Les Cowboys Fringants – La Grand-Messe en tournée

Dans l’autre pays de la francophonie, le village rebel au milieu de la culture anglo-saxonne, on peut encore trovuer une musique engagée, joviale et inspirée. Non Céline Dion n’est pas la seule artiste Québécoise interessante!!! Les Cowboys Fringants actuellement en torunée en France, pour la 3ème fois, étaient de passage à Lyon hier. L’occasion pour moi de vous présenter leur dernier album de ce groupe alternatif qui aborde les thèmes de la politique, de l’écologie, de la mondialisation donnés à écouter sour la forme d’une Grand-Messe. Un groupe qui n’a rien à envier à nos Rockers français… 

 1-2) L’intro commence l’instrumentalisation du titre "les étoiles filantes", un titre nostalgique d’un passé qu’on connait et d’un avenir qui semble plus qu’incertain… "mais au bout du chemin dis moi c’qui va rester?" posent-t-ils en sous-entendant la réponse… 3) Ti-cul est un titre qui bouge! Et en concert, vous n’aurez pas le choix que de sauter en rythme dessus. Ici on aborde l’adolescence avec ces jeunes pleins d’envies et d’illusions face à des parents qui rêvent d’idéaux pour leurs enfants. Mais faut-il écouter les autres ou vivre ses propres expériences? 4) 8 secondes : un titre altermondialiste qui part en croisade contre la mondialisation, Grand Les Cowboys Fringants - La Grand-Messe en tournéel’écologie et de al condition du Tiers-Monde. En 8 secondes pendant que certains meurent de faim, d’autres font des bénéfices avec la vente d’eau… 5) Plus Rien: un des plus beaux titres, rappellant du Mikey 3D. Ici le but est de faire réagir sur un titre anticipant les actions humaines sur la Terre. Le chanteur prend la peau du dernier homme sur Terre pour faire un constat péssimiste… le clip :   

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6) Hannah dépeind une femme profondément déprimée, seule qui sans aucun but précis dans sa vie passe son temps sur des sites de rencontres… Mais le constat de sa vie est amer : "elle dit que la solitude – c’est quelque chose de déprimant – que ça devient une habitude – mais qu’on s’y fait jamais vraiment"… Le violon est là pour appuyer le côté dramatique. 7) Symphonie pour Caza est un peu le private joke de l’album, le Caza en question étant un mec de la nuit qui le matin ne se lève plus puisqu’il ne s’est jamais couché! Entre soirée animée et alcool, il sait se faire apprécier… 8) avec La Reine, on repard sur rythme plus soutenu. On nous raconte l’histoire de celle qui a fui son pays, qui a fui la guerre et qui a préféré se consacrer aux autres plutôt que de renfermer dans son pays d’accueil. Une leçon d’humanité. 9) En attendant: relisez les paroles sur le post en dessous! Ca colle tellement à nos élections actuelles. Un titre mouvant avec des cuivres plus présents. Le groupe montre quand même son parti-pris contre le libéralisme. 10) Lettre à Lévesque est une ode à ce politique qui a changé le Québec avec sa loi 101 qui a imposé le français comme langue officielle. Mais voilà aujourd’hui ces valeurs se perdent et l’Etat ne résiste plus trop à la culture anglo-saxonne. Encore une façon de critiquer la politiue actuelle. 11) Dans Ces Temps-ci, le personnage est dans les bras de sa bien-aimée. Oui mais voilà rien est jamais parfait: lui se sent etriqué dans une vie de faux-semblants et elle est déjà mariée, ceci est appuyé par des couplets lents, à la guitare. Tout ce qu’il reste est encore de partager un instant de bonheur à deux, moments que l’on retrouve dans un refrain plus enjoué. 12) Ma belle Sophie est un titre exclusiment interprété par Marie Lépine, la violoniste du groupe. Elle s’adresse à sa Sophie qui enfermée dans la déprime… Le titre est mélancolique portée par une voix douce et fragile. 14) Ambiance villageoise sur Camping Ste Germaine, l’endroit kitsh figé dans les années 70 où se retrouvent des couples en voyage de noce au milieu d’un festival country et des odeurs de frites… 15) Si la vie vous interesse reprend dans son refrain le titre de l’album. Ici la critique se fait acerbe sur la société de consommation. Le titre se découpe en deux temps: description de situations de la vie quotidienne ponctuée par une longue partie instrumentale avant de conclure sur un "univers où le verbe avoir – a pris le dessus sur le verbe être – où les gens se font accoire – que la possession est la seule quête" Et le groupe de fustiger les valeurs américaines… 16) Epilogue (si tu penses eun peu comme ça) enfonce un peu plus le clou en s’adressant aux libéralistes de tout poil, ceux qui trop occuper à marquer l’histoire font des guerres, ils ne souhaitent qu’uen chose, que leur mort soit la plus amer possible!

