Liz Sage – Production: Lightkeeper Productions, NBC Productions, Coca-Cola Telecommunications, Columbia Pictures Television – Années de diffusion: 1984 / 1988 – 4 saisons / 88 épisodes – 1ère diffusion: 16/09/1984 sur NBC – Avec: George Gaynes Soleil Moon Frye, Susie Garrett, Cherie Johnson T. K. Carter

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Punky Brewster Tv series
Le Pitch :

A Chicago, une jeune fille prénommée étrangement « Punky » squatte un appartement avec son chien Brandon! Elle est rapidement découverte par Henri Varnimont, un vieux photographe, qui ne souhaite pas voir quelqu’un s’installer chez lui…

Oui mais voilà : Punky a été délibérément abandonnée par sa mère au milieu d’un centre commercial. Le vieil acariâtre se sent obligé d’accueillir la jeune enfant, en attendant que les services sociaux retrouvent ses parents…

Avec un toit sur la tête, la jeune et espiègle Punky va apporter un peu (beaucoup…) de bonne humeur et de couleurs dans cet appartement, et la vie des voisins… Accompagnée de ses amis, elle va « designer » sa chambre, qui a fait rêver bien des enfants à l’époque. Chaque journée amène son lot d’aventures et de défis pour la petite Punky. Elle se lie d’amitié avec ses voisins et fait preuve d’une incroyable résilience pour une enfant de son âge.

Au fil des épisodes, Punky gagne non seulement la sympathie de Henri mais également celle de tout le voisinage. Sa chambre, transformée en un espace ludique et coloré, devient un havre de paix et un lieu de rencontres pour les amis de Punky.

Grâce à son énergie débordante et son optimisme inébranlable, Punky réussit à redonner le sourire à tous ceux qu’elle rencontre, rendant ainsi le monde qui l’entoure un peu plus lumineux et coloré.

Punky Brewster Tv series first 5 minutes
Spin-Off

Les producteurs ont eu la bonne idée de décliner la série en dessin animé très vite après son lancement. It’s Punky Brewster! s’étale sur une année et compte quelques 26 épisodes reprenant les aventures loufoques des personnages.

La Petite Critique:

Si vous n’étiez pas encore devant un écran de télévision dans ces années-là, âge d’or des séries télé, sachez que déjà en 1982, Rick Schroder était la star de la sitcom « Silver Spoon« . Celle-ci explorait avec une grande sensibilité les défis et les joies que représente la tentative de création de ce lien familial perdu. Elle portait déjà un regard attentif sur le besoin d’affection et de compréhension des jeunes.

À contre-pied, « Punky Brewster » met en lumière les défis auxquels sont confrontés les enfants abandonnés et les personnes qui décident de leur offrir une seconde chance. La relation entre Punky et Henri évolue au fil du temps, passant d’une cohabitation forcée à un véritable lien familial. 40 ans plus tard, la série a forcément marqué les esprits et surtout qui a pu oublier son générique, interprété par Gary Portnoy ???

Kelly Clarkson ‘Chemistry’ : voyage musical à travers les relations

Fiche technique

Sortie : 23/06/2023 – Genre : Pop / Pop Rock – Production : Jane Black, Jason Halbert, Eric Sernan, Jesse Shatkin – Label : Atlantic records – Lead vocal : Kelly Clarkson – 

Note : 5 sur 5.
Introduction

Première gagnante en 2002 du premier télécrochet moderne, American Idol, Kelly Clarkson a d’abord été associée au genre country. C’est une erreur car avec ses reprises, elle a très vite démontré une capacité vocale puissante et une versatilité qui lui permettent de chanter dans quasiment n’importe quel genre aujourd’hui ! 

Sa musique est un peu comme celle d’Adèle, marquée par les changements dans sa vie personnelle. De « Stronger » vu plus de 500 M de fois sur YouTube, ou le très personnel « Piece by piece » elle évoque tour à tour le besoin d’être forte, et de surmonter les blessures du passé. La musique est tantôt mélancolique, tantôt énergique, teintée de pop ou de rock. 

