La nouvelle série de HBO: The Leftovers, nous plongera 3 ans après la disparition inexplicable de 2% de la population mondiale!
Mois : juin 2014
かぐや姫の物語 – Le conte de la princesse Kaguya
Conte fantastique – Animation – Japon – 2013 – Réalisé par Isao Takahata – Production: Yoshiaki Nishimura, Toshio Suzuki, Seiichiro Ujiie – Scénariste: Isao Takahata, Riko Sakaguchi – Studio d’animation: Studio Ghibli – Durée: 1h37 – Sortie: 25/06/2014
Le Synopsis:
Il était une fois un vieux coupeur de bambou, dans un petit village du Japon, reculé de la grande capitale… Celui-ci vivait paisiblement avec son épouse, sans enfant….
Un beau jour qu’il choisit ses pousses dans la bambouseraie, il est attiré par une étrange lueur, celle d’une pousse qui brille fortement. En s’approchant, la pousse croît devant lui, et laisse bientôt fleurir un petit corps, celui d’une princesse, qui tient encore dans le creux de la main!
S’ils sont heureux d’avoir recueilli cet enfant surnaturel, les deux époux ne tardent pas à le voir se métamorphoser un nourrisson, puis en petite fille, très rapidement.
Le coupeur de bambou pense alors qu’on lui a confié une mission divine, celle de rendre heureuse sa petite fille, en lui offrant une vie de princesse et en la mariant au meilleur parti.
C’est ainsi que la petite famille, enrichi par l’or issu des bambous, s’en va vers la ville dans une magnifique maison. Mais bientôt la notoriété de la jeune fille attire les convoitises de tant de princes et ministres.
Ne souhaitant nullement s’abandonnée, alors qu’elle préfère la nature et ses amis d’enfance, Kaguya-hime invente un subterfuge qui conduit ses prétendant à rechercher en vain des merveilles jadis disparues. Alors que la jeune fille pleure à chaque lueur de la lune, elle commence à comprendre qui elle est et d’où elle vient…
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La Petite Critique:
Attendu de longue date, Isao Takahata réalise ici la mise en image d’un pan de l’histoire japonaise. Ce conte datant du IXème siècle, et dont l’auteur reste encore à ce jour mystérieux, a été calligraphié puis mis en image dans un emakimono (rouleau). Divisé en plusieurs contes, l’histoire pourrait ressembler à celle du petit poucet, au conte des milles et une nuit, avant de se diriger vers la science-fiction (voir la fin de l’histoire). Le style du dessin, lui, bien loin de la modernité s’apparente justement aux rouleaux japonais qu’on l’on étire afin de voir l’histoire se raconter sous nos yeux. Comme toujours avec le studio Ghibli, on est transporté, rappelé sans cesse à notre rapport à la nature, au beau, au-delà de la cupidité et d’un système politique décadent.
Cris Cab – Loves me not
Director: Aggressive – Producer: Dallas Austin, Brent Paschke, PJ McGinni, Cris Cab, Kelvin Craver – Composer: Cristian Cabrerizo, Dallas Austin, PJ McGinnis, Brent Paschke – (C) 2014 Island Records, a division of UMG Recordings, Inc.
Avec des accents de blues et reggae le jeune Chris Cab poursuit son ascension dans l’industrie musicale, produit par Dallas Austin (Michael Jackson…)
The Other Woman
Comédie – 2014 – Etats-Unis – Réalisé par: Nick Cassavetes – scénario: Melissa Stack – Production: LBI Productions – Distribution: 20th Century Fox – Budget: 40M$ – Durée: 1h50 – Date de sortie: 25 avril 2014 / 18 juin 2014 – Avec: Cameron Diaz, Leslie Mann, Kate Upton, Nikolaj Coster-Waldau, Nicki Minaj, Taylor Kinney, Don Johnson
http://theotherwomanmovie.com/
Synopsis:
Carly Whitthen (Cameron Diaz) avocate d’un grand cabinet, la 40aine passée, passe d’aventures en aventures avant de rencontrer Mark (Nikolaj Coster-Waldau) avec qui dès le premier soir le courant passe. Attentionné, il la séduit, est plein d’attentions, mais au bout de quelques semaines Carly s’interroge quant aux départs réguliers de Mark.
