Mois : décembre 2012

Serial Niouzes n°54

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La magie disparait de la BBC… C’est ce soir que prendra fin l’aventure du jeune Merlin, diffusé depuis 5 ans sur la chaine BBC One! Arrêter ce programme en plein succès est inexplicable, mais comme souvent, les voix de la télé sont impénétrables. Un épisode épique, en deux parties diffusées samedi et ce soir, viendra clore la série. Mais on pense déjà à une série dérivée…

Les zombies ont la cotte! Devant ses succès d’audience à répétition, la chaine AMC a annoncé le renouvèlement pour une 4ème saison de la série The Walking Dead. L’envers de la médaille est le rôle de Glen Mazzara, qui sera cantonné à la post-production, après l’avoir conduit au succès pendant 2 saisons!

De Batman à MadMax! Le site comicbookmovie révèle le look du futur Mad Max, incarné à l’écran par Tom Hardy (The Dark Knight Rises). On demande à voir, mais les “remake” finissent par lasser…

Comment j’ai (enfin) rencontré ta mère! Selon le Hollywood reporter, la sitcom encore populaire vivrait ses derniers instants! La neuvième saison sera belle et bien la dernière, et promet de révéler quelque surprise!

L’odyssée de Pi

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Titre original! Life of Pi – 2012 – 20px-Flag_of_the_United_States.svg L’odyssée de Pi Etats-Unis – Aventure/ initiatique – Réalisé par: Ang Lee – Inspiré du roman de: Yann Martel – Distribution: 20th Century Fox – 2h07 – Budget 120M$ – Avec: Suraj Sharma, Irrfan Khan, Tabu, Adil Hussain

l-odyssee-de-pi L’odyssée de Pi

Synopsis:

Pi Matel est le diminutif de “Piscine Partel”, un nom en référence au modèle d’établissement français idyllique pour le professeur de natation du jeune garçon! Né à Pondichéry, d’un investisseur et d’une botaniste, Pi grandit dans le zoo créé par ses parents, en plein cœur de la ville.

Si ses premières années sont surtout l’occasion de moqueries de la part de ses camarades, le jeune Pi est intrigué et attiré par les religions qui l’entourent. L’Hindouïsme bien sûr, incarné par sa mère, mais le catholicisme et l’ Islam qu’il côtoie quotidiennement. Chaque rencontre est un enrichissement qui pense le rapproche de Dieu.

En pleine adolescence, tombant amoureux d’une jeune danseuse traditionnelle, la famille Patel doit envisager de se séparer du zoo et vendre les animaux au plus offrant, au Canada. Ramené à la dure réalité de la vie, Pi embarque sur un paquebot japonais, le Tsimtsum, qui l’éloignera pour toujours de son enfance, de son pays, et de ses rêveries.

Après une escale, le bateau balayé par les vagues et la tempête, finira par sombrer. Seul le jeune homme aura la vie sauve à bord d’un radeau, accompagné d’un zèbre, un orang-outan, une hyène, et bientôt le tigre du Benghal, Richard Parker. Végétarien, Pi observe impuissant la suprématie du tigre dans la chaine animale.

Il comprend qu’il doit coute que coute arriver à dompter le félin, s’il veut survivre, à la dérive…   

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Petite Critique:

Ang Lee continue de surprendre ici le spectateur en nous offrant un voyage initiatique surprenant, tant dans sa forme que dans la quête elle-même, celle d’un petit garçon terriblement inspiré par le religieux, en dehors de toute religion.

Après Raisons et Sentiments, Tigre & Dragons, Brokeback Mountain ou Hulk, le réalisateur montre sa maitrise de tous les genres, avec un film familial, idéal pour les fêtes de fin d’année, en usant d’effets spéciaux pour transporter son personnage (et nous avec par la même occasion) dans un voyage onirique. Eau bleutée, poissons-volant, île carnivore, tout vous fera aimer cette odyssée de Pi…

Heu que faisait Depardieu dans ce film???

