Eric Benét – Sometimes I cry

Connu pour sa reprise de "Georgy Porgy", en duo avec Faith Evans en 1999, Eric Benét a continué dans la musique tranquillement mais surement. Moins médiatique que ses confères dans l’univers Soul et R’n’B, il n’en reste pas moins qu’il possède une voix puissante et renoue avec un certain classicisme du genre, auquel il

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rendait hommage sur son précédent opus, Lost in Time, aux sonorités des années 70, paru il y a tout juste un an! En attendant le prochain album prévu ce mois-ci, écoutez et savourez un homme qui pleure parfois…  "I’ll just have to fake it / Until I can make it / There’s a smile on my face, yeah / But I’m broken inside"

The help

Comédie dramatique – 20px-Flag_of_the_United_States.svg The help Etats-Unis – 2011 – Réalisé par: Tate Taylor – Inspiré par Kathryn Stockett – Sortie: 20px-Flag_of_France.svg The help 26/10/2011 – Durée; 2h26 – Budget: 25 M $ – Avec: Viola Davis, Emma Stone, Bryce Dallas Howard, Octavia Spencer, Jessica Chastain, Sissy Spacek, Mike Vogel, Allison Janney, Chris Lowell, Mary Steenburgen

The-Help-poster The help

Synopsis:

Jackson (Mississippi), fin des années 60. Le sud des Etats-Unis est encore marqué par une forte ségrégation de la population noire-américaine. Aibileen Clark et Minny Jackson, deux bonnes au service de la petite bourgeoisie blanche locale, vont se laisser entrainer par la jeune Eugenia Skeeter Phelan, écrivain en herbe, qui souhaite montrer la vie de ces femmes tout à la fois dénigrer et à qui on confie l’éducation des enfants! Le tourbillon dans lequel ces trois femmes de caractère entrent, va égratigner l’ordre établi et les conventions de l’époque…

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Petite Critique:

Adaptation du livre à succès du même nom, The Help (stupidement traduit en France par "La Couleur des Sentiments") propose d’exprimer le point de vue des bonnes, dans une Amérique profondément raciste dans les années 60. Mais tout est antinomique, car ce que montre le film c’est tout à la fois le rejet de l’autre, qui n’a pas les mêmes droits (salaires inférieurs, pas de sécurité sociale…) et le fait que leur soit confié ce qu’il y a de plus précieux: l’éducation des enfants! Le film est juste, drôle et touchant, sans jamais verser dans l’excès, ni de la dérision, ni de la violence. C’est finalement la chronique de la vie quotidienne de ces femmes noires, qui nous rappelle la bêtise humaine (proposition de toilettes séparées…). A voir absolument!

Le site OfficielLa page WikipediaLa fiche AlloCiné.fr

Music review: Secret codes and battleships

secret-codes-battleships_thumb Music review: Secret codes and battleshipsParler d’amour est aussi compliqué que de transcrire des codes et la relation est souvent conflictuelle à bien des niveaux, car elle est avant tout le rapprochement de deux personnes qui ne sont pas semblables. Darren Hayes avec ce 5ème album se propose d’explorer plusieurs phases de la relation amoureuse et tente de poser des mots sur une musique pop tantôt enjouée, tantôt mélancolique, teintée d’électro…