Sur les conseils d’un père volage qui rencontre des jeunes femmes dans des lieux plus que suspects, elle se décide à se rendre dans le Connecticut pour “surprendre” son petit ami. Mais la surprise est toute autre lorsque la porte de la maison s’ouvre sur la femme de Mark, Kate (Leslie Mann).
D’abord surprises l’une et l’autres, ces deux femmes qui n’ont rien en commun, vont bizarrement finir par s’entendre et au fil du temps commencent à imaginer un plan pour confondre Mark et lui rendre la monnaie de sa pièce! Elles vont vite découvrir qu’elles ne sont pas seules sur le tableau de chasse de cet escroc…
La Petite Critique:
Nick Cassavetes qui ne brille pas par la réalisation de ses films, retrouve Cameron Diaz (Ma vie pour la tienne), dans une comédie plus loufoque que romantique. Il y a bien une ou deux scènes rigolotes, mais on a envie de croire en rien, ni les évènements, ni cette rencontre improbable entre trois femmes que tout sépare. Diaz, elle, ne se détache plus d’un genre dans lequel elle reste bien enfermée… Aussi vite vu, aussi vite oublié!
ジョバンニの島 – L’île de Giovanni
Animation – Japon – 2014 – Réalisé par: Mizuho Nishikubo – Scénario et idée: Shigemichi Sugita – Studio: Production IG – Distribution France: Eurozoom – Date de sortie: 28/05/2014 – Avec les voix de: Kota Yokoyama, Junya Taniai, Polina Ilyushenko, Masachika Ichimura, Yukie Nakama, Yusuke Santamaria, Saburô Kitajima, Kanako Yanagihara
http://wwws.warnerbros.co.jp/giovanni/
Synopsis
Ile de Shikota au nord du Japon, 1945, les deux frères Jumpei et Kanta vivent dans l’insouciance et la naïveté qui caractérisent encore leur jeune âge. Pourtant, leur pays le Japon va vivre des heures sombres, alors que les deux bombes atomiques ont été lâchées, l’empereur ne peut qu’annoncer la défaite.
D’abord abasourdi, le peuple de l’île vit dans la crainte et le fantasme d’un peuple américain qui viendra les coloniser et leur imposer un mode de vie qui n’est pas le leur. Mais c’est bien pire que cela en fait, car bientôt arrive un destroyer de guerre russe. Les soldats ne tardent pas à fouiller, piller et arrêter les gardes locaux, complètement dépassés.
S’impose alors une cohabitation étrange entre ce peuple de pêcheurs et les “roskofs” venus avec leurs familles. Alors que la langue les séparent, ce sont finalement les enfants qui vont plus facilement s’entendre, à commencer par Jumpei (dont le nom est inspiré du personnage Giovanni) et Tanya.
Mais les russes sont avant tout là pour agrandir leur empire en annexant des territoires et bientôt les habitants sont déportés sur l’oblast de Sakhaline. Jumpei et Kanta survivent, dans l’idée de revoir leur père, en imaginant un train sidéral, capable des les mener n’importe où…
La Petite Critique:
Peu connu du public, ce troisième film du réalisateur Nishikubo s’attarde sur un épisode de la guerre peu connu. Inspiré de faits réels, il nous replonge dans la victoire des alliés, avec les travers de l’après-guerre et les invasions soviétiques qui s’en suivirent.
La seconde guerre mondiale, et le cataclysme des bombes atomiques a toujours été un évènement frappant dans la société japonaise, qui a donné naissance au manga!
Mais c’est sur la relation très forte entre ces deux frères que se penche avec tendresse le réalisateur, et qui rendra la fin terriblement triste, alors qu’aucune scène de violence forte n’est montrée à l’écran. Une œuvre émouvante et forcément un pamphlet contre la guerre à voir absolument!
Sophie Ellis Bextor – Love is a camera
Le dernier single de la chanteuse Pop, Sophie Ellis Bextor, est accompagné d’un clip sombre et un peu étrange. Extrait de l’album « WanderLust » publié en janvier dernier, la vidéo réalisée par Sophie Muller qui a à son actif des dizaines de clips!