Ciné-opéra: Carmen @ L’opéra Bastille

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Opéra en 4 actes – 1875 – France – Composé par: Georges Bizet – Livret: Henri Meilhac et Ludovic Halévy – Inspiré par la nouvelle “Carmen” de Prosper Mérimée – 3h00 – Direction musicale: Philippe Jordan – Mise en scène: Yves Beaunesne – Avec: Anna Caterina Antonacci, Nikolai Schukoff, Ludovic Tezier.

carmen-viva-lopera_thumb Ciné-opéra: Carmen @ L’opéra Bastille

Hier soir les cinémas UGC proposait dans le cadre de Viva l’Opera, la retransmission en direct de Carmen, montée à l’Opéra Bastille. Une occasion de (re) découvrir une œuvre universelle, intemporelle, dont les airs sont inscrits à jamais dans la mémoire collective!

“Carmen ou Carmencita, c’est cette bohémienne qui a choisi depuis longtemps de vivre sa vie, au milieu de brigandas et contrebandiers.  Séduisante, elle sait user de ses charmes, comme une arme ou pour s’amouracher, mais pas plus de 6 mois…

Alors que la ville est en guerre, assiégée par une garnison de soldat, elle va s’éprendre d’un carabinier, le seul qui justement ne semble pas succomber à sa beauté.

Eduqué dans une foi religieuse, les seules pensées de Don José sont pour sa mère qu’il a laissé pour partir au combat. Mais troublé comme tant d’hommes, par les promesses d’amour de Carmen, il va peu à peu succomber.

Entre triangles amoureux, jalousies et engagements, les personnages vont ici passer par des évènements plus ou moins heureux jusqu’à la scène finale…”

Le petit plus?

Retransmis avec le son cinéma, le cinéma-opéra permet de partager l’expérience et de ressentir l’atmosphère du direct de cet opéra. Cela ne remplace pas bien sûr la démarche de rentrer dans un opéra, mais cela permet au plus grand nombre de profiter d’œuvres qui ne tourneraient pas sur d’autres villes! Excellent initiative du Cinéma qui s’adapte pour cela…

La petite Critique:

Si Bizet n’a que peu voyagé, il s’est inspiré ici de ses périples en Italie, et la lecture de Mérimée, pour offrir une ambiance “méditerranéenne” à sa musique.

Bizarrement, la polémique autour de la mise en scène s’est surtout concentrée sur les cheveux de Carmen, un choix qui est surtout là pour affirmer la différence du personnage, par rapport aux autres femmes, brunes.

Le personnage est résolument moderne, indépendant et féministe avant l’heure, dans un pays qui plus est ancrée dans le catholicisme. Et l’on retrouve bien tous ces aspects et le propos du musicien dans le jeu et le chant d’ Anna Caterina Antonacci.

Nashville

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Drama / musique – Premiere: 10/10/2012 – ABC – Créée par Callie Khouri (Thelma & Louise) – Produit par: R.J. Cutler – 1 saison – Avec: Connie Britton, Hayden Panettiere, Clare Bowen, Eric Close, Charles Esten, Jonathan Jackson, Sam Palladio, Robert Ray Wisdom, Powers Boothe

NASHVILLE_bigscreen_wednesdays Nashville

Site Officiel – Wikipedia – Tv.com

Synopsis:

Nashville est la capitale de l’industrie musicale américaine, et tout particulièrement celle de la musique Country. Rayna Jaymes (Connie Britton) est la star du genre, depuis une vingtaine d’année et a fait les beaux jours de son label. Mais son dernier album affiche des ventes décevantes et la tournée en prévision n’attire pas autant qu’elle devrait…

La maison de disque suggère qu’elle accepte du coup de partager sa tournée avec Juliette Barnes (Hayden Panettiere), la jeune star montante. Mais une génération sépare les deux femmes qui ne partagent pas les mêmes visions artistiques et musicales. Chacune cherche alors à s’imposer, la première pour ne pas tomber dans l’oubli, la deuxième pour tenter d’exister.

Le tout se joue sur fond d’intrigue financière et politique, dans une ville où le puissant et influent Lamar Wyatt, père de Rayna Jaymes, va pousser son gendre à se présenter aux élections municipales, pour ses propres desseins.