Les Cowboys Fringants – En Attendant (le réel de nos gens)

C’est bien la mode depuis queleques temps
À la veille de chaque élection
On nous scande le mot chang’ment
Qu’on nous promet sur tous les fronts
Bien sûr qu’ça s’avère être du vent
C’pas la première fois qu’on nous pogne
Le programme d’un gouvernement
C’comme une promesse d’ivrogne
Mais l’monde oublie vite c’est pas grave
Suffit de faire un bon budget
D’parler d’santé pour que les caves
Vous réélisent l’année d’après
Comme ça vous pourrez en cachette
Continuer d’exploiter les hommes
Et mondialiser la planète
Pour enrichir vos chums

En attendant vive le changement !
Celui qu’vous offrez toué quatre ans
Car si tout ça fait qu’on régresse
C’est vrai ! Que vous t’nez vos promesses

Les beaux slogans politiques
" Nous sommes prêts ", oui vous êtes prêts !
À privatiser c’qui est public
Soi-disant dans notre intérêt
Quand en plus ils passent dans l’tordeur
Les acquis sociaux du passé
R’venir au temps du cheap labour
C’tu ça être "sous traité "?
Pour qu’leurs projets soient acceptés
Y inventent des nouvelles expressions
Même les termes sont asseptisés
Pour mêler la population
Réingénérie de l’État
Ou ben dérèglementations
C’est tu pour m’passer un savon
Qu’tu m’sors ton charabia ?

En attendant vive le changement !
Celui qu’vous offrez toué quatre ans
Car si tout ça fait qu’on régresse
C’est vrai ! Que vous t’nez vos promesses
Non à l’exploitation ! (NON !) À la domination ! (NON !) Non à l’exclusion !
Ce sont des mots qui existent encore…
Non au je m’en foutisme ! (NON !) Néo-libéralisme (NON !) Non à l’impérialisme !

Ce sont des mots qui font qu’on s’endort…
Ça prend pas des grandes théories
Pour comprendre que toué décisions
Sont dictées par l’économie
Même si ça frôle la dérision
Quand la corruption fait fléau
Et engraisse les chums du régime
Avec l’argent de nos impôts
Moi j’appelle ça un crime
C’est donc pour ça que j’dis no way !
À leurs faux changements chloroformes
Qui nous imposent de reculer
Tout ça sous l’couvert de réformes
J’pense que dans cette médiocratie
Où on s’perd dans les convergences
Gueuler reste la porte de sortie
Pour contrer l’ignorance

En attendant le vrai chang’ment
Celui qui fera aller d’l’avant
J’me bouge le cul pis j’me questionne
Et je contre-révolutionne…
Non à l’exploitation !
(NON !) À la domination ! (NON !) Non à l’exclusion !
Ce sont des mots qui existent encore…
Non au je m’en foutisme ! (NON !) Néo-libéralisme (NON !) Non à l’impérialisme !
Ce sont les maux qui font qu’on s’endort
Dérèglementations !
(NON !) Les privatisations ! (NON !) Voir plus loin qu’l’horizon !
Et se rassembler pour être forts
Envoyons d’l’avant nos gens
(…)

SpiderMan 3

Fiche technique

Genre: Action, Fantastique –  Durée: 2h19 – Pays: USA – Réalisé par : Sam Raimi – Budget : 258 M$ – Avec: Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco, Thomas Haden Church, Topher Grace, Bryce Dallas Howard, James Cromwell, Rosemary Harris, J.K. Simmons, Dylan Baker

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Synopsis

L’histoire suit celles des deux derniers épisodes, qui sont d’ailleurs repris dans le générique d’introduction par le biais d’un photo-montage, une façon de boucler la boucle et de revenir sur un passé sur lequel il faut tourner la page.

« Un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités« , un leit-motiv qui hante sans cesse Peter Parker depuis le premier opus de la série. Et de responsabilités il en est toujours question dan cette épisode où l’homme-araignée doit faire face non pas à un mais trois ennemis : le Super-Bouffon, l’Homme-Sable et Venom !

Tout démarre pourtant pour le mieux avec un Peter Parker amoureux qui réussit à concilier son histoire d’amour et ses devoirs. Mais ses démons le rattrappent : le meurtrier de son oncle refait surface…

Au-delà des super-vilains, SpiderMan va surtout devoir se confronter à lui-même, à ses envies de vengeances et la noirceur qui l’habite, noirceur qui se trouve matérialiser par son étrange costume sombre. 

La Petite Critique

Ce dernier opus vient clore avec bio la trilogie Spiderman, portée par Tobey Maguire ! Alors que les deux premiers étaient initiatiques, comme une avancée vers l’âge adulte, ici on rentre un peu plus dans la psychologie de Peter Parker.

Rappelé à l’évènement le plus douloureux qu’il est connu, il vacille entre la raison et l’envie de vengeance qui peut le submerger, et qui se matérialise par son double maléfique, Vénom ! 

On gardera en tête l’une des dernières scènes du personnage perché sur un clocher, au milieu des gargouilles, pensif sur son devenir !

Un Marvel de bonne facture, qui fera oublier les adaptations à mon sens loupées des X-Men encore récemment…