I TAKEN BY THE SEA : L’album s’ouvre sur une ballade romantique. On se laisse tanguer au son des instruments. Il est ici question d’une rencontre et des incertitudes et questionnements du début d’une rencontre… 2 DONT GIVE UP: Les sons synthétiques déjà plus présents sur ce titre relance le tempo. Malgré la thématique de la séparation, le morceau est d’une positivité à toute épreuve, et la voix de Darren Hayes de s’envoler sur la fin du morceau… 3 NEARLY LOVE: Ici le doute est omniprésent. Aimer oui, mais cela peut-il suffire? Hayes prend conscience sur ce titre qu’il faut renoncer car ce n’est pas encore assez pour l’autre. 4 BLACK OUT THE SUN: Quelques accords, et la voix grave vient se poser. Darren Hayes continue d’explorer le vide provoquer par la séparation. La musique est forcément mélancolique, et noir, à l’image du texte: "paint the sky in black, love isn’t coming back"…"stop all the rain and poison the ground, love doesn’t want to hang around". Pour Hayes ce titre donne la couleur de l’album. Le titre a été enregistré le jour de la mort de Michael Jackson, et il y a transmis toute son émotion!  5 TALK TALK TALK: 1er extrait révélé de cet album, démarre sur des sonorités définitivement électro. le refrain résume à lui-seul l’objectif du titre. Martelé, le "talk talk talk" exhorte à la discussion et à l’expression de ce qui reste souvent non-dit dans la relation de couple. 6 BLOODSTAINED HEART: de sa voiximage_thumb Music review: Secret codes and battleships haut perchée, Darren Hayes évoque sur une ballade pop efficace, l’entrainement et la chute d’un couple qui n’a plus la force de croire et de renouveler la relation. L’amour est aveugle et il est prêt à suivre l’autre, malgré la chute ou les claques… 7 GOD WALKING INTO THE ROOM: réminiscence d’une relation cassée, le moment de rupture est douloureux, et Hayes évoque les souvenirs en usant du champ lexical de la religion, pour montrer combien sa relation était importante. Les accords de guitare viennent appuyer de temps à autres le chant. 8 HURT: sons de synthé qui introduisent le morceau, la voix entre, plus grave. Le texte plus original parle d’une personne qui n’aime pas, ou en fait a peur d’aimer, et qui préfère rejeter l’autre, plutôt que d’avouer ses sentiments. Les violons qui pleuvent sur le tout sont un petit régal. 9 ROSES: la ligne mélodique est tout d’abord presque indescriptible. Seul les percussions tels des battements se font entendre distinctement sur la voix. Le morceau nous invite tout simplement à profiter de la vie, des moments, et de ne pas passer à côté des choses, en gardant regrets et remords enfouis… "you can’t smell the roses when you’re gone… you’ll only get one life to get it right". 10 STUPID MISTAKE: Le son est rapide, entrainant, comme un tourbillon. Hayes avoue ses erreurs, sa conception erronée de l’amour qui l’a conduit à la rupture… 11 CRUEL CRUEL WORLD: sur ce morceau, on s’enfonce encore un peu plus dans la mélancolie… Hayes et sur un chemin de rédemption, au milieu "d’une ville d’étrangers" et compare la route à parcourir à un océan qu’il faudrait franchir  à la nage…  12 SIRENS CALLS: curieux morceau où l’on a l’impression que l’australien est accompagné de chanteurs corses… L’appel des sirènes, comme un appel à l’amour, la voix clamant des sentiments, face à des monstres et créatures venus d’ailleurs.

Et ne vous arrêtez pas là car selon les éditions, d’autres titres sont ajoutés! Sur la version DELUXE publiée sur iTunes, vous retrouverez le détonnant EXPLODE, Perfect,Tiny Little Flashlights, Nothing, Glorious (qui dure 6:18), et les versions Live! at The Attic de Talk Talk Talk et de Black Out the Sun

Serial Niouzes n°36

Les producteurs de Buffy The Vampire Slayer récidivent… Avec Grimm, on repart à la chasse aux démons! Nick Burkhardt (David Guintoli) est le nouveau flic de NBC qui apprend qu’il descend d’une lignée de traqueurs (???). Profileur le jour, il devra jonglé avec sa deuxième vie, concilier ses enquêtes sans éveiller les soupçons de ses collègues et responsables… Diffusion tous les vendredis… [Blastr by Syfy.com]. La série a fait un bon démarrage avec une audience de 6,5 M de téléspectateurs!

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Un mini scandale dans le monde du Fantastique? Syfy diffusait récemment l’épisode de Sanctuary, "Monsoon". Amanda Tapping (alias Dr. Magnus) est amenée à retrouver un donateur en Afrique. Mais leur rencontre va être mouvementée… L’épisode se clôt sur une Magnus qui s’abandonne à un baiser (enfin!!!), avec une jeune femme! La série fantastique ose aborder l’homosexualité sans complexe…

Une série qui se bonifie! La franchise Star Wars peut être fière de sa série animée! Avec une quatrième saison en cours de diffusion sur la chaine câblée Cartoon Network, The Clone Wars colmate les brèches laissées béantes par Lucas et nous replonge dans la guerre opposant la République et l’Empire, les droïds et les clones! Le dernier épisode diffusé, "Darkness on Umbara" nous plonge aux coeurs des combats, et c’est plutôt bin réussi!

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Il était une fois… Une série qui après deux épisodes sembla plaire à l’audimat! 2 épisodes et plus de 10 millions de personnes chaque soir, Once upon a time semble avoir accroché le public! Gageons que les créateurs de Lost aient appris leur leçon et arrive à conserver le public! [TV By the Numbers]

The Show must go on… Changement de direction oui, mais pas sans développement! Arrivé au manettes de la chaine à péage Showtime (Dexter, Californication, Nurse Jacky…), David Nevins semble vouloir prendre de la vitesse et lancer plusieurs projets (et concurrencer HBO?) ! Le plus intéressant et qui aura de l’écho en France est  "The Executioner" qui retracerait la vie d’ Anatole Deibler, un bourreau très actif à la fin du 19ème siècle! [Allociné.com]