Loin de se laisser abattre, Rayna va tenter de relancer sa carrière, contre les avis de sa maison de disque, en s’entourant de jeunes éléments prometteurs, tant paroliers, que dans la production avec un rockeur en vogue. Dans le même temps, la jeune Barnes doit faire face à sa mère toxicomane…

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Petite Critique:

ABC avec Nashville nous plonge dans les méandres de l’industrie musicale, en crise depuis l’arrivée des supports numériques et du mp3… On y retrouve Eric Close (Dark Skies, Without a Trace), Hayden Panettiere (Heroes) et Connie Britton (Friday Night Lights, American Horror Story) valeur télévisuelle sure qui dévoile ici, en plus de la comédie, ses talents de chanteuse!

La production musicale est assurée par T-Bone Burnett, ancien guitariste d’un certain Bob Dylan, et qui a à son actif des productions pour Elton John, Elvis Costello ou encore Diana Krall et Alyson Krauss (BO O’ Brother).

Une série bien ficelée qui va forcément vous ouvrir à ce genre si particulier, propre à l’industrie musicale américaine, qu’est la musique country…nashville-promo-saison1 Nashville

Guide des épisodes:

  1. Pilot
  2. I Can’t Help It (If I’m Still In Love With You)
  3. Someday You’ll Call My Name
  4. We Live in Two Different Worlds
  5. Move It on Over
  6. You’re Gonna Change (Or I’m Gonna Leave)
  7. Lovesick Blues
  8. Where He Leads Me

Ciné-concert: City Lights

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Muet/ Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Ciné-concert: City Lights Etats-Unis – 1931 – Réalisé par: Charlie Chaplin – Budget: 1,5M$ – Musique: Charlie Chaplin, José Padilla – Avec: Charlie Chaplin, Virginia Cherrill, Florence Lee, Harry Myers, Al Ernest Garcia

Synopsis:city_lights_3_imagelarge Ciné-concert: City Lights

La ville est en fête, au moment de la célébration d’une statue imposante pour la Paix. Après les discours officiels, c’est au tour du drap d’être enlevé, pour révélé… Un vagabond endormi dans les bras d’une statue composant un triptyque. Réveillé par les officiels choqués, il tente avec maladresse de fuir…

Sur son chemin, il croise une vendeuse de fleur, qu’il tente de séduire. Mais le vagabond comprend peu à peu que la jeune et belle femme, est aveugle. Malgré sa différence, le vagabond est déjà sous le charme mais doit partir.

Poursuivant son périple dans une ville où déjà les voitures s’imposent, il cherche un endroit où passer la nuit. Il se dit que les bancs au bord du canal peuvent être confortables. Mais voilà que son “voisin” ivre tente de se jeter à l’eau! Le vagabond spontanément tente de le raisonner de lui dire à quel point la vie vaut la peine d’être vécu… Résigné, après être tombé dans la rivière, l’inconnu, se révèle être un milliardaire qui prend le vagabond comme compagnon pour la nuit…

Au réveil, ayant oublié, le vagabond mis à la porte, va tenter de retrouver sa jeune vendeuse. Il découvre alors que malade, elle a des difficultés financières. N’écoutant que son amour, fou, il va s’essayer à différents métiers, jusqu’à la boxe pour récolter de l’argent…

Le petit plus?

L’Auditorium de Lyon, présentait ce samedi dans le cadre des Ciné-concerts symphoniques, l’œuvre de Chaplin, accompagnée par un ensemble de l’Orchestre National de Lyon! Plus qu’une simple projection d’un film, la musique en direct nous offre une sonorité que les bandes même restaurées auraient du mal à rendre.

Sous la direction de Timothy Brock, on comprend d’autant plus le rôle essentiel de la musique, composée par Chaplin lui-même, qui amplifie les situations comiques et dramatiques du film!

