Sandi Thom – Smile…It Confuses People

A tout juste 24 ans, la jeune Sandi Thom débarque dans l’industrie musicale par une porte dérobée. Après des castings et autre real-tv, la petite Britannique d’origine écossaise et irlandaise est assez futée pour organiser des mini-concerts depuis chez elle, en ayant dépensé juste un peu d’argent pour une webcam! Si les premiers jours le nombre d’internautes reste négligeable, au bout de trois semaines plusieurs milliers de personnes viennent écouter et voir le phénomène! Résultat: elle est très vite approchée par les Majors.

On passera les polémiques développées par les tabloïds anglais sur la popularité fulgurante de la chanteuse.. Le résultat est un album sorti en juin assez positif même si nostalgique qui révèle une voix puissante, accompagnée par des sons de guitare sèche.

Déjà le titre de l’album, Smile… It Confuses People, est interessant et annonce tout un programme! On se voit dans le métro le matin, se sentant parfois agressé lorsqu’un sourire nous est adressé…

Le 1er single, « I wish I was a punk rocker (with flower in my hair) (2) est une chanson le peu d’instrumentation est porté par la voix. On a presque le minimalisme et l’efficacité d’une Tracy Chapman (toute comparaison gardée…). Elle y évoque avec une nostalgie certaine la génération des baby-boomers, celle où l’informatique faisait encore peur et où le moyen de communiquer était encore une lettre et sa boîte! Elle aurait donc à l’entendre préféré  être une hippie avec des fleurs dans les cheveux, probablement plus insouciante que les jeunes d’aujourd’hui.

« When Horsepower Meant What It Said« (1) suit le 1er single en parlant de ces moments où prient dans els embouteillages et la vie quotidienne, on en oublierait presque les choses simples… Le titre est bougeant, presque country. « Lonely Girl« (3) est une ballade. Sandi regarde autour d’elle et s’aperçoit que beaucoup de gens sont seuls. Mai cette solitude est-elle voulue ou subie? Car quand le personnage de la chanson rencontre l’amour, il le laisse aussitôt filé… C’est le 3ème single extrait de l’album. Décidément nostalgique, la jeune chanteuse revient dans Sunset Borderline (4) sur un amour passé accompagnée de sa seule guitare. « Remedy » (5) est une déclaration énergique dans laquelle Sandi passe dans les aigües. Un titre sympathique… « Castles » (6) n’a rien d’intéressant. Si musicalement ça passe, entre guitare et harmonica, le texte est assez creux… Ne sachant quoi faire de sa vie, elle prend conscience qu’elle peut encore réagir et trouver son « château »… boff boff..

« What if I’m right » (7) est le 2ème titre issu de l’album. Plutôt marrant, il dépeint une relation idyllique où tout est parfait. Oui mais voilà, à la longue on finit par se poser des questions! « you won’t forsake me, your mother won’t hate me, but I got my doubts and what if I’m right? » Elle n’a rien à reprocher à son Jules, mais le doute s’est installé! Ah c’est bien les femmes ça!!! (le clip en dessous).

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« Superman » (8) est un slow (challalala..): elle ne veut pas d’un Superman, mais d’un homme qui l’aime… Ah mon Dieu qu’elle est naïve quand même 😉 « The Human Jukebox » (9) parle de ces villes où le karaoké est encore la seule distraction possible. Et si cela parait Kitsch, celui qui chante apaise souvent, la musique fait oublier bien des choses finalement (hé oui ben ça jy crois aussi!). Le dernier titre « Time » (10) est sans doute le plus mélancolique. Une nouvelle fois l’artiste nostalgique ne peut que constater que le temps prend tout sur son passage… Tout sauf des souvenirs solidement ancrés…