Peu connue en France, elle est présentatrice d’un daily-show, elle a présenté avec succès des cérémonies et n’hésite pas à écrire pour d’autres chanteurs !

Pour son 10ème album, Chemistry, Kelly Clarkson explore les différentes phases d’une relation amoureuse, de l’alchimie des débuts, à la rupture avec fracas. Une façon d’exorciser son récent divorce… 

Tracklist
Morceaux par morceaux

L’album Chemistry de Kelly Clarkson, est aujourd’hui édité en deux formats, la version « Deluxe » contenant 22 morceaux dont certains sont des remixes réalisés par un certain David Guetta…

Avec « skip this part« , le point de départ est la rupture avec le sentiment de ne jamais pouvoir la surmonter. La voix est grave, et Clarkson semble monter la voix sans effort. 

« mine » et « Me » un double single pour promouvoir l’album ! Sur le premier elle s’interroge sur le manque après la séparation, alors que sur le second, la voix plus grave accompagnée par un orgue et les voix gospels marque la remontée et la volonté de tourner la page sur sa relation ! Elle égratigne son ex mari et évoque le « piece by piece » de 2015… Probablement un de mes morceaux préférés ici ! 

Plus énergique, « down to you » évoque le fait d’essayer de rester bons amis malgré tout, mais si c’est pour être dénigrée, elle ne se laissera pas faire…

Co-écrit avec Carly Rae Jepsen, « favorite kind of high » nous rebascule dans les débuts d’une relation amoureuse. Le titre est définitivement dansant et énergisant !

Bienvenue à O.K. Corral ! Sur « Red flag collector« , morceau au sonorité western, c’est le règlement de compte! « Prends ce qui reste, ma vie sur la route c’est encore ce que je préfère » lance-t-elle au visage de son ex !    

Co-écrit avec un certain Nick Jonas, « I hate love » est juste jouissif ! Marre de chanter l’amour, il y a des moments où on a le droit de juste dire que « c’est une salope parfois » (en français dans le texte).

L’album dans sa première version se clôt avec « that’s right » mêlant sonorités latine et accents funk, marquant une libération et l’envie de danser sur la plage … 

Umbrella Academy

Fiche technique

Genre : Action, Fantastique – 1ère diffusion: 15/02/2019 – Arrêtée – Saisons : – Créé par: Steve Blackman – D’après : Umbrealla Academy (Dark Horses) – Diffusion : Netflix – Avec: Elliot Page, Tom Hopper, Emmy Raver-Lampman, David Castañeda, Robert Sheehan, Aidan Gallagher, Justin H. Min, Ritu Arya (…)

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Synopsis

Le même jour, en octobre 1989, 43 femmes qui n’ont aucun lien apparent, accouchent du jour au lendemain, sans avoir connu de période de grossesse ! Le richissime industriel Sir Reginald Hargreeves décide d’adopter 7 d’entre eux pour créer la Umbrella Academy et en faire des super-héros, et sauver la Terre…

Mais voilà, comme dans chaque famille, à l’arrivée de l’adolescence, les personnalités s’expriment, divergent et les tensions se font plus importantes. Les 7 enfants aujourd’hui adultes décident de quitter le manoir où ils vivaient pour tenter de voler de leurs propres ailes.

A bientôt 30 ans, les 6 survivants du groupe se retrouvent alors que leur père adoptif est mort. Ils décident de mener l’enquête sur les conditions qui entourent ce décès…

Guide des épisodes

On suit Number 5 qui a voyagé dans le temps, sans vieillir. Toujours dans son corps d’enfant malgré ses années, il est projeté dans un futur proche dans lequel l’apocalypse est arrivée. Il revient prévenir sa famille du danger qui les guette…

On retrouve les membres de l’ Umbrella Academy, qui se séparent dans le Dallas des années 60. Ils adoptent tous un mode de vie différent, qui va les conduire à l’assassinat de J.F. Kennedy…