Ciné-concert: City Lights

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Muet/ Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg Ciné-concert: City Lights Etats-Unis – 1931 – Réalisé par: Charlie Chaplin – Budget: 1,5M$ – Musique: Charlie Chaplin, José Padilla – Avec: Charlie Chaplin, Virginia Cherrill, Florence Lee, Harry Myers, Al Ernest Garcia

Synopsis:city_lights_3_imagelarge Ciné-concert: City Lights

La ville est en fête, au moment de la célébration d’une statue imposante pour la Paix. Après les discours officiels, c’est au tour du drap d’être enlevé, pour révélé… Un vagabond endormi dans les bras d’une statue composant un triptyque. Réveillé par les officiels choqués, il tente avec maladresse de fuir…

Sur son chemin, il croise une vendeuse de fleur, qu’il tente de séduire. Mais le vagabond comprend peu à peu que la jeune et belle femme, est aveugle. Malgré sa différence, le vagabond est déjà sous le charme mais doit partir.

Poursuivant son périple dans une ville où déjà les voitures s’imposent, il cherche un endroit où passer la nuit. Il se dit que les bancs au bord du canal peuvent être confortables. Mais voilà que son “voisin” ivre tente de se jeter à l’eau! Le vagabond spontanément tente de le raisonner de lui dire à quel point la vie vaut la peine d’être vécu… Résigné, après être tombé dans la rivière, l’inconnu, se révèle être un milliardaire qui prend le vagabond comme compagnon pour la nuit…

Au réveil, ayant oublié, le vagabond mis à la porte, va tenter de retrouver sa jeune vendeuse. Il découvre alors que malade, elle a des difficultés financières. N’écoutant que son amour, fou, il va s’essayer à différents métiers, jusqu’à la boxe pour récolter de l’argent…

Le petit plus?

L’Auditorium de Lyon, présentait ce samedi dans le cadre des Ciné-concerts symphoniques, l’œuvre de Chaplin, accompagnée par un ensemble de l’Orchestre National de Lyon! Plus qu’une simple projection d’un film, la musique en direct nous offre une sonorité que les bandes même restaurées auraient du mal à rendre.

Sous la direction de Timothy Brock, on comprend d’autant plus le rôle essentiel de la musique, composée par Chaplin lui-même, qui amplifie les situations comiques et dramatiques du film!

Twilight: Breaking dawn part 2

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Fantastique – 2012 – Etats-Unis – Réalisé par: Bill Condon – Adapté du roman de Stephenie Meyer – Production: Lionsgate, Summit Entertainment – 1h56 – Budghet: 120M€ – Avec: Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner, Mackenzie Foy, Ashley Greene, Peter Facinelli, Michael Sheen,

 

Site Officiel

Synopsis:

Bella est restée inconsciente plusieurs jours après son accouchement. Elle récupère et doit s’adapter à son nouveau statut de Vampire, et notamment apprendre à lutter contre sa soif de sang, s’il veut pouvoir voir sa fille, Renesmee.

Celle-ci est protégée par le clan Cullen, et imprégnée par Jacob qui lui est attachée à vie. L’enfant semble grandir de manière anormale et va bientôt être l’objet de suspicion de la part de Volturi, un ordre italien chargé d’appliquer des dogmes concernant les Vampires et les humaines.

Dénoncée par Irina, Renesmee est supposée être un enfant immortel, une aberration pour les Vampires qui projettent de rapidement rejoindre le domaine des Cullen. Edward, Bella, Carlisle et tous les membres de la famille vont partir aux quatre coins de la planète pour convaincre des représentants que la jeune fille est normale.

Mais les “témoins” avec leurs facultés exceptionnelles, ne vont-ils pas attirer les sombres desseins de Aro, dont la caste de chasseurs est elle aussi composée de Vampires surnaturels…

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Petite Critique:

Moins soporifique et ennuyeux que l’épisode précédent, la saga se conclut sur un épisode qui reste dans la lignée d’une romance édulcorée aux vampires. On suit ici un bon divertissement, sans pour autant être séduit comme ce fût las de la saga Harry Potter. Ici les personnages ne grandissent pas, ne montent pas d’évolution dans leur caractère ou personnalité… Même les combats, qui pourraient avoir un intérêt, tombent à plat sur la conclusion (je ne dévoilerai rien…).

Bien sur cela reste plaisant pour des ados, dont l’histoire est intimement proche de ce que nous sert la chaine The WB avec The Vampire Diaries, mais on accrochera pas plus que cela…