La série prend de l’avance et évoque les bouquins à venir sur l’univers parallèle et les enfants de la Sparrow Académy. Cette fois-ci encore, les frères et sœurs devront aller au-delà de leurs querelles pour stopper un paradoxe qui avance inexorablement pour effacer notre monde…

Désormais sans pouvoirs, les 6 académiciens tentent de vivre une vie à peu près normale. Mais un groupuscule, les Keepers sont persuadés de ne pas être dans leur monde et vont tenter de modifier l’espace-temps, une nouvelle fois menacé…

La Petite Critique

La série est l’adaptation d’une série de comics américains, publiés chez Dark Horses (Buffy, Avatar, Sin City…), écrits par, écrits par Gerard Way et dessinés par Gabriel Bá.

Longtemps scénariste sur des séries comme NYPD Blue, Bones ou Fargo, c’est Steve Blackman qui a été aux manettes de la série pendant 5 années.

Celle-ci n’est pas sans faire écho à des séries britanniques, au premier rang desquelles la génialissime Misfits, dans laquelle on retrouvait déjà Robert Sheehan dans un groupe de paumés affublés de pouvoirs qui ne font qu’accroitre leurs difficultés… Il est juste génial dans ce rôle qui apporte un côté déjanté à la sérié !

Si la série risque de vous perdre dans ces allers et venues dans le temps (et l’espace), vous ne pourrez que vous attacher aux personnages, un peu comme a l’a été avec ceux de Sense8 ! C’est d’ailleurs surprenant de voir que Netflix arrive à produire des petits bijoux, dans un flot de séries sans réelle saveur ou nouveauté…

Deadpool & Wolverine

Sortie : 24/07/2024 – Genre : Action, Comédie – États-Unis – Durée : 127 min. – Réalisateur : Shawn LevyScénario : Ryan Reynolds, Paul Wernick, Zeb Wells, Rhett Reese, Shawn Levy – Production : Marvel studios, 20th Century studiosAvec : Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corrin, Matthew Macfadyen

Note : 5 sur 5.
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Synopsis :

Le film démarre sur un Deadpool poursuivi par des tueurs, alors qu’il tente de retrouver la tombe d’un Wolverine, qu’il ne pourra ramener à la vie. Il décide de nous raconter ce qui l’a conduit à cette situation ! Dans la lignée des évènements de Deadpool 2, Wade Wilson sur la Terre 10005 utilise une montre temporelle pour se rendre sur la Terre 616. Là-bas il demande à rejoindre les Avengers, pensant être un super-héros dont on aurait besoin. Mais il est refusé …

Six années plus tard, il tente de se fondre dans la normalité avec une vie rangée, et sans problème. Il travaille comme vendeur de voiture, un job qui ne l’intéresse pas des masses… Lors de sa fête d’anniversaire, le TVA le retrouve pour lui proposer d’être un agent de l’Eternel Flux Temporel. Une bonne nouvelle pour celui qui cherche désespérément à faire partie d’un groupe ! Oui mais voilà, la contrepartie de cette proposition est d’accepter de voir son monde disparaitre ! Wade n’y tenant pas, décide de voler le pad temporel de Paradox, à la recherche d’un Wolverine capable de l’aider à sauver son monde…

La Petite Critique :

Depuis la première apparition de Deadpool dans l’univers Marvel, le ton avait été donné : il est irrévérencieux, grossier, sans filtre ! Cela tranche avec le reste des personnages, mais ça fait du bien ! Le film interdit au moins de 12 ans en France (17 aux Etats-Unis) commence sur les chapeaux de roue avec une scène qui ferait frémir Tarentino et son Kill Bill ! Mais c’est avec tout l’humour du personnage, qui dans un bain de sang se lance dans une chorégraphie déjà culte sur un morceau des N’Sync !

Il voit naitre la relation entre les deux personnages, Deadpool et Wolverine, qui n’ont en principe rien à voir, mais qui vont s’allier pour éviter une fin du monde accélérée par un agent trop zélé du TVA, Paradox ! Ces deux personnages se croisent d’ailleurs régulièrement, et depuis longtemps dans les comics Marvel !

Il faut être attentif, car de nombreuses scènes sont truffées de références à l’univers Marvel ou Disney. Ryan Reynolds (Aka Deadpool) n’hésite pas à égratigner la Fox, aujourd’hui possession de la Maison-mère Disney dès qu’il le peut. C’est d’ailleurs à ce studio qu’on doit les catastrophiques Daredevil (avec Ben Affleck) et le personnage d’Elektra (Jennifer Garner), mais je n’en dis pas plus…

Avec tout cela, pas étonnant que le film ait déjà dépassé le milliard de dollars de recettes (il est le premier film « R-rated » (interdit aux enfants) à atteindre ce bénéfice !!!

Horizon, an American saga – chapter 1

Fiche technique

Sortie : 2/07/2024 – Genre : Drame, Western – Durée : 180 min. – Réalisateur : Kevin Costner – Scénario : Kevin Costner, Jon S. BairdProduction : New Line Cinema – Avec : Kevin Costner, Sienna Miller, Sam Worthington, Jena Malone, Luke Wilson (…)

Note : 5 sur 5.
kumfxHTPcPqqFvQltffW2Nl47RL Horizon, an American saga - chapter 1
Synopsis :

En 1859, un géomètre qui fait des études d’un terrain de la vallée de San Pedro (Arizona) et se fait tuer par des Apaches. Il est retrouvé et enterré sur cette terre « Horizon » vantée par des publicités incitant les colons à venir s’installer.

Alors que c’est encore une région sauvage et non sécurisée, un village s’est installé en quatre ans. Les Apaches lancent une attaque lors d’une fête, qui entrainera la mort de la plupart des villageois. Un jeune garçon, Russell réussit à fuir et arrive sur le fort le plu s proche pour prévenir la cavalerie. Lorsque le lieutenant Trent Gephart arrive sur les lieux, il ne peut que constater le massacre. Il propose de raccompagner les survivants, mais un petit groupe décide de se venger…

Pendant ce temps, Lucy une jeune femme réussit à récupérer son fils Sam, en laissant pour mort James Sykes. la mère de ce dernier, une « Ma Dalton » en puissance, demande à ses fils de la retrouver. Lucy s’installe donc dans la clandestinité avec une prostituée, Marigold, dans une petit camp. Cette dernière croise un vendeur de chevaux de passage, Hayes Ellison (Costner), au moment où les frères Sykes arrivent. Elle décide finalement de fuir avec Sam au côté de Hayes…

Horizon: An American Saga – Chapter 1 – Official Trailer
La Petite Critique :

Avec Horizon, Kevin Costner revient à la réalisation, après Dance With The Wolves ou Open Range. Habitué à dépeindre les grands espaces, qu’il a retrouvé en tant qu’acteur encore récemment dans la série Yellowstone, il utilise le genre du Western, pour raconter l’impact de l’histoire américaine, sur la société actuelle !

La saga entière, en plusieurs parties, couvrira la période de la guerre de Sécession. Ici on est encore aux prémices, à l’époque des colons qui vont toujours plus loin dans l’ouest, et les Amérindiens qui tentent de survivre dans des camps de fortune. Les armes sont omniprésentes et la violence n’est pas loin, au cœur même du développement du pays…

Ce premier chapitre vient poser les jalons d’une histoire plus vaste, en tissant les liens entre les différents personnages dans un décor naturel magnifiquement filmé.

Le saviez-vous ?

Kevin Costner n’est pas le premier à se focaliser sur cet épisode de l’histoire américaine, ou montrer la violence qui l’a jalonnée. Avant lui un certain Michael Cimino avait voulu faire sa saga, au début des années 80 avec Heaven’s Gate (La porte du paradis). Un chef d’oeuvre du cinéma pourtant très critiqué à sa sortie et qui a entrainé la faillite du studio United Artists fondé entre autre par Charlie Chaplin !

Dans sa version « Director’s Cut » de 2012 de presque 4h00, et découpé en trois périodes (1870-1903), Cimino s’est inspiré de la « guerre du comté de Johnson »